Florian Mueller a décelé dans les écritures d'Apple, versées à la procédure auprès de l'International Trade Commission à l'encontre de HTC, une véritable petite bombe.
En effet, Apple accuse HTC d'avoir quelque peu distordu la réalité des faits à son avantage : si le fabricant taïwanais a indiqué qu'Andy Rubin, actuel directeur chez Google sur Android, avait précédemment travaillé chez General Magic et Danger, Apple souligne que HTC a omis un détail d'importance à son CV : il a travaillé chez Apple de 1989 à 1992.
La firme de Cupertino ne s'en tient pas là, puisqu'elle ajoute que M. Rubin, alors ingénieur, en référait directement auprès des personnes citées comme inventeurs sur le brevet même qui a déjà fait condamner HTC par l'ITC, et ce "au moment même où l'invention était conçue et développée".
En somme, Apple accuse à mots couverts Andy Rubin d'avoir trouvé la source de son inspiration pour Android directement auprès d'Apple alors qu'il travaillait pour elle… Pour l'heure, Apple insiste plutôt sur le fait que HTC se soit gardée d'évoquer ce précédent poste d'Andy Rubin afin d'illustrer sa mauvaise foi. Si HTC était reconnue coupable de violation intentionnelle, les dommages et intérêts pourraient être triplés. A noter que le brevet en question a également été utilisé en justice par Apple à l'encontre de Motorola, récemment rachetée par Google.
La commission doit donner son avis définitif, après un premier avis donné en défaveur de HTC par un juge administratif, le 6 décembre. Si Apple devait remporter cette bataille, un jugement définitif en sa faveur pourrait non seulement peser sur les autres procédures en cours, mais également avoir de fortes répercussions sur Android lui-même, qui devrait se défaire de parties cruciales de son code.
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- Android, d'Apple à Danger
En effet, Apple accuse HTC d'avoir quelque peu distordu la réalité des faits à son avantage : si le fabricant taïwanais a indiqué qu'Andy Rubin, actuel directeur chez Google sur Android, avait précédemment travaillé chez General Magic et Danger, Apple souligne que HTC a omis un détail d'importance à son CV : il a travaillé chez Apple de 1989 à 1992.
La firme de Cupertino ne s'en tient pas là, puisqu'elle ajoute que M. Rubin, alors ingénieur, en référait directement auprès des personnes citées comme inventeurs sur le brevet même qui a déjà fait condamner HTC par l'ITC, et ce "au moment même où l'invention était conçue et développée".
En somme, Apple accuse à mots couverts Andy Rubin d'avoir trouvé la source de son inspiration pour Android directement auprès d'Apple alors qu'il travaillait pour elle… Pour l'heure, Apple insiste plutôt sur le fait que HTC se soit gardée d'évoquer ce précédent poste d'Andy Rubin afin d'illustrer sa mauvaise foi. Si HTC était reconnue coupable de violation intentionnelle, les dommages et intérêts pourraient être triplés. A noter que le brevet en question a également été utilisé en justice par Apple à l'encontre de Motorola, récemment rachetée par Google.
La commission doit donner son avis définitif, après un premier avis donné en défaveur de HTC par un juge administratif, le 6 décembre. Si Apple devait remporter cette bataille, un jugement définitif en sa faveur pourrait non seulement peser sur les autres procédures en cours, mais également avoir de fortes répercussions sur Android lui-même, qui devrait se défaire de parties cruciales de son code.
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