Maps, Siri et iAd ont plusieurs points en commun. Outre le fait que ces technologies ne soient pas des francs succès, elles ont été créées sous l'impulsion de Scott Forstall, l'étoile montante d'Apple qui connait ces jours-ci son premier revers majeur depuis qu'il a tous les pouvoirs (ou presque) sur les questions logicielles.
L'homme a joué un rôle prépondérant dans les acquisitions de Quattro Wireless qui est devenu iAd par la suite, et de Siri. Deux projets prometteurs qui n'ont pas porté tous leurs fruits.
Si Siri s'est attiré de nombreuses critiques, l'assistant d'Apple est passé au travers des mailles du filet, car Forstall l'avait présenté avec une étiquette bêta, étiquette toujours présente sur le site d'Apple un an après.
Plans est sans doute la goutte qui fait déborder le vase. Lors de sa présentation à la conférence des développeurs (WWDC), Scott Forstall a été dithyrambique au sujet de sa nouvelle app (lire : Plans n'est plus un service d'une qualité inégalée). Mais cette fois, il n'a jamais laissé entendre que cette dernière pouvait avoir de (gros) défauts de jeunesse.
Parmi les défauts reprochés à Maps, sa gestion erratique des points d'intérêt. Une étude réalisée par Jason Matheson montre la faiblesse du logiciel d'Apple. Sur 2028 lieux dans l'Ontario, Plans n'a vu juste que 400 fois. 389 fois il était proche de la vérité. Cela fait un taux de réussite inférieur à 50 % ! Dans l'état des choses, l'étiquette bêta aurait parfaitement convenu à Plans.
Ces échecs répétés peuvent-ils fragiliser la position de Scott Forstall ? Au fil des années, le Senior Vice President iOS Software, que beaucoup présentent comme un "mini Steve" n'a pas que des amis en plus haut lieu. Jony Ive et Bob Mansfield ont pris l'habitude de l'éviter le plus possible.
Mais Apple est certainement victime avant tout de son propre cycle de développement. Intégrer des technologies qui sont la somme de plusieurs années de développement dans un système d'exploitation qui évolue tous les ans n'est pas chose aisée. C'est tout le problème de Plans et de Siri.
Et avec des dates d'échéance souvent rapprochées dans ses cycles de développement d'iOS et d'OS X, le contrôle qualité est parfois bâclé. On l'a vu récemment encore avec Plans dans iOS 6, ou Safari 6 dans Mountain Lion (lire : « Ship first, fix later » : un monde en bêta).
L'homme a joué un rôle prépondérant dans les acquisitions de Quattro Wireless qui est devenu iAd par la suite, et de Siri. Deux projets prometteurs qui n'ont pas porté tous leurs fruits.
Si Siri s'est attiré de nombreuses critiques, l'assistant d'Apple est passé au travers des mailles du filet, car Forstall l'avait présenté avec une étiquette bêta, étiquette toujours présente sur le site d'Apple un an après.
Plans est sans doute la goutte qui fait déborder le vase. Lors de sa présentation à la conférence des développeurs (WWDC), Scott Forstall a été dithyrambique au sujet de sa nouvelle app (lire : Plans n'est plus un service d'une qualité inégalée). Mais cette fois, il n'a jamais laissé entendre que cette dernière pouvait avoir de (gros) défauts de jeunesse.
Parmi les défauts reprochés à Maps, sa gestion erratique des points d'intérêt. Une étude réalisée par Jason Matheson montre la faiblesse du logiciel d'Apple. Sur 2028 lieux dans l'Ontario, Plans n'a vu juste que 400 fois. 389 fois il était proche de la vérité. Cela fait un taux de réussite inférieur à 50 % ! Dans l'état des choses, l'étiquette bêta aurait parfaitement convenu à Plans.
Ces échecs répétés peuvent-ils fragiliser la position de Scott Forstall ? Au fil des années, le Senior Vice President iOS Software, que beaucoup présentent comme un "mini Steve" n'a pas que des amis en plus haut lieu. Jony Ive et Bob Mansfield ont pris l'habitude de l'éviter le plus possible.
Mais Apple est certainement victime avant tout de son propre cycle de développement. Intégrer des technologies qui sont la somme de plusieurs années de développement dans un système d'exploitation qui évolue tous les ans n'est pas chose aisée. C'est tout le problème de Plans et de Siri.
Et avec des dates d'échéance souvent rapprochées dans ses cycles de développement d'iOS et d'OS X, le contrôle qualité est parfois bâclé. On l'a vu récemment encore avec Plans dans iOS 6, ou Safari 6 dans Mountain Lion (lire : « Ship first, fix later » : un monde en bêta).