Développé à l'origine pour les Tablet PC, SketchBook Pro est porté sur Mac à la mi-2004. À l'époque, Alias le facture 179 $. Son interface plein écran, palettes et menus rotatifs et angulaires va inspirer d'autres logiciels de dessins, dont ArtRage. Quelques années plus tard, désormais sous la bannière d'Autodesk, SketchBook revient aux écrans tactiles avec SketBook Mobile pour iPhone, puis pour iPad. Avec le Mac App Store, SketchBook Pro ramène quelques innovations de la version iOS sur le Mac, à commencer par un prix plus serré : la version Express est gratuite, la version standard coûte 62,99 € (79 € sur la boutique en ligne d'Autodesk). La version gratuite est dotée de moins d'outils, ne supporte pas les fichiers PSD, limite le nombre de calques et les aplatit à la sauvegarde et, enfin, limite la définition du fichier sauvegardé : c'est une démonstration de l'interface et pas grand-chose de plus.
Celui qui ne connaît pas l'interface de SketchBook devra prendre quelques minutes pour l'apprivoiser : elle se base sur le principe des menus circulaires. Il suffit d'appuyer sur élément pour qu'apparaissent les sous éléments sous la forme d'un cercle : il suffit de déplacer son curseur vers la fonction désirée pour le sélectionner. Une fois les habitudes prises, on effectue très vite certains réglages, sans même regarder : il suffit de faire le geste pour aller chercher un élément de menu. Évidemment, tablette tactile conseillée, voire obligatoire.
Il serait compliqué d'énumérer les fonctions de SketchBook, qui est un peu plus flexible et complet qu'ArtRage, sans avoir la malléabilité de Corel Painter ou maintenant des brosses de Photoshop. Reste que les brosses, pinceaux, stylos, marqueurs, etc., sont facilement personnalisables, et que l'on peut créer ses propres outils (taille, opacité, sensibilité à la pression…), que l’on peut regrouper et exporter.
Parmi les quelques outils à retenir, notons la présence de calques, qui permettent de travailler comme sur papier (y compris de décalquer une image importée), mais ouvrent aussi des perspectives créatives grâce aux modes de fusion, même si leur nombre est (très) limité. L'outil de symétrie permet aussi de s'amuser un peu : il peut-être utile pour certains portraits, pour l'architecture, et la symétrie horizontale aide par exemple à la création de panoramas (avec un reflet dans l'eau). Enfin, les outils comme la règle ou l'ellipse permettent de conserver la sensation tactile de la tablette (contrôle de la pression, du débit, de l'épaisseur du très), tout en tirant parti de la rigueur de l'ordinateur (précision du tracé, contraint par l'outil), ouvrant là encore de belles possibilités.
Sur des configurations un peu serrées, on note quelques ralentissements au bout d'une cinquantaine de coups de brosse : l'historique mis en mémoire pour permettre l'annulation de tracés semble avoir un fort impact sur le mémoire vive du Mac. SketchBook Pro reste un logiciel de dessin pur et dur pour les gens qui aiment gribouiller sur papier : la manipulation et la courbe d'apprentissage sont peut-être un peu moins évidentes que sur la version Mobile, plus « immédiate » grâce au dessin avec le doigt. Mais une fois les bases du logiciel absorbées, on s'amuse…
Celui qui ne connaît pas l'interface de SketchBook devra prendre quelques minutes pour l'apprivoiser : elle se base sur le principe des menus circulaires. Il suffit d'appuyer sur élément pour qu'apparaissent les sous éléments sous la forme d'un cercle : il suffit de déplacer son curseur vers la fonction désirée pour le sélectionner. Une fois les habitudes prises, on effectue très vite certains réglages, sans même regarder : il suffit de faire le geste pour aller chercher un élément de menu. Évidemment, tablette tactile conseillée, voire obligatoire.
Il serait compliqué d'énumérer les fonctions de SketchBook, qui est un peu plus flexible et complet qu'ArtRage, sans avoir la malléabilité de Corel Painter ou maintenant des brosses de Photoshop. Reste que les brosses, pinceaux, stylos, marqueurs, etc., sont facilement personnalisables, et que l'on peut créer ses propres outils (taille, opacité, sensibilité à la pression…), que l’on peut regrouper et exporter.
Parmi les quelques outils à retenir, notons la présence de calques, qui permettent de travailler comme sur papier (y compris de décalquer une image importée), mais ouvrent aussi des perspectives créatives grâce aux modes de fusion, même si leur nombre est (très) limité. L'outil de symétrie permet aussi de s'amuser un peu : il peut-être utile pour certains portraits, pour l'architecture, et la symétrie horizontale aide par exemple à la création de panoramas (avec un reflet dans l'eau). Enfin, les outils comme la règle ou l'ellipse permettent de conserver la sensation tactile de la tablette (contrôle de la pression, du débit, de l'épaisseur du très), tout en tirant parti de la rigueur de l'ordinateur (précision du tracé, contraint par l'outil), ouvrant là encore de belles possibilités.
Sur des configurations un peu serrées, on note quelques ralentissements au bout d'une cinquantaine de coups de brosse : l'historique mis en mémoire pour permettre l'annulation de tracés semble avoir un fort impact sur le mémoire vive du Mac. SketchBook Pro reste un logiciel de dessin pur et dur pour les gens qui aiment gribouiller sur papier : la manipulation et la courbe d'apprentissage sont peut-être un peu moins évidentes que sur la version Mobile, plus « immédiate » grâce au dessin avec le doigt. Mais une fois les bases du logiciel absorbées, on s'amuse…