En juillet dernier, Apple postait une offre d'emploi pour « un ingénieur logiciel niveau senior pour […] aider à créer une nouvelle fonction révolutionnaire au sein même des fondations de Mac OS X » (lire : Mac OS X : un job pour un rouage «révolutionnaire»). Pour Patently Apple, c'est certain, une des toutes dernières demandes de brevets d'Apple y fait écho : elle décrit un système d'interfaces virtuelles pour des ordinateurs sous Mac OS X utilisant un écran tactile.
Apple part du constat que sur un ordinateur de bureau, on utilise le couple clavier / dispositif de pointage, qu'il faut naviguer entre les deux, et que le déplacement de la plupart des dispositifs de pointage (souris, trackpads, etc.) est relatif et non absolu (à l'exception notable des tablettes graphiques). Au contraire, sur un écran tactile, on pointe du doigt la partie de l'interface avec laquelle on souhaite interagir (on ne peut pas faire de pointage plus absolu), et le clavier n'est affiché que lorsqu'il est requis.
L'idée du brevet est de mélanger les deux types d'entrées, physiques et virtuelles, pour améliorer la facilité d'utilisation des interfaces des OS de bureau, sans pour autant perdre l'efficacité du bon vieux clavier physique par exemple. Dans le cas le plus simple, on pourrait par exemple « projeter » son trackpad sur l'écran, pour interagir de manière tactile certes, mais avec une plus grande précision.
Mais l'essentiel de ce brevet est la description d'une surface d'interaction sous la forme d'un espace 2D ou 3D. Ces sortes de plateaux, à défaut de pouvoir les nommer autrement, peuvent représenter des éléments d'interface comme des fenêtres, mais aussi des documents, des dossiers, des contrôles de lecture, etc. Un élément 2D pourrait se transformer en élément 3D : on pourrait saisir un clip vidéo posé sur un espace 2D, interagir avec lui pour lancer la lecture, qui se ferait dans un espace 3D. Ces plateaux seraient des formes d'interaction supplémentaires et adaptées à une manipulation aux doigts.
On pourrait aussi mélanger cette représentation dans l'espace avec des interfaces d'entrée physiques. On pourrait ainsi se servir du trackpad d'un ordinateur portable pour modifier le comportement de ces plateaux pendant que l'autre main les manipulerait sur l'écran tactile. Certains concepts décrits sont un peu plus complexes à décrire, mais on pourrait tout simplement les résumer en expliquant qu'Apple montre là des possibilités d'hybrider interfaces classiques et interfaces tactiles dans un environnement mélangeant 2D et 3D. Si on pensait que Mac OS X manquait d'innovation, on sera peut-être servi dans le futur…
Apple part du constat que sur un ordinateur de bureau, on utilise le couple clavier / dispositif de pointage, qu'il faut naviguer entre les deux, et que le déplacement de la plupart des dispositifs de pointage (souris, trackpads, etc.) est relatif et non absolu (à l'exception notable des tablettes graphiques). Au contraire, sur un écran tactile, on pointe du doigt la partie de l'interface avec laquelle on souhaite interagir (on ne peut pas faire de pointage plus absolu), et le clavier n'est affiché que lorsqu'il est requis.
L'idée du brevet est de mélanger les deux types d'entrées, physiques et virtuelles, pour améliorer la facilité d'utilisation des interfaces des OS de bureau, sans pour autant perdre l'efficacité du bon vieux clavier physique par exemple. Dans le cas le plus simple, on pourrait par exemple « projeter » son trackpad sur l'écran, pour interagir de manière tactile certes, mais avec une plus grande précision.
Mais l'essentiel de ce brevet est la description d'une surface d'interaction sous la forme d'un espace 2D ou 3D. Ces sortes de plateaux, à défaut de pouvoir les nommer autrement, peuvent représenter des éléments d'interface comme des fenêtres, mais aussi des documents, des dossiers, des contrôles de lecture, etc. Un élément 2D pourrait se transformer en élément 3D : on pourrait saisir un clip vidéo posé sur un espace 2D, interagir avec lui pour lancer la lecture, qui se ferait dans un espace 3D. Ces plateaux seraient des formes d'interaction supplémentaires et adaptées à une manipulation aux doigts.
On pourrait aussi mélanger cette représentation dans l'espace avec des interfaces d'entrée physiques. On pourrait ainsi se servir du trackpad d'un ordinateur portable pour modifier le comportement de ces plateaux pendant que l'autre main les manipulerait sur l'écran tactile. Certains concepts décrits sont un peu plus complexes à décrire, mais on pourrait tout simplement les résumer en expliquant qu'Apple montre là des possibilités d'hybrider interfaces classiques et interfaces tactiles dans un environnement mélangeant 2D et 3D. Si on pensait que Mac OS X manquait d'innovation, on sera peut-être servi dans le futur…