Opera a décidé de se rallier à certains préfixes CSS gérés par les navigateurs basés sur le moteur de WebKit, tels Chrome et Safari. Une décision prise à contrecœur, mais destinée à assurer une compatibilité entre le navigateur norvégien et des sites dont les développeurs privilégient les syntaxes WebKit.
Certains sites utilisent en effet des propriétés CSS basées sur des possibilités de WebKit encore au stade de l'expérimentation (lire aussi Les préfixes vendeurs en CSS). Il arrive que des équivalents - indépendants d'un navigateur - existent, mais des auteurs préfèreront cibler un moteur de rendu qu'ils estiment le plus répandu. Alors qu'ils pourraient décliner leur code pour chaque navigateur, en plus d'un format générique.
Faruk Ateş, un développeur, donne trois exemples types : la formulation des développeurs "paresseux", celle qui inclut la formulation standard et enfin, celle qui prend en compte chaque navigateur, avec au début le préfixe ad-hoc (webkit, moz, ms, etc).
au lieu de :
Ou, mieux encore :
Opera régnait à peu près seul auparavant sur les plateformes mobiles (sur le mois de mars dernier, l'éditeur dit avoir comptabilisé 168,8 millions d'utilisateurs uniques, +64% en un an) puis Android et iOS sont arrivés avec WebKit, Microsoft met les bouchées doubles avec Windows Phone et Mozilla tente de se faire une place.
Devant le succès rencontré par WebKit et malgré une solide présence sur les mobiles, Opera redoute de voir son navigateur marginalisé, d'autant plus si des développeurs s'en tiennent à cibler uniquement WebKit dans leur code. L'éditeur a donc décidé «d'aliaser», dans l'outil d'émulation d'Opera Mobile, une série de propriétés CSS utilisées avec le préfixe webkit, afin qu'elles pointent vers la fonction équivalente dans Opera. Dès lors, ce dernier ne sera pas pénalisé sur des sites dont il sait pourtant interpréter les CSS. Mozilla pourrait faire de même, mais Microsoft pour sa part l'a exclu.
Faruk Ateş, lui-même développeur, récuse cette idée d'une certaine facilité chez ses pairs. De son point de vue, WebKit a pris à un moment clef un ascendant technique sur ses concurrents, en évoluant aussi plus vite. Ensuite les Mozilla, Microsoft et Opera, toujours de son point de vue, n'ont pas suffisamment investi dans la mise au point d'outils open source pour aider les développeurs à produire un bon code CSS qui permettent aujourd'hui d'éviter ces problèmes de fragmentation.
Certains sites utilisent en effet des propriétés CSS basées sur des possibilités de WebKit encore au stade de l'expérimentation (lire aussi Les préfixes vendeurs en CSS). Il arrive que des équivalents - indépendants d'un navigateur - existent, mais des auteurs préfèreront cibler un moteur de rendu qu'ils estiment le plus répandu. Alors qu'ils pourraient décliner leur code pour chaque navigateur, en plus d'un format générique.
Faruk Ateş, un développeur, donne trois exemples types : la formulation des développeurs "paresseux", celle qui inclut la formulation standard et enfin, celle qui prend en compte chaque navigateur, avec au début le préfixe ad-hoc (webkit, moz, ms, etc).
selector {
-webkit-transform: rotate(5deg);
}
au lieu de :
selector {
-webkit-transform: rotate(5deg);
transform: rotate(5deg);
}
Ou, mieux encore :
selector {
-webkit-transform: rotate(5deg);
-moz-transform: rotate(5deg);
-ms-transform: rotate(5deg);
-o-transform: rotate(5deg);
transform: rotate(5deg);
}
Opera régnait à peu près seul auparavant sur les plateformes mobiles (sur le mois de mars dernier, l'éditeur dit avoir comptabilisé 168,8 millions d'utilisateurs uniques, +64% en un an) puis Android et iOS sont arrivés avec WebKit, Microsoft met les bouchées doubles avec Windows Phone et Mozilla tente de se faire une place.
Devant le succès rencontré par WebKit et malgré une solide présence sur les mobiles, Opera redoute de voir son navigateur marginalisé, d'autant plus si des développeurs s'en tiennent à cibler uniquement WebKit dans leur code. L'éditeur a donc décidé «d'aliaser», dans l'outil d'émulation d'Opera Mobile, une série de propriétés CSS utilisées avec le préfixe webkit, afin qu'elles pointent vers la fonction équivalente dans Opera. Dès lors, ce dernier ne sera pas pénalisé sur des sites dont il sait pourtant interpréter les CSS. Mozilla pourrait faire de même, mais Microsoft pour sa part l'a exclu.
Faruk Ateş, lui-même développeur, récuse cette idée d'une certaine facilité chez ses pairs. De son point de vue, WebKit a pris à un moment clef un ascendant technique sur ses concurrents, en évoluant aussi plus vite. Ensuite les Mozilla, Microsoft et Opera, toujours de son point de vue, n'ont pas suffisamment investi dans la mise au point d'outils open source pour aider les développeurs à produire un bon code CSS qui permettent aujourd'hui d'éviter ces problèmes de fragmentation.