« Hello », « Hello » et « Hello »… à trois reprises, ce début de semaine, Apple a envoyé un nouveau Mac frapper contre la lucarne. Tous ont en commun d'utiliser un processeur M4 ou l'une de ses variantes. Mais ce n'était le seul changement. On revient sur ces trois jours d'annonces pour ceux qui ont raté des épisodes.
Pour lever le voile sur ses Mac de dernière génération, Apple a repris un dispositif de 2019 : un jour, un produit. Cela permet de mettre toute la lumière sur une gamme à la fois et de s'assurer une longue exposition médiatique.
De lundi à mercredi, à coup de communiqués et de vidéos YouTube publiés à 16h tapante, il n'y en a eu que pour le Mac (et ses accessoires). On a eu droit à une mise à jour de l'iMac et des MacBook Pro ainsi qu'à une remise à plat du Mac mini. Même les clients du MacBook Air — dont le tour n'est pas encore venu pour un changement de processeur — ont eu droit à une petite attention.
Car ces MacBook Air M2 & M3, de même que le nouvel iMac et le nouveau MacBook Pro 14" — toutes ces machines qui étaient jusque-là vendues avec un minimum de 8 Go de RAM — sont désormais dotées de 16 Go de base. Merci Apple Intelligence d'être passé par là… Ça n'a même pas eu …
Peter Stern, ancien vice-président des services d'Apple ayant supervisé Apple TV+ et participé au lancement de Fitness+, est désormais le nouveau CEO de Peloton. Ce vendeur américain plutôt haut de gamme commercialise des vélos et des tapis de sport connectés. Stern prendra ses fonctions au premier janvier prochain.
Peter Stern a travaillé pendant un temps chez Time Warner Cable avant d’arriver chez Apple en 2016. Il y a principalement chapeauté des services comme News+ ou Apple Arcade avant de quitter Cupertino en août 2023 pour partir chez Ford. Il s’y est occupé de l'équipe chargée du logiciel client du constructeur automobile. Lors de la présentation de ses derniers résultats trimestriels, la CEO par intérim Karen Boon a évidemment mis en avant les travaux de Stern sur Apple Fitness+ :
En tant que cofondateur et force motrice d'Apple Fitness Plus, Peter a mené sa croissance à des millions de membres et est responsable de la mise en route réussie de plus d'une douzaine d'autres services d'abonnement allant de Ford BlueCruise à Apple iCloud en passant par Time Warner Cable Home Security […] Il est important de noter que Peter est également un membre passionné de la communauté Peloton depuis 2016.
Depuis la période dorée du confinement ayant poussé de nombreux clients à s’équiper, Peloton n’est plus vraiment au meilleur de sa forme. Le choix de Stern montre que la boîte veut mettre le paquet sur les services, le communiqué de presse louant sa capacité à gérer « une entreprise complexe, basée sur l'abonnement » et voyant en lui un « innovateur et stratège en matière de produit ».
Peloton a quelques projets de services dans les cartons, comme une application d'entraînement de musculation ayant déjà enregistré 70 000 inscriptions. L’entreprise aurait un deuxième jeu dans les cartons après le lancement réussi de Lanebreak, qui tente de rendre les séances d’exercice moins monotones. Une autre piste est un système de plan d’entraînement personnalisé se basant sur les objectifs de l’utilisateur. Le concept est actuellement en bêta.
Alors que les iPhone 16 ont inauguré la prise en charge du Wi-Fi 7 dans les appareils Apple (même si Apple l'a bridé), tous les Mac M4 annoncés cette semaine se limitent au Wi-Fi 6E, une norme un peu plus ancienne et (surtout) deux fois moins rapide si vous possédez un point d'accès Wi-Fi 7 performant.
Les MacBook Pro, iMac et Mac mini M4 se limitent donc au Wi-Fi 6E, avec a priori les mêmes possibilités que la génération précédente (la page qui donne les détails techniques exacts n'a pas encore été mise à jour par Apple). Ils prennent donc en charge la bande des 6 GHz dans les pays où elle est autorisée (comme la France) avec des canaux de 160 MHz au maximum et sur deux flux. L'époque où les MacBook Pro disposaient de trois antennes est révolue, et tous les modèles n'en intègrent que deux. Dans la pratique, ce type de carte Wi-Fi permet d'obtenir un débit réel aux alentours de 1,6 Gb/s si vous n'êtes pas trop loin du point d'accès, ce qui est bien… mais pas top.
Une question se pose évidemment : pourquoi rester en Wi-Fi 6E ? Nous n'avons pas la réponse, mais nous pouvons proposer deux explications. La première, c'est qu'Apple emploie traditionnellement des puces Wi-Fi Broadcom et que les deux variantes Wi-Fi 7 ne sont pas disponibles en masse. La BCM4390 ne prend en charge que le Wi-Fi 7 avec des canaux de 160 MHz (c'est probablement celle intégrée dans les iPhone), quand la BCM4398, elle, est bien capable de prendre en charge les canaux de 320 MHz. La seconde, c'est qu'Apple attend peut-être de pouvoir intégrer ses propres puces : des rumeurs récurrentes indiquent qu'Apple développe ses propres contrôleurs Wi-Fi (en parallèle des modems 5G) et que les iPad pourraient en profiter au début de l'année 2025.
Reste que dans la pratique, et spécialement en France où les fournisseurs d'accès déploient très largement le Wi-Fi 7 avec des connexions très rapides (contrairement à d'autres pays), l'absence de Wi-Fi 7 semble étonnante, surtout quand de nombreux PC intègrent des puces Intel compatibles.
Les récentes cyberattaques contre Free (et SFR) révèlent à quel point nos données personnelles et bancaires sont vulnérables. Quand des millions de clients découvrent que leurs informations – nom, adresse, IBAN – sont exposées, les questions se multiplient : que peut-on faire pour se protéger ? Quels sont les risques réels ?
Le 28 octobre, Free a confirmé une attaque massive sur les données de ses abonnés Freebox et Free Mobile. Au début, l’opérateur semblait minimiser l’ampleur des dommages, expliquant que seuls les noms, prénoms, adresses, emails et quelques informations contractuelles avaient été compromis. Mais il s’est vite avéré que la fuite touchait également les informations bancaires de certains clients.
Après des jours de spéculations, Free a admis que les informations volées comprenaient aussi les IBAN de certains abonnés Freebox. Bien que l’opérateur refuse de donner des chiffres exacts « pour des raisons de sécurité », un groupe de hackers avait déjà revendiqué le piratage et prétendait avoir en sa possession les informations de 19,2 millions d’abonnés Free (Freebox et Free Mobile confondus) ainsi que les identifiants bancaires de plus de 5 millions d’abonnés Freebox. C’est une faille massive qui inquiète profondément les abonnés et les experts en cybersécurité.
Chez SFR, un scénario similaire
Free n’est pas le seul opérateur à faire face à une cyberattaque de cette ampleur : fin septembre, SFR a également subi une fuite de données personnelles touchant ses abonnés, avec une portée d'attaque similaire : noms, prénoms, numéros de téléphone et adresses, mais aussi, plus grave, les IBAN et numéros de terminaux et de cartes SIM. L'incident prouve une tendance : les opérateurs télécoms sont des cibles de choix pour les hackers.
À quoi s'attendre suite à fuite de données ?
Un IBAN seul ne donne pas un accès direct aux fonds d’un compte bancaire, mais cela ne signifie pas pour autant que sa divulgation soit anodine. Bien au contraire, lorsqu’il est couplé à d’autres informations personnelles comme le nom et l’adresse, il devient une mine d’or pour les cybercriminels qui savent exploiter ces informations pour réaliser des actes frauduleux.
Les premières attaques auxquelles les abonnés de Free et SFR sont exposés concernent les prélèvements frauduleux. Les escrocs peuvent utiliser l’IBAN de la victime en y ajoutant d’autres détails, puis émettre de faux mandats de prélèvement. Ces mandats sont ensuite envoyés aux banques, et sans vérification accrue, ces dernières procèdent souvent aux prélèvements en croyant que la demande est légitime. Une fois que le montant est débité, la victime se retrouve à devoir prouver la fraude pour espérer récupérer son argent.
Une autre technique, encore plus insidieuse, consiste pour les fraudeurs à modifier l’IBAN d’une victime auprès d’une entreprise ou d’un employeur, prétendant à tort que l’individu a changé de compte bancaire. Ce stratagème vise à détourner des virements directs, tels qu’un salaire ou le paiement d’une facture, vers un compte frauduleux contrôlé par les escrocs. Les sommes détournées ainsi peuvent être très difficiles à récupérer, surtout si elles ont déjà été réparties sur plusieurs comptes intermédiaires.
Outre ces risques financiers, une fuite de données bancaires ouvre aussi la voie à des campagnes de phishing et d’usurpation d’identité. Les cybercriminels utilisent souvent les informations comme l’IBAN, le nom et l’adresse pour envoyer des emails, des SMS ou même des appels téléphoniques ciblés, se faisant passer pour un service de confiance, par exemple la banque de la victime. En se basant sur des informations que la victime croit confidentielles, ils construisent des messages convaincants qui poussent souvent l’individu à divulguer des données supplémentaires, créant ainsi une porte d’entrée pour d’autres types d’escroqueries.
Enfin, il existe un risque très sérieux lié aux attaques dites de « SIM Swap ». En disposant de suffisamment d’informations personnelles, les hackers peuvent usurper l’identité du titulaire d’un numéro de téléphone pour en obtenir la portabilité sur une nouvelle carte SIM. Cette technique permet aux fraudeurs de détourner les codes de vérification qui servent à sécuriser l’accès aux comptes bancaires en ligne ou à d’autres services. Une fois cette étape franchie, le fraudeur peut se connecter aux services bancaires de la victime, contourner les mesures de double authentification (2FA) et, en quelques étapes, compromettre les comptes et accéder aux fonds.
Incogni, essentiel pour réduire l'exposition de vos données
Dans un contexte où les informations personnelles circulent si facilement, Incogni se distingue en aidant les internautes à reprendre le contrôle sur leur empreinte numérique.
Concrètement, en s’abonnant à Incogni, l’utilisateur autorise le service à contacter des dizaines de ces entreprises pour demander la suppression de ses données. Plutôt que de faire ces démarches manuellement, qui prennent un temps considérable et exigent une connaissance des lois sur la protection des données, Incogni simplifie le processus. Il suit chaque demande, documente les réponses et s’assure que les données soient bien supprimées.
En quelques mots, c'est en réduisant la présence de nos données sur les bases de courtiers en donnée qu'Incogni permet de limiter les possibilités d’exploitation. Cela ne supprime pas complètement le risque, mais cela réduit l’exposition aux attaques.
Par exemple, en demandant la suppression des informations de leurs utilisateurs chez des dizaines de courtiers de données, Incogni limite la probabilité qu’un individu ciblé par une fuite comme celle de Free ou SFR soit ensuite victime d’arnaques.
Sachez qu'Incogni offre une garantie satisfait ou remboursé de 30 jours, permettant de tester le service sans risque. Pour 101,49 € TTC par an (réduction de 50 % incluse), il aide à réduire le démarchage et les spams en supprimant vos données de nombreux courtiers. Jusqu'à 3 adresses e-mail peuvent être protégées simultanément, offrant une solution efficace et abordable pour préserver votre tranquillité d'esprit.
Le refurb baisse encore le prix du MacBook Air M3 dans sa version 13" avec 16/512 Go. Une configuration homogène et intéressante pour cette gamme qui ne devrait pas passer au M4 avant plusieurs mois. Les modèles argent et minuit sont maintenant vendus 1 349 €.
C'est une baisse de 140 € sur le prix pratiqué précédemment en reconditionné. C'est logique, les MBA M3 sont vendus depuis hier avec un minimum de 16 Go de RAM, il fallait ajuster en conséquence ceux sur le refurb. En neuf, la même configuration coûte 1 529 €, on économise 180 €.
Le MacBook Air — indépendamment de son processeur — a comme atout son autonomie qui peut le faire tenir quasiment une journée sans se priver d'utiliser le Wi-Fi, un très bon écran et le nécessaire en connectique avec ses ports Thunderbolt/USB 4. On peut lui brancher un ou deux écrans (dans ce deuxième cas il faut refermer celui de l'ordinateur) lorsqu'on est chez soi.
La puce M3 le rend tout à fait apte aux prochaines fonctions Apple Intelligence prévues en France en avril, et les 16 Go de RAM seront là pour ça. Elles serviront aussi lorsqu'on est du genre à ne jamais refermer les onglets de son navigateur… Globalement c'est une valeur sûre parmi les portables d'Apple (la marque répète, année après année, qu'il s'agit de son Mac le plus populaire et le plus populaire des portables, PC compris). Le design fin et tout alu ne gâchant rien.