Finalement, il y a encore quelques années, "aller sur Internet", c'était utiliser le mail, surfer sur divers sites ou chatter en ligne grâce à des logiciels de messagerie instantanée. Le Web 2.0 a bouleversé la donne. Depuis quelque temps maintenant, il est presque difficile de ne pas publier ses photos sur Flickr et de suivre celle de ses contacts, de ne pas se livrer au microblogging avec Twitter, de ne pas étendre son réseau social avec Facebook, ou, tout simplement, de ne pas suivre une foultitude de flux RSS, avec Google Reader notamment. Autant d'applications qui font qu'on peut avoir un peu de mal à s'y retrouver.
EventBox [1.0ß - 3,9 Mo - Mac OS X 10.5 - US - 15 $ (pendant la bêta) / 20 $ ensuite] est là, justement, pour aider l'internaute branché à garder le contrôle. Le logiciel regroupe dans une seule interface Facebook, Flickr, Twitter, Google Reader, Reddit et une gestion simple des flux RSS. L'avantage ? Ne plus avoir à passer d'un site (voire d'une application dédiée) à l'autre.
Première chose importante : EventBox fonctionne dans les deux sens. Il permet certes de consulter les photos de ses amis Flickr, mais aussi de poster les siennes, de consulter le "statut" de ses contacts Facebook, mais aussi de mettre son propre Facebook à jour. Avec ce logiciel, on peut, à la limite, ne plus lancer son navigateur Internet.
La configuration de chaque module est des plus simples. EventBox se charge d'entrer en communication avec le service en question et l'utilisateur n'a qu'à saisir identifiant et mot de passe. Cela fait, le programme établit la communication avec le ou les services (parce qu'on n'est pas obligé, heureusement, d'utiliser tous les modules).
On peut alors se concentrer, par exemple, sur son Facebook.
On y retrouve les messages de ses contacts, les siens aussi, les images publiées, par soi ou par les autres et les statuts de chacun. À chaque fois, une indication est donnée sur le moment de la publication (capture ci-dessous), un lien permet d'accéder depuis le navigateur par défaut vers la page concernée, un petit drapeau cliquable permet de marquer le message. Si l'élément contient une photo, on peut agrandir cette dernière. Diverses actions sont encore possibles comme, et c'est assez intéressant, de "twitter" justement l'élément sélectionné, c'est-à-dire de le balancer sur l'autre réseau, pas concurrent, mais presque, Twitter (et pour rappel : MacGeneration sur Twitter).
Et chacun des modules reprend plus ou moins le même principe. Le module Google Reader est particulièrement intéressant. A priori, on retrouve exactement la même chose que dans son navigateur préféré, mais il a déjà pour lui qu'on peut régler dans les préférences la fréquence de rafraîchissement (entre une minute et douze heures), qu'on peut demander à être alerté par un son de l'arrivée d'un nouvel article, que l'icône du Dock rebondisse et qu'une notification Growl s'affiche (une fenêtre semi-transparente). En plus, chacun des articles reprend le favicon du site le cas échéant.
En outre, on peut aussi définir la taille de l'extrait RSS. Si on est intéressé par tel ou tel extrait, il suffit de cliquer dessus pour que le contenu original s'affiche dans la fenêtre du logiciel, en dessous de la liste des articles
Pour le reste, le fonctionnement de Google Reader dans EventBox ou dans un navigateur Internet est identique dans la mesure où on peut demander dans les préférences à ce que le simple fait de dérouler la liste des nouveaux articles les marque automatiquement comme lus.
Cette grande flexibilité, on la retrouve pour la plupart des modules proposés. Pour Twitter, par exemple, on peut consulter dans une seule fenêtre l'ensemble de ses contacts et de ses propres interventions, on peut aussi se contenter de n'afficher que les réponses qu'on a pu rédiger, les messages qu'on a pu envoyer ou ses seuls favoris.
Mais, évidemment, ce qui fait tout l'intérêt d'EnventBox, c'est de ne pas avoir à passer d'un module à un autre, c'est de se placer par exemple dans la boîte "Unread" pour lire le fil complet des messages dont on n'a pas encore découvert la teneur, qu'ils soient un flux RSS géré par EventBox lui-même ou par Google Reader, qu'ils soient les nouveaux posts de ses amis sur Flickr ou sur Facebook, etc. On peut aussi préférer lire tous les messages récents, de quelque service qu'ils viennent. Et, évidemment, un dossier "Flagged" permet de retrouver tous les articles qu'on aura marqués d'un petit drapeau lors de sa consultation.
Enfin le HUD, c'est-à-dire cette fenêtre semi-transparente, renforce encore l'intérêt du programme. EventBox n'est pas au premier plan ? On est en train de rédiger un article sur un logiciel intéressant, un courrier essentiel ? Mais on ne veut pour autant pas perdre le fil, on veut rester au courant : la palette qui s'affiche permet de savoir ce qui se passe. Elle disparaît comme on le veut : automatiquement (après un délai qu'on a soi-même défini), manuellement, il suffit de cliquer sur la petite croix en haut à gauche. Pratique.
Paradoxalement, pourtant, cette même fenêtre semi-transparente peut vite devenir envahissante. Pour peu qu'on ait défini un rafraîchissement trop fréquent, elle vient vite s'imposer à l'utilisateur du Mac.
Ainsi, EventBox est l'un de ces logiciels qui sentent très fort le Web 2.0. Il est de ceux qui peuvent intéresser l'internaute abonné à différents réseaux sociaux. Les développeurs ont d'ailleurs fait des choix qui font que le programme propose en fait un assez large éventail d'applications assez différentes les unes des autres, même si toutes elles sont sous-tendues par cette "philosophie" du web participatif.
EventBox [1.0ß - 3,9 Mo - Mac OS X 10.5 - US - 15 $ (pendant la bêta) / 20 $ ensuite] est là, justement, pour aider l'internaute branché à garder le contrôle. Le logiciel regroupe dans une seule interface Facebook, Flickr, Twitter, Google Reader, Reddit et une gestion simple des flux RSS. L'avantage ? Ne plus avoir à passer d'un site (voire d'une application dédiée) à l'autre.
La configuration de chaque module est des plus simples. EventBox se charge d'entrer en communication avec le service en question et l'utilisateur n'a qu'à saisir identifiant et mot de passe. Cela fait, le programme établit la communication avec le ou les services (parce qu'on n'est pas obligé, heureusement, d'utiliser tous les modules).
On peut alors se concentrer, par exemple, sur son Facebook.
On y retrouve les messages de ses contacts, les siens aussi, les images publiées, par soi ou par les autres et les statuts de chacun. À chaque fois, une indication est donnée sur le moment de la publication (capture ci-dessous), un lien permet d'accéder depuis le navigateur par défaut vers la page concernée, un petit drapeau cliquable permet de marquer le message. Si l'élément contient une photo, on peut agrandir cette dernière. Diverses actions sont encore possibles comme, et c'est assez intéressant, de "twitter" justement l'élément sélectionné, c'est-à-dire de le balancer sur l'autre réseau, pas concurrent, mais presque, Twitter (et pour rappel : MacGeneration sur Twitter).
Et chacun des modules reprend plus ou moins le même principe. Le module Google Reader est particulièrement intéressant. A priori, on retrouve exactement la même chose que dans son navigateur préféré, mais il a déjà pour lui qu'on peut régler dans les préférences la fréquence de rafraîchissement (entre une minute et douze heures), qu'on peut demander à être alerté par un son de l'arrivée d'un nouvel article, que l'icône du Dock rebondisse et qu'une notification Growl s'affiche (une fenêtre semi-transparente). En plus, chacun des articles reprend le favicon du site le cas échéant.
En outre, on peut aussi définir la taille de l'extrait RSS. Si on est intéressé par tel ou tel extrait, il suffit de cliquer dessus pour que le contenu original s'affiche dans la fenêtre du logiciel, en dessous de la liste des articles
Pour le reste, le fonctionnement de Google Reader dans EventBox ou dans un navigateur Internet est identique dans la mesure où on peut demander dans les préférences à ce que le simple fait de dérouler la liste des nouveaux articles les marque automatiquement comme lus.
Cette grande flexibilité, on la retrouve pour la plupart des modules proposés. Pour Twitter, par exemple, on peut consulter dans une seule fenêtre l'ensemble de ses contacts et de ses propres interventions, on peut aussi se contenter de n'afficher que les réponses qu'on a pu rédiger, les messages qu'on a pu envoyer ou ses seuls favoris.
Mais, évidemment, ce qui fait tout l'intérêt d'EnventBox, c'est de ne pas avoir à passer d'un module à un autre, c'est de se placer par exemple dans la boîte "Unread" pour lire le fil complet des messages dont on n'a pas encore découvert la teneur, qu'ils soient un flux RSS géré par EventBox lui-même ou par Google Reader, qu'ils soient les nouveaux posts de ses amis sur Flickr ou sur Facebook, etc. On peut aussi préférer lire tous les messages récents, de quelque service qu'ils viennent. Et, évidemment, un dossier "Flagged" permet de retrouver tous les articles qu'on aura marqués d'un petit drapeau lors de sa consultation.
Enfin le HUD, c'est-à-dire cette fenêtre semi-transparente, renforce encore l'intérêt du programme. EventBox n'est pas au premier plan ? On est en train de rédiger un article sur un logiciel intéressant, un courrier essentiel ? Mais on ne veut pour autant pas perdre le fil, on veut rester au courant : la palette qui s'affiche permet de savoir ce qui se passe. Elle disparaît comme on le veut : automatiquement (après un délai qu'on a soi-même défini), manuellement, il suffit de cliquer sur la petite croix en haut à gauche. Pratique.
Paradoxalement, pourtant, cette même fenêtre semi-transparente peut vite devenir envahissante. Pour peu qu'on ait défini un rafraîchissement trop fréquent, elle vient vite s'imposer à l'utilisateur du Mac.
Ainsi, EventBox est l'un de ces logiciels qui sentent très fort le Web 2.0. Il est de ceux qui peuvent intéresser l'internaute abonné à différents réseaux sociaux. Les développeurs ont d'ailleurs fait des choix qui font que le programme propose en fait un assez large éventail d'applications assez différentes les unes des autres, même si toutes elles sont sous-tendues par cette "philosophie" du web participatif.