Selon Liu Chuanzhi, fondateur et président de Lenovo, Apple passe complètement à côté du marché chinois. Chuanzhi sait de quoi il parle : Lenovo, qui a acquis la division PC d'IBM, est numéro 1 du marché chinois, avec 30 % de parts de marché.
« Nous avons de la chance que Steve Jobs ait un si mauvais caractère et ne s'intéresse pas à la Chine. Si Apple portait la même attention aux consommateurs chinois que nous, nous aurions des problèmes ». L'iPhone est un des rares produits Apple à avoir fait une percée en Chine, mais il se vend beaucoup mieux sous le manteau que chez China Unicom, opérateur qui le vend plus cher que le marché gris.
Apple se prépare à ouvrir sa nouvelle boutique à Shanghai (lire : L'Apple Store de Shanghai se drape de rouge), et compte bien en ouvrir 25 d'ici la fin 2011 : la Chine fait donc bien partie des objectifs de la firme de Cupertino, même s'il sera compliqué d'attaquer ce marché très particulier.
Le PDG de Lenovo croit d'ailleurs que son LePhone, premier téléphone de la marque, a de quoi concurrencer l'iPhone, justement parce qu'il est taillé sur mesure pour le marché chinois.
Il croît aussi que la Chine finira par remplacer les Etats-Unis dans leur rôle d'avant-poste des nouvelles technologies et de créateur de tendances, d'abord parce que les acteurs américains du secteur devront se plier aux goûts du consommateur chinois pour trouver de nouveaux relais de croissance. Mais Liu Chuanzhi reconnaît qu'Apple pourrait tout de même forcer la porte et les fenêtres de la Chine sans s'y adapter, tant la firme de Cupertino défie toute logique : « Steve Jobs est un génie. Il est l'exception à ma règle ».
« Nous avons de la chance que Steve Jobs ait un si mauvais caractère et ne s'intéresse pas à la Chine. Si Apple portait la même attention aux consommateurs chinois que nous, nous aurions des problèmes ». L'iPhone est un des rares produits Apple à avoir fait une percée en Chine, mais il se vend beaucoup mieux sous le manteau que chez China Unicom, opérateur qui le vend plus cher que le marché gris.
Apple se prépare à ouvrir sa nouvelle boutique à Shanghai (lire : L'Apple Store de Shanghai se drape de rouge), et compte bien en ouvrir 25 d'ici la fin 2011 : la Chine fait donc bien partie des objectifs de la firme de Cupertino, même s'il sera compliqué d'attaquer ce marché très particulier.
Le PDG de Lenovo croit d'ailleurs que son LePhone, premier téléphone de la marque, a de quoi concurrencer l'iPhone, justement parce qu'il est taillé sur mesure pour le marché chinois.
Il croît aussi que la Chine finira par remplacer les Etats-Unis dans leur rôle d'avant-poste des nouvelles technologies et de créateur de tendances, d'abord parce que les acteurs américains du secteur devront se plier aux goûts du consommateur chinois pour trouver de nouveaux relais de croissance. Mais Liu Chuanzhi reconnaît qu'Apple pourrait tout de même forcer la porte et les fenêtres de la Chine sans s'y adapter, tant la firme de Cupertino défie toute logique : « Steve Jobs est un génie. Il est l'exception à ma règle ».