En présentant un peu par surprise le Mac Pro, Apple vient de boucler sa transition vers Apple Silicon. Si l’on met le refurb de côté, il n’y a plus un Mac au catalogue équipé d’un processeur Intel.
C’est également la fin d’une transition initiée en 2010 avec le tout premier iPad et l’iPhone 4 : tous les appareils de sa gamme, de l’Apple Watch au Mac Pro en passant par l’iPhone, embarquent désormais un système sur puce conçu par Apple. Cette transition-là aura duré un peu plus de 13 ans. Si à l’époque, on savait qu’Apple avait des ambitions en ce qui concerne la conception de puces, il était difficile d’imaginer alors qu’elle pourrait aller si loin dans cette démarche et supplanter à ce point la concurrence.
Jusqu’à présent, cette approche a permis non seulement au Californien d’avoir un véritable avantage technologique, mais accessoirement d’augmenter ses marges. Il n’y a qu’à voir l’élasticité des prix de la gamme MacBook Air pour s’en convaincre.
Reste que si Apple conçoit elle-même ses puces, elle reste toujours dépendante. De ce point de vue, TSMC a quelque part remplacé Intel même si Apple pourrait très bien confier la production de ses puces à un …