Début juin 2007, soit quatre mois avant la sortie de Leopard, Apple a déposé des demandes de brevet relatives à l'évolution de la métaphore du bureau vers une représentation "multidimensionnelle". Selon cette nouvelle approche, le bureau tel qu'on le connaît est représenté avec un effet de profondeur et les surfaces tout autour ont un rôle actif. Ce changement d'état entre l'affichage 2D et 3D est réalisé sur une action de l'utilisateur, il va ainsi ajouter de la profondeur à son espace de travail.
Dans certains exemples on retrouve le principe des dossiers piles mais détachées du Dock et posés derrière lui.
Les fenêtres peuvent être déplacées sur les surfaces adjacentes avec le fond du bureau, dégageant ainsi cet espace, mais restant néanmoins dans le champ de vision et d'action de l'utilisateur.
Les éléments posés "au sol" peuvent être, eux, balayés en avant ou en arrière ou de gauche à droite. Ils sont issus des piles présentes dans le Dock. Et lorsqu'on en ajoute ou en enlève, ils se réordonnent automatiquement. Sur la partie droite, les deux rectangles désignent une fenêtre et sous elle son éventuel reflet. Dans la seconde capture, la grande fenêtre affichée en fond est celle utilisée par l'application active.
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Avec cette représentation, la barre des menus a disparu. On déclenche l'apparition des menus (en haut à droite) depuis un objet (celui avec le logo Apple). Les noms des sous-menus sont présentés avec un effet de profondeur qui les place entre la fenêtre ouverte au fond et les intitulés des menus principaux à l'avant-plan, sur la droite.
À gauche la colonne verticale contenant des cases désigne en réalité une barre d'outils avec ses icônes. Des icônes d'outils qui peuvent prendre du volume dans leur représentation graphique. Le brevet précise que l'utilisateur pourra déplacer et faire tourner ces icônes. En ajouter et en enlever aussi - avec réajustement automatique de ces blocs - comme on le fait aujourd'hui avec la commande "Personnaliser la barre d'outils" dans les applications.
Cette nouvelle métaphore a été déclinée en un dessin plus arrondi. Le brevet prend d'ailleurs soin de préciser que plusieurs formes géométriques peuvent être utilisées (triangle, tétraèdre, etc.) L'idée serait même d'offrir le choix à l'utilisateur du type de bureau 3D qu'il veut utiliser.
Bien que ces idées puissent très bien ne pas trouver une application pratique un jour, les schémas montrent en tout cas que le Dock de Leopard, avec ses icônes posées sur un plateau 3D, est bien plus cohérent dans ce cadre-là que dans le bureau en 2D qui l'accueille aujourd'hui. Comme si dans l'évolution prévue pour le bureau de Mac OS X Apple avait finalement préféré aller au plus simple, laissant dans ses tiroirs l'essentiel de ses nouvelles idées.
Dans certains exemples on retrouve le principe des dossiers piles mais détachées du Dock et posés derrière lui.
Les fenêtres peuvent être déplacées sur les surfaces adjacentes avec le fond du bureau, dégageant ainsi cet espace, mais restant néanmoins dans le champ de vision et d'action de l'utilisateur.
Les éléments posés "au sol" peuvent être, eux, balayés en avant ou en arrière ou de gauche à droite. Ils sont issus des piles présentes dans le Dock. Et lorsqu'on en ajoute ou en enlève, ils se réordonnent automatiquement. Sur la partie droite, les deux rectangles désignent une fenêtre et sous elle son éventuel reflet. Dans la seconde capture, la grande fenêtre affichée en fond est celle utilisée par l'application active.
Avec cette représentation, la barre des menus a disparu. On déclenche l'apparition des menus (en haut à droite) depuis un objet (celui avec le logo Apple). Les noms des sous-menus sont présentés avec un effet de profondeur qui les place entre la fenêtre ouverte au fond et les intitulés des menus principaux à l'avant-plan, sur la droite.
À gauche la colonne verticale contenant des cases désigne en réalité une barre d'outils avec ses icônes. Des icônes d'outils qui peuvent prendre du volume dans leur représentation graphique. Le brevet précise que l'utilisateur pourra déplacer et faire tourner ces icônes. En ajouter et en enlever aussi - avec réajustement automatique de ces blocs - comme on le fait aujourd'hui avec la commande "Personnaliser la barre d'outils" dans les applications.
Cette nouvelle métaphore a été déclinée en un dessin plus arrondi. Le brevet prend d'ailleurs soin de préciser que plusieurs formes géométriques peuvent être utilisées (triangle, tétraèdre, etc.) L'idée serait même d'offrir le choix à l'utilisateur du type de bureau 3D qu'il veut utiliser.
Bien que ces idées puissent très bien ne pas trouver une application pratique un jour, les schémas montrent en tout cas que le Dock de Leopard, avec ses icônes posées sur un plateau 3D, est bien plus cohérent dans ce cadre-là que dans le bureau en 2D qui l'accueille aujourd'hui. Comme si dans l'évolution prévue pour le bureau de Mac OS X Apple avait finalement préféré aller au plus simple, laissant dans ses tiroirs l'essentiel de ses nouvelles idées.