IDC prédit une année 2013 sombre pour les fabricants de PC, et plus particulièrement, serait-on tenté d'ajouter, ceux qui n'ont pas au catalogue des smartphones et tablettes qui se vendent comme des petits pains. Les projections pour l'année en cours vont vers une baisse mondiale des ventes de PC portables et de bureau de 7,8%. Précédemment, IDC avait misé sur un léger déclin de 1,3% suivi d'un rebond progressif. Pour 2014 on reste dans le rouge avec un -1,2%. A l'horizon de quatre ans, ce sont 333 millions de PC qui pourraient être vendus sur l'année 2017, contre 349 millions en 2012 et 363 millions en 2011.
Sachant que des ajustements de prévisions ont lieu, comme dans le cas présent, en l'espace de quelques mois, 2017 paraît bien éloigné. Mais pour 2013, les causes de ce marasme ne changent pas. Les consommateurs sont plus enclins à utiliser leurs tablettes, smartphones pour leurs usages courants qui ne nécessitent ni de stockage, ni de capacités de calcul trop importants.
L'intérêt des gens s'est déplacé vers des appareils plus petits, à l'autonomie plus importante, qui sont toujours rapidement utilisables et aux interfaces tactiles plus intuitives.
Face à cela, le PC traditionnel garde ses avantages en puissance mais on y consacre moins de temps comparé aux autres appareils électroniques. On est aussi plus tolérant face à l'ancienneté de son ordinateur, on est davantage disposé à repousser son renouvellement. Même des prix plus bas ne sont plus forcément des déclencheurs d'achat.
IDC table sur des renouvellements matériels en 2014 dans l'entreprise, aidés par la fin du support technique de Windows XP. Mais d'autres facteurs viennent compliquer la tâche des vendeurs. Une entreprise sera plus encline à remplacer des postes au compte-goutte plutôt que par lots importants ; les machines utilisées sont d'un niveau de performance suffisant pour le travail quotidien des salariés ; et la politique visant à autoriser les employés à venir avec leur propre portable (ou tablette et smartphone) rendraient caducs les grands programmes d'équipement en entreprise.
Certains graphiques publiés par IDC montrent que sur 2013, ni les marchés dits émergents, ni les autres n'afficheront de progression dans les ventes d'ordinateurs. Il n'y en a pas un pour soutenir l'autre. La tendance est partout négative à court terme et elle le reste à moyen terme pour les PC de bureau (lire aussi IDC : le PC dégringole aussi dans la zone EMEA).
Sachant que des ajustements de prévisions ont lieu, comme dans le cas présent, en l'espace de quelques mois, 2017 paraît bien éloigné. Mais pour 2013, les causes de ce marasme ne changent pas. Les consommateurs sont plus enclins à utiliser leurs tablettes, smartphones pour leurs usages courants qui ne nécessitent ni de stockage, ni de capacités de calcul trop importants.
L'intérêt des gens s'est déplacé vers des appareils plus petits, à l'autonomie plus importante, qui sont toujours rapidement utilisables et aux interfaces tactiles plus intuitives.
Ventes de PC de bureau et portables dans le monde, exprimées en millions d'unités
Face à cela, le PC traditionnel garde ses avantages en puissance mais on y consacre moins de temps comparé aux autres appareils électroniques. On est aussi plus tolérant face à l'ancienneté de son ordinateur, on est davantage disposé à repousser son renouvellement. Même des prix plus bas ne sont plus forcément des déclencheurs d'achat.
Croissance de la distribution de PC de bureau et portables dans le monde
IDC table sur des renouvellements matériels en 2014 dans l'entreprise, aidés par la fin du support technique de Windows XP. Mais d'autres facteurs viennent compliquer la tâche des vendeurs. Une entreprise sera plus encline à remplacer des postes au compte-goutte plutôt que par lots importants ; les machines utilisées sont d'un niveau de performance suffisant pour le travail quotidien des salariés ; et la politique visant à autoriser les employés à venir avec leur propre portable (ou tablette et smartphone) rendraient caducs les grands programmes d'équipement en entreprise.
Certains graphiques publiés par IDC montrent que sur 2013, ni les marchés dits émergents, ni les autres n'afficheront de progression dans les ventes d'ordinateurs. Il n'y en a pas un pour soutenir l'autre. La tendance est partout négative à court terme et elle le reste à moyen terme pour les PC de bureau (lire aussi IDC : le PC dégringole aussi dans la zone EMEA).