Alors qu’Intel traverse une crise qui pourrait être la plus grosse de son histoire déjà longue de 60 ans, le responsable financier de l’entreprise a mis les pieds dans le plat dans une déclaration durant une conférence à San Francisco : le prochain dirigeant aura à décider si l’entreprise continue en un seul morceau, ou divisée en deux branches distinctes.
Si Pat Gelsinger, fraîchement déposé de son poste de CEO, considérait que l’entreprise devait rester unie, il pourrait en être autrement pour celui qui prendra sa place, comme le rapporte Bloomberg. L’opération serait d’autant plus facile à effectuer que la partie fondeur d’Intel est déjà gérée de manière quasi autonome par rapport au reste de l’entreprise, et permettrait ainsi une scission plus facile.
Reste que si Pat Gelsinger se voulait souvent optimiste sur l’avenir proche de l’entreprise, l’équipe servant d’intérim se veut plus réaliste : elle rappelle ouvertement que le retour à la compétitivité et à des finances stables sera long et difficile, et devra passer par une concentration sur des résultats rapides et concrets concernant à la fois les ordinateurs personnels comme les processeurs pour serveurs.
Intel semble déterminée à se concentrer sur des succès rapides et concrets plutôt que des projets au long cours, comme en témoigne sa nouvelle gamme de cartes graphiques, permettant ainsi à l’entreprise de redorer son blason. Quelque soit le nom de celui qui prendra la place de Pat Gelsinger, la tâche s’annonce titanesque pour redonner sa place au fondeur historique.