Le W3C, l'organisme de standardisation du web, a validé cette semaine l'inclusion du controversé système Encrypted Media Extensions (extensions de médias chiffrés, EME) au sein du groupe de travail sur le HTML.
Les EME ne sont pas en elles-mêmes un DRM, il s'agit plus précisément d'un cadre standardisé qui permet la mise en place de DRM pour les vidéos. Un ensemble d'API HTMLMediaElement est proposé pour contrôler la lecture du contenu protégé.
Depuis sa proposition par Google, Netflix et Microsoft, ce système a fait l'objet de nombreux débats au sein du W3C pour des raisons éthiques — le rôle du W3C ne serait pas de définir un standard privateur —, mais aussi techniques — ces protections ne seraient pas plus efficaces que celles qui existent déjà. Sa validation par Tim Berners-Lee, directeur du W3C, dans la charte du groupe de travail HTML est donc vivement critiquée par ses opposants.
L'EFF, un organisme de défense des droits des internautes, estime que le W3C a cédé le contrôle de l'utilisateur aux producteurs de contenus. Les EME sont décrites par leurs partisans comme un bon compromis entre les demandes des producteurs de contenus, qui veulent protéger leurs créations, et la réalité du web. Le système permettrait de se débarrasser des technologies propriétaires comme Flash et Silverlight puisqu'il repose sur la balise vidéo HTML5.
Mais l'EFF craint que cela soit la porte ouverte à une avalanche de nouvelles protections : protection du code source, de l'audio, de l'enregistrement des images, du copier-coller... Au plus tôt, les EME pourraient être intégrées au standard HTML 5.1 qui ne devrait pas être finalisé avant 2016.
Les EME ne sont pas en elles-mêmes un DRM, il s'agit plus précisément d'un cadre standardisé qui permet la mise en place de DRM pour les vidéos. Un ensemble d'API HTMLMediaElement est proposé pour contrôler la lecture du contenu protégé.
Depuis sa proposition par Google, Netflix et Microsoft, ce système a fait l'objet de nombreux débats au sein du W3C pour des raisons éthiques — le rôle du W3C ne serait pas de définir un standard privateur —, mais aussi techniques — ces protections ne seraient pas plus efficaces que celles qui existent déjà. Sa validation par Tim Berners-Lee, directeur du W3C, dans la charte du groupe de travail HTML est donc vivement critiquée par ses opposants.
L'EFF, un organisme de défense des droits des internautes, estime que le W3C a cédé le contrôle de l'utilisateur aux producteurs de contenus. Les EME sont décrites par leurs partisans comme un bon compromis entre les demandes des producteurs de contenus, qui veulent protéger leurs créations, et la réalité du web. Le système permettrait de se débarrasser des technologies propriétaires comme Flash et Silverlight puisqu'il repose sur la balise vidéo HTML5.
Mais l'EFF craint que cela soit la porte ouverte à une avalanche de nouvelles protections : protection du code source, de l'audio, de l'enregistrement des images, du copier-coller... Au plus tôt, les EME pourraient être intégrées au standard HTML 5.1 qui ne devrait pas être finalisé avant 2016.