Morten Hansen a rejoint Apple fin janvier pour travailler au sein d’Apple University. Imaginée par Steve Jobs en 2008, cette division a pour but de former les futurs cadres dirigeants d’Apple. Il s’agit sans doute de l’une des divisions d’Apple les plus méconnues.
L’idée à la base était de former, à l’aide de spécialistes, un corpus d’études de cas à partir des décisions stratégiques prises par Apple ces dernières années, avec une insistance particulière sur les décisions qu’Apple n’a pas prises (la culture du non).
Réservés à un public d’employés Apple, ces véritables cours de culture Apple, dispensés par Tim Cook ou Ron Johnson, visent à faire descendre jusqu’au bas de la société les facteurs-clefs qui ont fait d’Apple la réussite qu’elle est aujourd’hui.
Pour mettre au point ce programme, Apple avait recruté fin 2008 Joel Podolny, qui était à l’époque doyen de l’université de Yale (lire : Apple recrute un doyen de l’université de Yale).
Pour en revenir à Morten Hansen, Apple avait déjà tenté de le recruter en 2009. À l’époque, il avait rencontré Tim Cook et Jony Ive. C’est dire l’importance qu’Apple donne à cette division. Il aurait dû avoir un entretien avec Steve Jobs, mais ce dernier avait dû annuler le rendez-vous pour des raisons de santé.
À l’époque, Morten Hansen avait décliné la proposition. Il travaillait depuis plusieurs années déjà avec Jim Collins sur Great by Choice. Le sujet de ce best-seller sorti en 2011 ne peut qu’intéresser Apple : pourquoi certaines entreprises prospèrent durant des temps troubles et d’autres pas ? Le livre explique comment bâtir des entreprises solides dans un environnement incertain où les choses évoluent très rapidement.
Une seconde rencontre a eu lieu peu avant Noël et Morten Hansen a semble-t-il été beaucoup plus réceptif à la proposition d’Apple. Il a rejoint Apple le 28 janvier et a négocié un arrangement afin de dispenser un cours par semestre à Berkeley. Auparavant, il a travaillé 23 ans à l’université de Harvard.
Interrogé il y a trois semaines par le journaliste Kjetil Lyche qui préparait un article à son sujet, Morten Hansen n’a pas voulu dire en quoi consistait son rôle chez Apple. Ses déclarations toutefois ne sont pas inintéressantes : "Croyez-moi, il y a beaucoup de gens talentueux ici [ndlr : Apple]. Ce n’est pas comme si c’était seulement Steve Jobs qui dirigeait l’entreprise".
Mais surtout, il a ajouté que selon lui que sur les 70 000 employés que comptaient Apple, il y avait 800 personnes qui occupent des postes de direction ou qui peuvent potentiellement le devenir. Et c’est sans doute là toute l’importance de son rôle. Faire en sorte que les responsables d’Apple de demain soient suffisamment armés pour continuer à la faire prospérer.
Sur le même sujet :
- A l'intérieur de la ruche Apple
L’idée à la base était de former, à l’aide de spécialistes, un corpus d’études de cas à partir des décisions stratégiques prises par Apple ces dernières années, avec une insistance particulière sur les décisions qu’Apple n’a pas prises (la culture du non).
Réservés à un public d’employés Apple, ces véritables cours de culture Apple, dispensés par Tim Cook ou Ron Johnson, visent à faire descendre jusqu’au bas de la société les facteurs-clefs qui ont fait d’Apple la réussite qu’elle est aujourd’hui.
Pour mettre au point ce programme, Apple avait recruté fin 2008 Joel Podolny, qui était à l’époque doyen de l’université de Yale (lire : Apple recrute un doyen de l’université de Yale).
Pour en revenir à Morten Hansen, Apple avait déjà tenté de le recruter en 2009. À l’époque, il avait rencontré Tim Cook et Jony Ive. C’est dire l’importance qu’Apple donne à cette division. Il aurait dû avoir un entretien avec Steve Jobs, mais ce dernier avait dû annuler le rendez-vous pour des raisons de santé.
À l’époque, Morten Hansen avait décliné la proposition. Il travaillait depuis plusieurs années déjà avec Jim Collins sur Great by Choice. Le sujet de ce best-seller sorti en 2011 ne peut qu’intéresser Apple : pourquoi certaines entreprises prospèrent durant des temps troubles et d’autres pas ? Le livre explique comment bâtir des entreprises solides dans un environnement incertain où les choses évoluent très rapidement.
Une seconde rencontre a eu lieu peu avant Noël et Morten Hansen a semble-t-il été beaucoup plus réceptif à la proposition d’Apple. Il a rejoint Apple le 28 janvier et a négocié un arrangement afin de dispenser un cours par semestre à Berkeley. Auparavant, il a travaillé 23 ans à l’université de Harvard.
Interrogé il y a trois semaines par le journaliste Kjetil Lyche qui préparait un article à son sujet, Morten Hansen n’a pas voulu dire en quoi consistait son rôle chez Apple. Ses déclarations toutefois ne sont pas inintéressantes : "Croyez-moi, il y a beaucoup de gens talentueux ici [ndlr : Apple]. Ce n’est pas comme si c’était seulement Steve Jobs qui dirigeait l’entreprise".
Mais surtout, il a ajouté que selon lui que sur les 70 000 employés que comptaient Apple, il y avait 800 personnes qui occupent des postes de direction ou qui peuvent potentiellement le devenir. Et c’est sans doute là toute l’importance de son rôle. Faire en sorte que les responsables d’Apple de demain soient suffisamment armés pour continuer à la faire prospérer.
Sur le même sujet :
- A l'intérieur de la ruche Apple