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Phishing Disney+ & co : stop aux arnaques, protégez vos données 📍

Article sponsorisé

samedi 29 mars à 10:47

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Un e-mail inquiétant, envoyé depuis une adresse personnelle. Un ton faussement rassurant, et ce prétexte désormais classique : votre abonnement Disney+ a expiré. Une seule chose à faire, évidemment, pour éviter de perdre l’accès à vos films et séries préférés : cliquer sur un lien, saisir vos identifiants… et fournir, au passage, vos coordonnées bancaires. La mécanique est bien rodée.

Depuis quelques jours, une campagne de phishing vise les abonnés de Disney+. Elle repose sur une imitation presque parfaite de la plateforme — de la mise en page jusqu’aux formulaires — et vise à récupérer le maximum d’informations personnelles possibles. L’objectif : alimenter des achats frauduleux, ou revendre ces données sur des forums peu fréquentables. Rien de très nouveau, malheureusement. Mais ce qui change, c’est la précision du ciblage.

Recevoir un mail frauduleux qui tombe exactement sur votre abonnement en cours n’est pas qu’une coïncidence. C’est un signal : vos données circulent. Et quelqu’un s’en est servi pour faire de vous une cible crédible. C’est ici que le sujet dépasse la simple vigilance numérique. Car en 2025, éviter de cliquer ne suffit plus. Il faut aussi couper la source.

Vos données personnelles ne devraient pas être un produit

L’un des grands paradoxes d’Internet, c’est que nos données valent cher, mais nous n’en tirons aucun bénéfice. Elles sont collectées par des dizaines d’entreprises que vous ne connaissez pas, regroupées dans des bases de données, puis revendues à d’autres acteurs, parfois douteux. Le tout sans que vous soyez consulté, ni même informé.

Ce marché opaque, ce sont les data brokers qui l’alimentent. Leur métier : collecter des informations sur vous — nom, adresse, adresse email, numéro de téléphone, centres d’intérêt supposés — et les revendre. Parfois pour de la publicité ciblée. Mais parfois aussi à des acteurs bien moins regardants sur l’usage qui en sera fait. C’est par cette porte que s’engouffrent la plupart des campagnes de phishing personnalisées.

Autrement dit, si vous avez reçu un faux mail de Disney+ très bien ciblé, il y a fort à parier que vos données sont déjà là où elles ne devraient pas être.

Incogni : faire le ménage à votre place, et surtout, dans votre dos

Dans ce contexte, un service comme Incogni propose une réponse simple mais puissante : faire valoir vos droits pour que vos données soient supprimées là où elles n’ont rien à faire. Développé par Surfshark, Incogni agit pour vous auprès des courtiers en données.

Il identifie les entreprises qui détiennent vos informations, leur adresse une demande formelle de suppression, et suit les réponses. Sans que vous ayez à envoyer une seule lettre, ni même à savoir qui contacter.

C’est un service discret, mais redoutablement efficace. Et surtout, il vous redonne la main. Car oui, le RGPD et autres réglementations vous protègent — mais dans les faits, rares sont celles et ceux qui vont s’engager seuls dans la jungle administrative pour faire effacer leurs données. Incogni le fait à votre place, de façon automatisée et continue.

Prévention active plutôt que réaction tardive

Ce que montre l’arnaque actuelle visant les abonnés de Disney+, c’est qu’il est déjà trop tard une fois le mail reçu. Les pirates disposent de vos informations, ils vous connaissent assez pour rendre leur message crédible. L’étape suivante, c’est le clic — et ensuite, les dégâts.

Utiliser Incogni, ce n’est pas attendre la prochaine attaque pour réagir. C’est réduire en amont la surface de contact. Moins vos données circulent, moins vous êtes une cible. Moins les hackers savent sur vous, plus leurs tentatives deviennent grossières — et donc faciles à repérer.

Concrètement, une fois inscrit, vous autorisez Incogni à agir en votre nom. Le service identifie les entreprises qui détiennent vos données personnelles — souvent à votre insu — puis leur envoie des demandes légales de suppression. Ces démarches s’appuient sur le RGPD en Europe.

Ensuite, Incogni assure le suivi : il relance, vérifie, et vous tient informé tout au long du processus. Tout est automatisé, mais vous gardez la main, via un tableau de bord clair qui vous montre en temps réel qui a reçu quoi, et qui a répondu.

Un usage responsable du web, ça commence aussi par ça

Protéger sa vie privée en ligne ne signifie pas vivre déconnecté. Il ne s’agit pas de renoncer aux services qu’on aime, ni de se barricader derrière dix VPN. Mais il existe des gestes simples, et des outils efficaces, qui permettent de naviguer avec plus de sérénité. Supprimer ses données des bases des courtiers, c’est un bon début. Et à l’heure où les tentatives d’escroquerie deviennent de plus en plus sophistiquées, ce n’est pas un luxe !

Avec Incogni, ce ménage numérique devient enfin accessible. Automatisé. Légal. Transparent. Et, à vrai dire, salutaire.

Ne laissez pas vos données jouer dans un film d’horreur !

Le phishing façon Disney+ n’est que le dernier exemple d’un problème plus vaste. Celui de la circulation incontrôlée de nos informations. En utilisant un service comme Incogni, vous pouvez commencer à changer cette dynamique. Et remettre un peu d’ordre dans ce qui, aujourd’hui, est devenu un grand bazar numérique.

Pour ceux qui souhaitent passer à l’action, Incogni propose en ce moment une offre spéciale : avec le code promo SWITCHON, l’abonnement annuel tombe à 89,84 €. Une façon simple — et franchement rentable — de faire tourner la protection en continu, toute l’année.

👉 En savoir plus sur Incogni

Sortie de veille : WWDC 2025, l’édition de tous les risques ?

Stéphane Moussie

samedi 29 mars à 08:00

Podcast

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

Inscrivez ces dates dans votre agenda : du 9 au 13 juin se tiendra le plus grand événement Apple de l’année, la WWDC ! Alors que l’on découvrira une palanquée de mises à jour majeures, Apple est attendue au tournant dans plusieurs domaines. Quels sont les enjeux de cette édition 2025 ? On en discute dans cette émission.

Dans le reste de l’actualité, l’AirPods Max va recevoir une amélioration presque inespérée, WhatsApp peut remplacer les applications d’Apple sur votre iPhone et Google va cacher tout le développement d’Android.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

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Bonne écoute et bon week-end !

Pourquoi la France est-elle privée d’AI Overviews par Google ?

Greg Onizuka

vendredi 28 mars à 21:15

Ailleurs

Après Apple et la recopie d’écran en Union européenne, maintenant Google et les AI Overviews pour la France ? En effet, alors que nombre de pays ont droit depuis quelques jours à cette nouveauté dans le fameux moteur de recherche, la France en est étrangement privée, comme le rapporte Numerama.

Il serait facile de penser que c’est juste une limitation due à la langue, mais dans ce cas, pourquoi la Suisse a-t-elle droit à cette nouveauté, dans ses trois langues officielles ? Quasi tous les pays européens peuvent utiliser ces nouvelles suggestions de réponses données par intelligence artificielle, mais pas les français.

Quand la question est posée à la firme de Mountain View, la réponse est sibylline : la fonction n’a pas été lancée en France pour des questions « d’incertitudes juridiques ». RGPD ? DMA ? Que nenni : sinon ces services n’auraient pas été lancés en Union européenne.

Il semble que la réponse soit à trouver du côté des amendes salées envoyées à Google pour le non respect de la loi sur les droits voisins. Selon celle-ci, les agences de presse et autres médias doivent être rétribués quand ils sont cités par un moteur de recherche, et Google s’est longtemps fait tirer l’oreille sur ce sujet.

Après avoir payé 500 millions d’euros en 2021 et encore 250 millions en 2024, il est fort probable que Google marche maintenant sur des œufs dans l’Hexagone. D’autant que supprimer d’office l’affichage des journaux français dans les recherches ne fonctionne pas non plus : le tribunal de commerce de Paris lui a ordonné de les réintégrer dans les résultat, sous peine d’une amende de 900 000 euros par jour... donc dans le doute, pas de doute : la fonction attendra que la justice française indique clairement la marche à suivre.

Quand la reconnaissance faciale vous interdit l’entrée d’un concert pour un post sur les réseaux sociaux

Greg Onizuka

vendredi 28 mars à 20:30

Ailleurs

Alors qu’il devait entrer pour un spectacle à Radio City, un homme s’est soudainement vu refuser l’entrée. Jusque là, rien de très rare dans ce que rapporte The Verge... à moins de regarder précisément la raison de ce refus.

Le fameux t-shirt qui a banni à vie Frank Miller. Image Instagram.

Frank Miller est une personne sans histoire, qui a semble-t-il eu sa petite heure de gloire il y a quelques années : durant un match de la NBA en 2017, Charles Oakley, un ancien joueur de basket, s’est vu viré du stade pour avoir supposément insulté James Dolan, le propriétaire du stade et du club des Knicks, chose qu’il a toujours réfutée.

Surfant sur cette histoire, et montrant son soutien à Charles Oakley, Frank Miller crée un t-shirt « Ban Dolan » (Dégagez Dolan).

Retour en 2025 : Frank Miller se voit donc refuser l’accès à Radio City, et indiquer qu’il en sera de même au Madison Square Garden, au Beacon Theatre, au Sphere et au Chicago Theatre. Point commun de tous ces lieux ? Ils appartiennent tous, vous l’aurez deviné, à James Dolan.

Comment le lien a-t-il été fait avec Frank Miller, et comment a-t-il été remarqué alors qu’il ne portait pas le fameux t-shirt qu’il a créé, et ne l’a jamais porté lui-même ? En 2021 l'un de ses amis est allé voir un match des Knicks en le portant, et s’est vu immédiatement viré du stade. Les équipes de James Dolan sont ensuite remontées jusqu’au créateur du t-shirt, et ont donc décidé de le placer en liste noire.

La suite n’est qu’une question de reconnaissance faciale : tous les lieux appartenant à James Dolan indiquent utiliser la reconnaissance faciale pour identifier les visiteurs, et le visage de Frank Miller a été intégré dans la base de données. Ainsi, son arrivée dans les lieux a été signalée aux gardes, qui l’ont interpelé et lui ont signifié son interdiction d’entrer.

Ce n’est semble-t-il pas la première fois que James Dolan met sur liste noire des personnes l’ayant critiqué. Une avocate travaillant à la défense d’un plaignant contre l’une des entreprises du magnat des affaires s’étant déjà vue interdite d’entrée à Radio City.

Si la reconnaissance faciale pour des raisons de sécurité publique peut avoir des avantages non négligeables, son usage non encadré par une loi stricte peut mener à des dérives telles que celle-ci. Si le législateur ne met pas des limites précises à l’usage de l’intelligence artificielle dans ce cadre, un simple message sur les réseaux sociaux critiquant tel ou tel milliardaire pourrait à l’avenir vous interdire d’entrée dans certains lieux publics...

Apple, Meta : l’Union Européenne aurait prévu des amendes modestes pour limiter les tensions avec Donald Trump

Félix Cattafesta

vendredi 28 mars à 18:45

AAPL

Apple et Meta peuvent serrer les dents : l’Union européenne devrait leur infliger la semaine prochaine une amende pour abus de position dominante. Celle-ci devrait cependant être moins douloureuse que par le passé. Selon les sources de Bloomberg, les régulateurs auraient prévu des punitions relativement modestes afin d’éviter de raviver les tensions avec les États-Unis. Donald Trump a en effet menacé d’imposer des droits de douane à l’UE en cas de sanction « disproportionnée » à l'encontre des entreprises de la tech américaines. La théorie d’amendes minimes avait déjà été avancée par Reuters au début du mois.

Le DMA permet à l’UE d’infliger une amende pouvant aller jusqu'à 10 % du chiffre d'affaires annuel mondial d'une entreprise, soit plusieurs milliards de dollars dans le cas d’Apple. Cependant, l'UE et la Commission européenne auraient en tête un chiffre bien inférieur à ce montant maximal. Apple se verrait tout de même forcée de revoir les règles de son App Store, affirme le Financial Times.

L’année dernière, Apple avait écopé d’une amende de 1,8 milliard d’euros infligée par la Comission européenne. Elle reprochait à Apple d’avoir empêché les plateformes de streaming musical présentes sur l’App Store de pouvoir faire la promotion de leurs abonnement directement dans leur app. Cupertino est toujours sous le coup d’une enquête à ce sujet, dans un cadre ne se limitant pas aux apps de streaming.

Si cette nouvelle amende ne devrait pas être trop salée, elle devrait tout de même être dure à avaler pour Apple. Les sources de Bloomberg indiquent que la douloureuse sera sans doute accompagnée de paiements périodiques. Le DMA autorise en effet l’UE à infliger des amendes allant jusqu’à 5 % du chiffre d’affaires journalier moyen mondial aux entreprises. Si elle venait à être répétée, les dommages pourraient donc se faire sur la réputation d’Apple. Un tel scénario a déjà eu lieu aux Pays-Bas, où Apple s’était vue forcée de payer dix amendes de 5 millions d’euros avant de changer son fusil d’épaule.

Pays-Bas : dixième amende à 5 millions € pour Apple 🆕

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De son côté, Meta pourrait se voir infliger une amende pour la façon dont elle gère les données de ses utilisateurs. Le régulateur suspecte l’entreprise de forcer ses usagers à consentir à ce que leurs données personnelles soient combinées, ce qui est interdit. Elle devrait donc revoir son système d’abonnement payant permettant aux utilisateurs de payer pour ne pas voir leurs données collectées.