Si le nom de Docker ne vous dit rien, c’est probablement parce que vous ne gérez pas des serveurs ou des services web au quotidien. Ce programme s’est imposé ces trois dernières années pour simplifier le déploiement d’applications web. Grâce à lui, on peut créer des environnements complets dans un container que l’on peut ensuite déployer sur n’importe quel serveur tournant sous Linux.
L’idée est de créer une couche d’abstraction supplémentaire et d’isoler totalement une application pour simplifier les déploiements. D’autres solutions similaires existent, mais l’avantage de Docker par rapport à ses concurrents, c’est qu’il n’est pas question de virtualiser un système d’exploitation complet. La séparation se fait au niveau de l’application et le moteur de Docker se charge de gérer les différents containers et de faire le lien avec le noyau Linux.
Docker fonctionne aussi sur macOS et Windows, mais jusque-là, il fallait passer par une vraie machine virtuelle (VirtualBox en l’occurrence) pour installer Linux. Désormais, on peut installer un logiciel qui offre un accès à toutes les fonctions de Docker sans machine virtuelle. Sur le système d’Apple, c’est l’hyperviseur natif qui est exploité et on a un logiciel natif et sandboxé. L’installation est ainsi plus simple et surtout plus légère qu’avant.
Une fois installée, l’application prend place dans la barre des menus, mais cette interface sert surtout à contrôler que tout va bien. Pour le reste, il faut toujours en passer par le terminal, mais on peut aussi installer Kinematic, une interface de contrôle entièrement visuelle. Dans ce cas de figure, on peut gérer ses containers et créer un environnement prêt à être déployé en quelques secondes.
Docker reste encore en bêta, que ce soit pour macOS ou pour Windows. Mais le logiciel a déjà été testé par des milliers de développeurs et sysadmins et on devrait pouvoir l’utiliser dès aujourd’hui sans problème majeur. De toute manière, tous ces outils restent gratuits et libres.
Pour installer Docker sur son Mac, il faut faire attention à quelques prérequis : l’ordinateur doit être suffisamment récent, il faut OS X Yosemite au minimum et VirtualBox doit être à jour.