Mitchell Baker présidente de la Fondation Mozilla a apporté son commentaire quant à l'arrivée de Chrome le navigateur de Google. Son billet suit celui de son successeur au poste de CEO de Mozilla, John Lilly (billets tous deux traduits par Tristan Nitot le patron de Mozilla en Europe).
Le ton est avant tout confraternel, Baker souligne que l'arrivée de Google sur ce marché valide la stratégie qu'a été celle de Mozilla, celle de vouloir proposer une alternative à Internet Explorer.
Mais à chaque fois que Baker énonce les principes qui règlent le développement de Firefox, on voit en creux les critiques adressées à ce géant de l'Internet qu'est devenu Google et qui fête ses dix ans aujourd'hui. Extraits :
En clair, s'il fallait résumer l'analyse (voire la mise en garde ?) de Baker : Chrome est le navigateur de Google, Firefox est celui des Internautes.
En plus des considérations techniques, il semble bien que c'est sur cette ligne de démarcation que la Fondation Mozilla souhaite camper pour souligner la grande différence entre ces deux navigateurs open source.
Le ton est avant tout confraternel, Baker souligne que l'arrivée de Google sur ce marché valide la stratégie qu'a été celle de Mozilla, celle de vouloir proposer une alternative à Internet Explorer.
"Google a annoncé qu'il allait lancer son propre navigateur, ce qui valide encore que cet outil appelé navigateur soit fondamental. Notre première grande bataille, celle de la pertinence de notre produit et son acceptation, a été gagnée."
Mais à chaque fois que Baker énonce les principes qui règlent le développement de Firefox, on voit en creux les critiques adressées à ce géant de l'Internet qu'est devenu Google et qui fête ses dix ans aujourd'hui. Extraits :
"Mozilla existe pour construire des parties d'Internet où le bénéfice de chaque individu et de la société sont ce qui importe. […] En tant qu'organisation à but non lucratif nous sommes structurés, d'un point de vue légal et opérationnel, pour ceci, et uniquement ceci."
"Chacun de nous va vivre dans un monde où notre identité et nos actions en ligne sont très importantes, et ce, de plus en plus. Chacun de nous devrait être capable de participer à la création de ceci. Participer, certes, mais de la façon qui nous importe, pas seulement de la façon qu'on veut bien nous laisser."
En clair, s'il fallait résumer l'analyse (voire la mise en garde ?) de Baker : Chrome est le navigateur de Google, Firefox est celui des Internautes.
En plus des considérations techniques, il semble bien que c'est sur cette ligne de démarcation que la Fondation Mozilla souhaite camper pour souligner la grande différence entre ces deux navigateurs open source.