Processeurs Sandy Bridge, connectique Thunderbolt, SSD, ce sont des éléments que l'on commence à bien connaître, ensemble ou séparément, sur de nombreux Mac. Mettez le tout dans un seul et même iMac, et vous obtenez une véritable bombe.
Un iMac au prix d'un Mac Pro
La configuration que nous testons aujourd'hui représente le haut de la gamme iMac : écran 27" bien sûr, 4 Go de mémoire vive DDR3 à 1 333 MHz, un processeur Intel Core i7 quadricœur à 3,4 GHz, une carte graphique AMD Radeon HD 6970M avec 1 Go de mémoire GDDR5, un disque dur 1 To et un SSD 256 Go. On pourrait évidemment mettre plus de RAM, pousser le disque à 2 To ou la carte graphique à 2 Go, mais en l'état, cette configuration coûte la bagatelle de 2 699 € — 300 € de plus que le Mac Pro « de base ».
Cet iMac est d'abord… oui, un iMac. Les problèmes restent donc les mêmes : un écran parfois un peu trop brillant et un peu trop lumineux, un lecteur de cartes SD un peu trop près du lecteur SuperDrive… Cette nouvelle génération offre cependant de nombreuses petites nouveautés : la webcam est désormais capable de filmer en HD 720p (même si la qualité est plus que moyenne) alors que les ports USB 2.0 (4) et FireWire 800 (1) sont rejoints par des ports Thunderbolt (2). De même, les disques sont désormais reliés en SATA III (débit théorique maximal de 6 Gb/s, le SuperDrive reste en SATA II), et la carte WiFi est reliée à trois antennes, ce qui permet à l'iMac 2011 d'utiliser le WiFi 802.11n trois canaux à 450 Mb/s.
La présence de deux ports Thunderbolt permet de relier l'iMac 27" à deux écrans externes. Vous n'aurez aucun problème à relier deux Apple Cinema Display 27" : utilisez deux câbles mini-DisplayPort (même connectique que le Thunderbolt), et tout fonctionnera… sur 81 pouces de diagonale. Si vous utilisez un écran d'une autre marque ou un ancien écran Apple, il vous faudra utiliser un adaptateur : vos adaptateurs VGA, DVI, HDMI vers mini-DisplayPort fonctionnent parfaitement. Le seul problème viendra des écrans 30" : vous devrez utiliser un adaptateur dual-link, un boîtier actif coûtant une centaine d'euros.
Pour le reste, les ports Thunderbolt servent à bien peu : les périphériques utilisant cette nouvelle norme, quoique prometteurs, n'arriveront pas avant le milieu de l'été. Destinés avant tout aux professionnels, leur coût promet d'être prohibitif et leurs usages limités : pour le moment, l'intérêt de ce nouveau connecteur reste limité pour le grand public.
Ce n'est pas le cas des autres chevaux de course de ce nouvel iMac. Le processeur est un Intel Core i7-2600, le plus rapide des Core i7 de deuxième génération. Il dispose de quatre cœurs physiques, reconnus comme huit cœurs logiques (HyperThreading) cadencés à 3,4 GHz. Lorsqu'une application n'utilise pas tous les cœurs mais a besoin de puissance, le processeur peut désactiver des cœurs pour augmenter dynamiquement la fréquence des cœurs restants : il peut ainsi monter jusqu'à 3,8 GHz sur un cœur (Turbo Boost). Le tout avec une enveloppe thermique raisonnable dans cette gamme, 95 W (gravure 32 nm).
Intel fournit aussi le chipset de cet iMac, un Series 6 Z68, le remplaçant du P67 qui avait connu de nombreux problèmes au lancement de la plateforme Sandy Bridge (dégradation des performances du SATA). Ce chipset gère Smart Response, une nouvelle technologie permettant d'utiliser un SSD (jusqu'à 64 Go) comme cache pour le disque dur, à la manière des disques hybrides comme le Seagate Momentus XT. Apple ne fait pas usage de cette fonction : le SSD et le disque dur de cet iMac apparaissent comme deux volumes complètement distincts. Ils sont tous deux reliés en SATA III, ce qui leur permet de s'exprimer à leur plein potentiel.
…pour les performances d'un Mac Pro ?
Ce plein potentiel, pour le SSD, c'est 240 Mb/s. de débit maximal, 160 Mb/s. de débit moyen. C'est bien sans être fulgurant, d'autant que le disque dur de 1 To fourni par Apple (un Western Digital Caviar Black 7200 TPM SATA III à 32 Mo de cache) s'en tire très bien. La grande densité de ses plateaux, son interface SATA III et son cache de 32 Mo lui permettent d'atteindre des débits autour des 120 Mb/s, avec une belle linéarité sur les gros fichiers.
Globalement plus performant, le SSD, disposé dans un logement derrière le SuperDrive, prend l'avantage sur deux domaines : ses temps d'accès et son niveau sonore. Rapide, rapide, rapide, tels sont les trois adjectifs pour décrire ce SSD : solution miracle sur le MacBook Air et les MacBook Pro, il l'est aussi sur l'iMac. Alors que le disque dur gratte et est parfois responsable d'une certaine latence, le SSD permet de démarrer la machine en une poignée de secondes (12 à 14), d'oublier la roue colorée de la mort, et de fluidifier de manière générale les opérations, le tout dans un silence royal accentué par la présence discrète des ventilateurs.
C'est en effet une des grandes surprises de ce modèle : malgré le processeur performant et le climat estival de la période de test, la température de cet iMac Sandy Bridge est restée à des niveaux étonnamment bas. La plupart du temps, la température processeur reste autour des 30 à 35° : le système de ventilation est efficace et les points d'extraction en haut de l'écran et derrière le pied, autrefois brûlants, sont désormais tièdes. Lors d'une exportation Aperture, la température monte à 48°. Un encodage vidéo où les quatre cœurs sont à 100 % pendant 25 minutes ? 55°. Les ventilateurs gardent en permanence le sang-froid de la machine sans pour autant se faire entendre, un contraste saisissant avec la précédente génération (lire : Test de l'iMac 27" Core i5 3,6 GHz) et certains MacBook Pro Sandy Bridge (lire : Test du MacBook Pro 15" Core i7 2 GHz « Thunderbolt » (début 2011)).
Cette discrétion peine à masquer les performances brutes de cet iMac Core i7 : elles atteignent voire dépassent celles de l'essentiel de la gamme Mac Pro. Ce n'est pas la première fois que l'on voit le haut de la gamme iMac rivaliser avec les Mac Pro voire les dépasser, mais c'est la première fois que la différence est si grande et si marquée.
La distinction est claire : sur les tâches courantes, cet iMac Core i7 écrase l'intégralité de la Mac Pro. Il enfonce non seulement son rival direct, le Mac Pro Westmere 2,4 GHz à huit cœurs (3 400 €), mais s'offre même le luxe de rendre minable le Mac Pro Westmere 2,93 GHz douze cœurs, une machine à… 8 300 € ! On ne peut même pas dire que c'est son SSD qui l'avantage : le Mac Pro à douze cœurs a été testé avec son excellent SSD Toshiba 512 Go. C'est donc l'architecture Sandy Bridge qui fait des merveilles, sur les compressions dans le Finder ou les exportations GarageBand ou Aperture. Match quasi-nul sur l'exportation musicale avec XLD.
Même dans le domaine de la vidéo, où le Mac Pro est traditionnellement à l'aise, les processeurs Westmere marquent le pas : on retrouve la balance fine entre la fréquence brute et le nombre de cœurs, qui détermine directement les performances selon les applications. Handrake, par exemple, ne reconnaît que les cœurs logiques : cet iMac se bat donc avec quatre cœurs contre huit cœurs pour le Mac Pro Westmere à 3 400 €. Mais Handbrake ne tire pas parti de toutes les subtilités des processeurs Xeon, alors que la fréquence brute est un élément clef de son fonctionnement : l'iMac, avec deux fois moins de cœurs mais un bon gigahertz de plus que le Mac Pro, domine avec insolence. Il ne peut par contre rien face aux douze cœurs du Mac Pro à 8 300 € : l'écart de fréquence est moins important et largement compensé par l'utilisation de trois fois plus de cœurs.
Les différences très marquées dans les tests Photoshop confirment les profils très différents de ces machines. Le test DHT utilise beaucoup de filtres anciens, si bien que les différences sont gommées au-delà de cinq cœurs (réels et virtuels) : l'iMac prend donc la main avec sa fréquence supérieure. Le test RAT, lui, est beaucoup plus réaliste et simule la retouche d'une photo avec des filtres plus récents : même si Photoshop atteint un plafond de performances avec les configurations massivement multicœurs, les Mac Pro Westmere sont cette fois devant.
Un bel iMac à 2 700 € peut-il mettre au placard des Mac Pro largement plus chers ? Dans la plupart des domaines, oui, et largement : cela montre, encore une fois, l'efficacité de la plateforme Sandy Bridge d'Intel. L'indépendant ayant besoin de puissance pourra donc se tourner vers cet iMac, qui est non seulement l'iMac le plus puissant jamais conçu par Apple, mais est aussi un des Mac les plus puissants de la gamme actuelle. La différence entre ces deux gammes ne se fait donc plus sur la puissance brute, mais sur le concept : l'iMac reste un tout-en-un, contrairement au Mac Pro, qui garde toute sa pertinence par son évolutivité, gage d'une durabilité propre à amortir l'investissement conséquent que représentent les plus grosses configurations. Il reste aussi la machine par excellence de certaines niches, ici pour ses capacités de calcul, là pour la possibilité de lui adjoindre des cartes d'extension.
Reste que l'iMac s'impose plus que jamais comme l'ordinateur à tout faire d'Apple.
© AZ
Un iMac au prix d'un Mac Pro
La configuration que nous testons aujourd'hui représente le haut de la gamme iMac : écran 27" bien sûr, 4 Go de mémoire vive DDR3 à 1 333 MHz, un processeur Intel Core i7 quadricœur à 3,4 GHz, une carte graphique AMD Radeon HD 6970M avec 1 Go de mémoire GDDR5, un disque dur 1 To et un SSD 256 Go. On pourrait évidemment mettre plus de RAM, pousser le disque à 2 To ou la carte graphique à 2 Go, mais en l'état, cette configuration coûte la bagatelle de 2 699 € — 300 € de plus que le Mac Pro « de base ».
Cet iMac est d'abord… oui, un iMac. Les problèmes restent donc les mêmes : un écran parfois un peu trop brillant et un peu trop lumineux, un lecteur de cartes SD un peu trop près du lecteur SuperDrive… Cette nouvelle génération offre cependant de nombreuses petites nouveautés : la webcam est désormais capable de filmer en HD 720p (même si la qualité est plus que moyenne) alors que les ports USB 2.0 (4) et FireWire 800 (1) sont rejoints par des ports Thunderbolt (2). De même, les disques sont désormais reliés en SATA III (débit théorique maximal de 6 Gb/s, le SuperDrive reste en SATA II), et la carte WiFi est reliée à trois antennes, ce qui permet à l'iMac 2011 d'utiliser le WiFi 802.11n trois canaux à 450 Mb/s.
La présence de deux ports Thunderbolt permet de relier l'iMac 27" à deux écrans externes. Vous n'aurez aucun problème à relier deux Apple Cinema Display 27" : utilisez deux câbles mini-DisplayPort (même connectique que le Thunderbolt), et tout fonctionnera… sur 81 pouces de diagonale. Si vous utilisez un écran d'une autre marque ou un ancien écran Apple, il vous faudra utiliser un adaptateur : vos adaptateurs VGA, DVI, HDMI vers mini-DisplayPort fonctionnent parfaitement. Le seul problème viendra des écrans 30" : vous devrez utiliser un adaptateur dual-link, un boîtier actif coûtant une centaine d'euros.
Pour le reste, les ports Thunderbolt servent à bien peu : les périphériques utilisant cette nouvelle norme, quoique prometteurs, n'arriveront pas avant le milieu de l'été. Destinés avant tout aux professionnels, leur coût promet d'être prohibitif et leurs usages limités : pour le moment, l'intérêt de ce nouveau connecteur reste limité pour le grand public.
Ce n'est pas le cas des autres chevaux de course de ce nouvel iMac. Le processeur est un Intel Core i7-2600, le plus rapide des Core i7 de deuxième génération. Il dispose de quatre cœurs physiques, reconnus comme huit cœurs logiques (HyperThreading) cadencés à 3,4 GHz. Lorsqu'une application n'utilise pas tous les cœurs mais a besoin de puissance, le processeur peut désactiver des cœurs pour augmenter dynamiquement la fréquence des cœurs restants : il peut ainsi monter jusqu'à 3,8 GHz sur un cœur (Turbo Boost). Le tout avec une enveloppe thermique raisonnable dans cette gamme, 95 W (gravure 32 nm).
Intel fournit aussi le chipset de cet iMac, un Series 6 Z68, le remplaçant du P67 qui avait connu de nombreux problèmes au lancement de la plateforme Sandy Bridge (dégradation des performances du SATA). Ce chipset gère Smart Response, une nouvelle technologie permettant d'utiliser un SSD (jusqu'à 64 Go) comme cache pour le disque dur, à la manière des disques hybrides comme le Seagate Momentus XT. Apple ne fait pas usage de cette fonction : le SSD et le disque dur de cet iMac apparaissent comme deux volumes complètement distincts. Ils sont tous deux reliés en SATA III, ce qui leur permet de s'exprimer à leur plein potentiel.
…pour les performances d'un Mac Pro ?
Ce plein potentiel, pour le SSD, c'est 240 Mb/s. de débit maximal, 160 Mb/s. de débit moyen. C'est bien sans être fulgurant, d'autant que le disque dur de 1 To fourni par Apple (un Western Digital Caviar Black 7200 TPM SATA III à 32 Mo de cache) s'en tire très bien. La grande densité de ses plateaux, son interface SATA III et son cache de 32 Mo lui permettent d'atteindre des débits autour des 120 Mb/s, avec une belle linéarité sur les gros fichiers.
Globalement plus performant, le SSD, disposé dans un logement derrière le SuperDrive, prend l'avantage sur deux domaines : ses temps d'accès et son niveau sonore. Rapide, rapide, rapide, tels sont les trois adjectifs pour décrire ce SSD : solution miracle sur le MacBook Air et les MacBook Pro, il l'est aussi sur l'iMac. Alors que le disque dur gratte et est parfois responsable d'une certaine latence, le SSD permet de démarrer la machine en une poignée de secondes (12 à 14), d'oublier la roue colorée de la mort, et de fluidifier de manière générale les opérations, le tout dans un silence royal accentué par la présence discrète des ventilateurs.
En plein encodage vidéo.
C'est en effet une des grandes surprises de ce modèle : malgré le processeur performant et le climat estival de la période de test, la température de cet iMac Sandy Bridge est restée à des niveaux étonnamment bas. La plupart du temps, la température processeur reste autour des 30 à 35° : le système de ventilation est efficace et les points d'extraction en haut de l'écran et derrière le pied, autrefois brûlants, sont désormais tièdes. Lors d'une exportation Aperture, la température monte à 48°. Un encodage vidéo où les quatre cœurs sont à 100 % pendant 25 minutes ? 55°. Les ventilateurs gardent en permanence le sang-froid de la machine sans pour autant se faire entendre, un contraste saisissant avec la précédente génération (lire : Test de l'iMac 27" Core i5 3,6 GHz) et certains MacBook Pro Sandy Bridge (lire : Test du MacBook Pro 15" Core i7 2 GHz « Thunderbolt » (début 2011)).
Cette discrétion peine à masquer les performances brutes de cet iMac Core i7 : elles atteignent voire dépassent celles de l'essentiel de la gamme Mac Pro. Ce n'est pas la première fois que l'on voit le haut de la gamme iMac rivaliser avec les Mac Pro voire les dépasser, mais c'est la première fois que la différence est si grande et si marquée.
Les iMac 2011 comparés aux iMac et Mac Pro 2010. Cliquez pour agrandir.
La distinction est claire : sur les tâches courantes, cet iMac Core i7 écrase l'intégralité de la Mac Pro. Il enfonce non seulement son rival direct, le Mac Pro Westmere 2,4 GHz à huit cœurs (3 400 €), mais s'offre même le luxe de rendre minable le Mac Pro Westmere 2,93 GHz douze cœurs, une machine à… 8 300 € ! On ne peut même pas dire que c'est son SSD qui l'avantage : le Mac Pro à douze cœurs a été testé avec son excellent SSD Toshiba 512 Go. C'est donc l'architecture Sandy Bridge qui fait des merveilles, sur les compressions dans le Finder ou les exportations GarageBand ou Aperture. Match quasi-nul sur l'exportation musicale avec XLD.
Un test comme Cinebench montre que les Mac Pro Westmere gardent l'avantage en puissance brute, l'iMac étant au-dessus des Mac Pro Nehalem. L'ensemble de la gamme iMac fait mieux que la gamme Mac Pro côté graphismes, une habitude désormais.
Même dans le domaine de la vidéo, où le Mac Pro est traditionnellement à l'aise, les processeurs Westmere marquent le pas : on retrouve la balance fine entre la fréquence brute et le nombre de cœurs, qui détermine directement les performances selon les applications. Handrake, par exemple, ne reconnaît que les cœurs logiques : cet iMac se bat donc avec quatre cœurs contre huit cœurs pour le Mac Pro Westmere à 3 400 €. Mais Handbrake ne tire pas parti de toutes les subtilités des processeurs Xeon, alors que la fréquence brute est un élément clef de son fonctionnement : l'iMac, avec deux fois moins de cœurs mais un bon gigahertz de plus que le Mac Pro, domine avec insolence. Il ne peut par contre rien face aux douze cœurs du Mac Pro à 8 300 € : l'écart de fréquence est moins important et largement compensé par l'utilisation de trois fois plus de cœurs.
Les différences très marquées dans les tests Photoshop confirment les profils très différents de ces machines. Le test DHT utilise beaucoup de filtres anciens, si bien que les différences sont gommées au-delà de cinq cœurs (réels et virtuels) : l'iMac prend donc la main avec sa fréquence supérieure. Le test RAT, lui, est beaucoup plus réaliste et simule la retouche d'une photo avec des filtres plus récents : même si Photoshop atteint un plafond de performances avec les configurations massivement multicœurs, les Mac Pro Westmere sont cette fois devant.
Un bel iMac à 2 700 € peut-il mettre au placard des Mac Pro largement plus chers ? Dans la plupart des domaines, oui, et largement : cela montre, encore une fois, l'efficacité de la plateforme Sandy Bridge d'Intel. L'indépendant ayant besoin de puissance pourra donc se tourner vers cet iMac, qui est non seulement l'iMac le plus puissant jamais conçu par Apple, mais est aussi un des Mac les plus puissants de la gamme actuelle. La différence entre ces deux gammes ne se fait donc plus sur la puissance brute, mais sur le concept : l'iMac reste un tout-en-un, contrairement au Mac Pro, qui garde toute sa pertinence par son évolutivité, gage d'une durabilité propre à amortir l'investissement conséquent que représentent les plus grosses configurations. Il reste aussi la machine par excellence de certaines niches, ici pour ses capacités de calcul, là pour la possibilité de lui adjoindre des cartes d'extension.
Reste que l'iMac s'impose plus que jamais comme l'ordinateur à tout faire d'Apple.