En passant du G3 au G4, le PowerBook a perdu toute la flexibilité de ses baies amovibles et son somptueux design tout en courbes, passant au look aluminium froid qui a régné sept ans sur la gamme. Apple a aussi, détail en apparence insignifiant, changé l'orientation de son logo sur le capot de cette machine.
On savait que cette décision a provoqué de nombreuses discussions parmi les utilisateurs, et quelques remous chez Apple : la pomme croquée devait-elle faire face au propriétaire de l'ordinateur, capot fermé, ou s'offrir au regard des passants, capot ouvert ? Ce que l'on ne savait pas, c'est que Steve Jobs lui-même avait tranché le débat, dans un sens comme dans l'autre.
Le publicitaire Ken Segall, qui a fréquenté Steve Jobs 14 ans durant, travaillant notamment sur la campagne Think Different et inventant le nom iMac, revient sur la réunion où la décision de changer l'orientation de la pomme a été prise. Dans un premier temps, Steve Jobs avait fait pression pour que la pomme soit « dans le bon sens » pour l'utilisateur, capot fermé.
Les premiers ordinateurs portables d'Apple ne mettaient pas en avant le logo de la société, relégué dans un coin du capot, tout petit. Ce n'est qu'avec le PowerBook G3 que la question s'est posée : le raisonnement de Jobs était qu'un client ayant dépensé quelques milliers de dollars pour sa machine avait le droit à ce que le logo soit dans le bon sens la seule fois qu'il le voyait. Ce logo servait aussi de repère pour sortir l'ordinateur dans le bon sens pour l'ouvrir.
Avec le PowerBook G4, le patron d'Apple et ses équipes marketing ont changé d'avis, alors que les ordinateurs portables commençaient à devenir communs et à se montrer — aux terrasses des cafés et dans les bibliothèques, mais aussi dans les séries TV et les films. Le plaisir de l'utilisateur a dû céder le pas aux considérations promotionnelles : il fallait que tout un chacun puisse identifier le logo Apple du premier coup d'œil, l'ordinateur devenant un placement publicitaire — avec ou sans l'assentiment du client.
NB : signalé par un lecteur ce pas à pas de haute voltige pour mettre le logo à l'endroit.
On savait que cette décision a provoqué de nombreuses discussions parmi les utilisateurs, et quelques remous chez Apple : la pomme croquée devait-elle faire face au propriétaire de l'ordinateur, capot fermé, ou s'offrir au regard des passants, capot ouvert ? Ce que l'on ne savait pas, c'est que Steve Jobs lui-même avait tranché le débat, dans un sens comme dans l'autre.
Le publicitaire Ken Segall, qui a fréquenté Steve Jobs 14 ans durant, travaillant notamment sur la campagne Think Different et inventant le nom iMac, revient sur la réunion où la décision de changer l'orientation de la pomme a été prise. Dans un premier temps, Steve Jobs avait fait pression pour que la pomme soit « dans le bon sens » pour l'utilisateur, capot fermé.
Les premiers ordinateurs portables d'Apple ne mettaient pas en avant le logo de la société, relégué dans un coin du capot, tout petit. Ce n'est qu'avec le PowerBook G3 que la question s'est posée : le raisonnement de Jobs était qu'un client ayant dépensé quelques milliers de dollars pour sa machine avait le droit à ce que le logo soit dans le bon sens la seule fois qu'il le voyait. Ce logo servait aussi de repère pour sortir l'ordinateur dans le bon sens pour l'ouvrir.
Avec le PowerBook G4, le patron d'Apple et ses équipes marketing ont changé d'avis, alors que les ordinateurs portables commençaient à devenir communs et à se montrer — aux terrasses des cafés et dans les bibliothèques, mais aussi dans les séries TV et les films. Le plaisir de l'utilisateur a dû céder le pas aux considérations promotionnelles : il fallait que tout un chacun puisse identifier le logo Apple du premier coup d'œil, l'ordinateur devenant un placement publicitaire — avec ou sans l'assentiment du client.
NB : signalé par un lecteur ce pas à pas de haute voltige pour mettre le logo à l'endroit.