Il est des logiciels qui rendent la vie amusante, mais qui, au-delà de ce premier apsect permettent aussi d'être créatifs. Comic Life est certainement l'un d'entre eux. Ce programme permet en effet de faire des planches de bandes dessinées ! Pourquoi le faire sur un Mac et non sur une planche à dessin ? En fait, il utilise le style de narration de la bande dessinée pour proposer une mise en page (voire une mise en scène) des photos. De plus, il est bien pensé, bien réalisé, avec une interface intuitive ! Et en cinq minutes, si on a les idées en tête, on réalise sans problème ses premières planches.
Au lancement, apparaît l'unique fenêtre de Comic Life, avec le bandeau d'icônes en haut, le chemin de pages à gauche, la page en cours d'édition au centre et à droite, les modèles prédéfinis et le contenu d'iPhoto. La première impression, bluffante, est l'affichage rapide des vignettes des images de iPhoto (même avec plus de 5000 photos dans la base). Par défaut, c'est toute la photothèque qui s'affiche, mais un menu déroulant permet de filtrer sur l'album voulu. Petit souci : la hiérarchie des albums n'est pas respectée ; tous les albums, albums intelligents et dossiers sont présentés dans une liste unique dans leur ordre d'apparition dans iPhoto, ce qui peut donner une longue liste.
Dans Comic Life, la première chose à faire est de choisir la configuration des cases dans la page (template). Comic Life en propose déjà beaucoup : 16 basiques, 45 de type BD (européenne, manga, comics), 11 originales, 6 en bandes verticales et 10 à superpositions, mais rien ne vous empêche de créer vos propres modèles : il suffit d'en prendre un et de le modifier à l'envi : la disposition de leurs cases et leur éventuelle superposition, mais aussi tous les paramètres pour chaque case, de la couleur de la bordure à la sa forme en passant par l'ombrage ou la couleur de fond....
Petit truc pratique : dès que la case sort des limites imprimables de la page, un bord pointillé rouge apparaît pour rappeler cette limite.
Mais si on veut faire une BD, il est préférable de rester "classique", et de prendre l'un des modèles proposés, ou d'utiliser le générateur de nouvelle page définissant le nombre de lignes et de colonnes de cases.
Une fois la composition de la page décidée, on passe au remplissage des cases par ajout d'une photo par case. La photo est automatiquement centrée et rognée pour tenir dans la case. 6 points verts marquent les bords de la photo ce qui permet au premier coup d'œil de voir le rendu de l'image dans la case et de l'ajuster, soit en retaillant l'image à l'aide de ces points verts, soit en déplaçant l'image avec le point central mis en évidence, soit d'appliquer une rotation avec le bouton à flèches roses.
Un menu contextuel permet de verrouiller l'image, de choisir son alignement dans la case et de choisir si on la conserve rognée ou non. Si on veut plus d'actions, il suffit de cliquer sur l'onglet "détail" dans le cadre de droite et là, aux options du menu contextuel s'ajoutent des fonctions de symétrie, d'ombrage, de filtres en tout genre :
Mais il est dommage que l'option de symétrie ne soit pas directement accessible depuis le menu contextuel.
Le style du fond de la page est également modifiable via l'onglet "Details" (couleur, avec ou sans numéro de page...). À noter que le numéro de page peut être placé en haut, en bas, centré ou latéral, stylé ou non. Il y en a pour tous les goûts !
Pour les images à intégrer, iPhoto n'est pas la seule source possible : on peut insérer une image en la sélectionnant dans le Finder, ou utiliser une source vidéo telle que iSight. Par contre, un simple copier-coller d'une image depuis une autre application ne semble pas possible.
Ensuite, on ajoute le texte, du simple phylactère (la bulle) à l'onomatopée (l'expression d'un son) :
Là aussi le nombre de styles prédéfini donne une idée des richesses du logiciel, surtout qu'il est toujours possible de faire évoluer ces styles et de s'en créer des personnels. Plusieurs options originales et intéressantes, particulièrement sur les onomatopées : la possibilité de modifier l'écartement entre lettres, mais aussi d'ajouter un décalage vertical et/ou horizontal une lettre sur deux !
Au niveau phylactères, la pointe peut se placer où on veut par simple glisser et change harmonieusement de forme en fonction de son emplacement. Les auteurs ont même pensé à permettre l'enchaînement des phylactères, pratique pour construire des discussions entre personnes :
Comic Life ajoute sa propre collection de 7 polices de caractères au système, dont "digitalstrip" qui donne vraiment l'esprit texte de bandes dessinées, police d'ailleurs utilisée pour l'interface du logiciel.
Le problème est que cette police ne sait pas utiliser correctement les caractères non américains comme l'accent :
Ainsi, ici, les accents sont écrits avec la fonte Lucida, et restent en minuscule (à, é) ou, si on les écrit en majuscules (À È), n'ont pas la même police. Dommage. Par contre, le support des phylactères étant basé sur le composant texte de Mac OS X, le correcteur orthographique est présent, et il est même possible d'afficher la règle pour gérer une mise en page compliquée.
Une fois ses planches réalisées, il faut les publier. Comic Life propose de les publier directement sous son compte .mac, mais il est possible de les imprimer, donc d'en faire un fichier PDF, ou alors de l'exporter en simples images (JPG, TIFF, GIF, PNG), placées éventuellement directement dans iPhoto ou dans un film QuickTime, ou alors sous forme de site web, cet export HTML étant le plus séduisant : une page HTML par planche, la planche étant une image JPG dans un cadre au look métal brossé ou gris uni (IPod), contenant 2 boutons "previous" et "next" (très faciles à franciser), et une page de lancement reprenant au format vignette la première planche de l'album. Simple et de bon goût !
Comic Life propose un générateur rapide de planches. Il suffit de désigner l'album iPhoto désiré, la collection de modèles (dans laquelle les ces derniers seront sélectionnés aléatoirement) et la feuille de style, le format de la page, on clique sur "ok", et on obtient une image par case, qu'il ne reste plus qu'à agrémenter de textes.
On notera la présence d'une excellente aide, intégrant même un manuel prêt à être imprimé, ainsi qu'une annulation multi-niveaux, remise à zéro à chaque enregistrement.
Conclusion
Le logiciel semble tout simple au premier abord, ce qui permet de faire rapidement ses premières planches, puis au bout de quelque temps, on s'aperçoit de la richesse des options, ce qui permet alors de réaliser alors toutes sortes de BD, d'illustrations ou d'invitations, dont vous trouverez des exemples sur leur site.
Seul bémol, il n'est disponible qu'en anglais, d'où un souci de caractères accentués mal gérés, mais le caractère intuitif de l'application permet au non-anglophone de l'utiliser sans soucis.
Au lancement, apparaît l'unique fenêtre de Comic Life, avec le bandeau d'icônes en haut, le chemin de pages à gauche, la page en cours d'édition au centre et à droite, les modèles prédéfinis et le contenu d'iPhoto. La première impression, bluffante, est l'affichage rapide des vignettes des images de iPhoto (même avec plus de 5000 photos dans la base). Par défaut, c'est toute la photothèque qui s'affiche, mais un menu déroulant permet de filtrer sur l'album voulu. Petit souci : la hiérarchie des albums n'est pas respectée ; tous les albums, albums intelligents et dossiers sont présentés dans une liste unique dans leur ordre d'apparition dans iPhoto, ce qui peut donner une longue liste.
Dans Comic Life, la première chose à faire est de choisir la configuration des cases dans la page (template). Comic Life en propose déjà beaucoup : 16 basiques, 45 de type BD (européenne, manga, comics), 11 originales, 6 en bandes verticales et 10 à superpositions, mais rien ne vous empêche de créer vos propres modèles : il suffit d'en prendre un et de le modifier à l'envi : la disposition de leurs cases et leur éventuelle superposition, mais aussi tous les paramètres pour chaque case, de la couleur de la bordure à la sa forme en passant par l'ombrage ou la couleur de fond....
Petit truc pratique : dès que la case sort des limites imprimables de la page, un bord pointillé rouge apparaît pour rappeler cette limite.
Mais si on veut faire une BD, il est préférable de rester "classique", et de prendre l'un des modèles proposés, ou d'utiliser le générateur de nouvelle page définissant le nombre de lignes et de colonnes de cases.
Une fois la composition de la page décidée, on passe au remplissage des cases par ajout d'une photo par case. La photo est automatiquement centrée et rognée pour tenir dans la case. 6 points verts marquent les bords de la photo ce qui permet au premier coup d'œil de voir le rendu de l'image dans la case et de l'ajuster, soit en retaillant l'image à l'aide de ces points verts, soit en déplaçant l'image avec le point central mis en évidence, soit d'appliquer une rotation avec le bouton à flèches roses.
Un menu contextuel permet de verrouiller l'image, de choisir son alignement dans la case et de choisir si on la conserve rognée ou non. Si on veut plus d'actions, il suffit de cliquer sur l'onglet "détail" dans le cadre de droite et là, aux options du menu contextuel s'ajoutent des fonctions de symétrie, d'ombrage, de filtres en tout genre :
Mais il est dommage que l'option de symétrie ne soit pas directement accessible depuis le menu contextuel.
Le style du fond de la page est également modifiable via l'onglet "Details" (couleur, avec ou sans numéro de page...). À noter que le numéro de page peut être placé en haut, en bas, centré ou latéral, stylé ou non. Il y en a pour tous les goûts !
Pour les images à intégrer, iPhoto n'est pas la seule source possible : on peut insérer une image en la sélectionnant dans le Finder, ou utiliser une source vidéo telle que iSight. Par contre, un simple copier-coller d'une image depuis une autre application ne semble pas possible.
Ensuite, on ajoute le texte, du simple phylactère (la bulle) à l'onomatopée (l'expression d'un son) :
Là aussi le nombre de styles prédéfini donne une idée des richesses du logiciel, surtout qu'il est toujours possible de faire évoluer ces styles et de s'en créer des personnels. Plusieurs options originales et intéressantes, particulièrement sur les onomatopées : la possibilité de modifier l'écartement entre lettres, mais aussi d'ajouter un décalage vertical et/ou horizontal une lettre sur deux !
Au niveau phylactères, la pointe peut se placer où on veut par simple glisser et change harmonieusement de forme en fonction de son emplacement. Les auteurs ont même pensé à permettre l'enchaînement des phylactères, pratique pour construire des discussions entre personnes :
Comic Life ajoute sa propre collection de 7 polices de caractères au système, dont "digitalstrip" qui donne vraiment l'esprit texte de bandes dessinées, police d'ailleurs utilisée pour l'interface du logiciel.
Le problème est que cette police ne sait pas utiliser correctement les caractères non américains comme l'accent :
Ainsi, ici, les accents sont écrits avec la fonte Lucida, et restent en minuscule (à, é) ou, si on les écrit en majuscules (À È), n'ont pas la même police. Dommage. Par contre, le support des phylactères étant basé sur le composant texte de Mac OS X, le correcteur orthographique est présent, et il est même possible d'afficher la règle pour gérer une mise en page compliquée.
Une fois ses planches réalisées, il faut les publier. Comic Life propose de les publier directement sous son compte .mac, mais il est possible de les imprimer, donc d'en faire un fichier PDF, ou alors de l'exporter en simples images (JPG, TIFF, GIF, PNG), placées éventuellement directement dans iPhoto ou dans un film QuickTime, ou alors sous forme de site web, cet export HTML étant le plus séduisant : une page HTML par planche, la planche étant une image JPG dans un cadre au look métal brossé ou gris uni (IPod), contenant 2 boutons "previous" et "next" (très faciles à franciser), et une page de lancement reprenant au format vignette la première planche de l'album. Simple et de bon goût !
Comic Life propose un générateur rapide de planches. Il suffit de désigner l'album iPhoto désiré, la collection de modèles (dans laquelle les ces derniers seront sélectionnés aléatoirement) et la feuille de style, le format de la page, on clique sur "ok", et on obtient une image par case, qu'il ne reste plus qu'à agrémenter de textes.
On notera la présence d'une excellente aide, intégrant même un manuel prêt à être imprimé, ainsi qu'une annulation multi-niveaux, remise à zéro à chaque enregistrement.
Conclusion
Le logiciel semble tout simple au premier abord, ce qui permet de faire rapidement ses premières planches, puis au bout de quelque temps, on s'aperçoit de la richesse des options, ce qui permet alors de réaliser alors toutes sortes de BD, d'illustrations ou d'invitations, dont vous trouverez des exemples sur leur site.
Seul bémol, il n'est disponible qu'en anglais, d'où un souci de caractères accentués mal gérés, mais le caractère intuitif de l'application permet au non-anglophone de l'utiliser sans soucis.