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Astuce : macOS Sequoia peut éjecter un DMG quand il n’est plus utilisé

Félix Cattafesta

lundi 18 novembre à 18:00

macOS

macOS Sequoia apporte une petite nouveauté pratique lors de l’installation d’apps provenant d’un DMG. Si vous êtes en train de copier une app ou des fichiers depuis une image disque, il n’y a plus besoin d’attendre avant de l’éjecter. La faire glisser vers la corbeille (ou faire ⌘E) pendant un transfert propose désormais de l’éjecter automatiquement une fois qu’elle ne sera plus utilisée.

Image MacGeneration

Le changement a été remarqué par le développeur Félix Lapalme sur Mastodon et est disponible sur l’actuelle version 15.1 de macOS. Sur Sonoma et les systèmes plus anciens, le Mac se contente d’indiquer qu’il ne peut pas éjecter le volume pendant qu’il est en service.

Ce n’est pas un raccourci que l’on utilisera tous les jours, mais cela pourra être pratique lors d’installation de grosses apps. Malheureusement, ce nouveau bouton n’apparaît que lors des transferts de fichiers : vous ne pourrez par exemple pas ouvrir une app depuis un DMG et demander à l’éjecter après fermeture.

Authy : la version iOS ne peut plus être téléchargée sur les Mac Apple Silicon

Félix Cattafesta

lundi 18 novembre à 16:30

Logiciels

Coup dur pour les utilisateurs de l’application d’authentification à double facteur Authy : l’app n’est plus disponible sur Mac. Cela fait un petit moment que la version macOS a été mise au placard, mais il restait possible d’installer la déclinaison iOS sur les ordinateurs à puce Apple Silicon. Ce n’est désormais plus le cas, la Mac App Store indiquant que l'utilitaire n’est plus compatible.

Sur un MacBook Pro M4.

Authy a été racheté par l’entreprise de communications via le nuage Twilio en février 2015. La version macOS d’Authy a été débranchée en début d’année, tout comme les déclinaisons pour Windows et GNU/Linux. À l’époque, la boîte justifiait ce changement par une volonté de « rationaliser [ses] activités » et de se concentrer sur des produits ayant « une plus forte demande ».

Si la version iOS d’Authy fonctionne encore sur les Mac sur laquelle elle est installée, il n’est plus possible de la télécharger depuis le Mac App Store. Interrogé par un utilisateur de Reddit, le SAV a indiqué que les Mac à processeur M1 « ne sont pas conformes aux exigences de sécurité minimales pour exécuter Authy ». L’entreprise invite à passer par son app mobile, ce qui implique de sortir son téléphone de sa poche. Si vous avez envie de changer d’air, rappelons que macOS peut générer des codes 2FA depuis macOS Monterey.

Black Friday : le SSD Samsung T7 2 To à 140 €

Félix Cattafesta

lundi 18 novembre à 15:30

Matériel

Boulanger affiche aujourd’hui une bonne remise sur un SSD externe : le Samsung T7 de 2 To. Le fabricant promet des débits de 1 050 Mo/s en lecture et 1 000 Mo/s en écriture, ainsi qu’une résistance aux chocs et aux chutes jusqu'à 2 mètres. Ce modèle passe de 190 € à 140 €, soit 26 % de réduction. Un étui de protection est également inclus dans la boîte, ce qui sera pratique pour les voyageurs.

Le Samsung T7 derrière un iMac. Image MacGeneration.

Nous avons testé ce modèle dans notre grand comparatif des SSD externes sur notre site jeveuxle.top. Le Samsung T7 a l’avantage d’être rapide, de ne pas chauffer et de rester stable. Dans nos tests, nous avons obtenu 980 Mo/s en lecture et 850 Mo/s en écriture. L’accessoire pèse 58 grammes pour des dimensions de 8,5 × 5,7 × 0,8 cm. À ce prix là, c’est une bonne affaire et ce SSD fera un parfait disque de sauvegardes.

Le chargeur fourni avec le MacBook Pro 14 pouces est trop faible pour le mode Performance

Pierre Dandumont

lundi 18 novembre à 15:00

Mac

Le mode Performance de certaines puces Apple a été étendu à presque toute la gamme de MacBook Pro — ceux équipés d'une puce Apple M4 Pro ou M4 Max — mais il y a un petit bémol si vous avez acheté le MacBook Pro 14 pouces dans sa version de base : Apple ne livre qu'un chargeur de 70 W, qui n'est pas réellement suffisant pour tirer parti de ce mode.

Le mode Performance sur un Mac mini.

Apple l'explique dans une page de support : pour profiter de ce mode, un chargeur de 96 W ou 140 W est recommandé. Nous avons pu le vérifier avec un de nos MacBook Pro : si vous passez en mode Performance et que vous lancez des tâches qui nécessitent beaucoup de puissance — ce qui semble logique —, la recharge de la batterie est coupée.

Le mode Performance est désormais disponible pour les puces M4 Pro

Le mode Performance est désormais disponible pour les puces M4 Pro

La raison technique est simple : le mode Performance est présenté par Apple comme un mode qui augmente la vitesse de rotation des ventilateurs, mais ce n'est qu'une conséquence, certes directe, du fonctionnement de ce mode. Nous avons pu le vérifier avec le Mac mini M4 Pro, compatible avec ce mode, Apple lâche la bride sur la vitesse de rotation (et donc sur les nuisances sonores) mais aussi sur la consommation du système sur puce. Dans le cas du Mac mini M4, le mode classique est bloqué à 50 W de consommation globale (qui englobe la consommation du CPU, du GPU et du NPU) et passe à 65 W en mode Performance. Nous n'avons pas encore effectué tous les tests pour obtenir les valeurs exactes sur un MacBook Pro, mais elles sont du même ordre selon nos essais. Avec un chargeur de 70 W, le MacBook Pro risque donc dans certains cas de consommer plus que ce que le chargeur fournit, en récupérant éventuellement la différence sur la batterie.

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

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Apple ne livre le chargeur de 70 W qu'avec la version équipée du CPU à 12 cœurs et du GPU à 16 cœurs, et passe automatiquement sur le chargeur de 96 W si vous passez sur le modèle doté d'un CPU à 14 cœurs et d'un GPU à 20 cœurs. Le compromis d'Apple est évident : le chargeur 70 W est un peu plus compact1, et la société considère probablement que les cas où la charge est suffisamment élevée pour atteindre les limites du système sur puce sont peu nombreux.

Pour ceux qui possèdent ce modèle précis, il existe donc deux solutions : ne pas passer en mode Performance ou se procurer un chargeur plus puissant. Rappelons tout de même que les gains du mode Performance restent assez faibles dans l'absolu et ne sont réellement visibles que sur des tâches qui chargent simultanément le CPU et le GPU. Une bonne partie des applications — même les jeux ou certains logiciels professionnels — tendent à privilégier le CPU (pour les applications de calculs) ou le GPU (pour les jeux) et atteignent rarement une utilisation à 100 % sur les deux composants.


  1. Et moins cher, évidemment.  ↩︎

Le Wi-Fi 8 arrive : plus fiable mais pas plus rapide que le Wi-Fi 7

Pierre Dandumont

lundi 18 novembre à 13:45

Matériel

Si le Wi-Fi 7 est très à la mode actuellement — même si Apple a décidé de faire l'impasse sur la norme avec les MacBook Pro —, la suite est déjà dans les tuyaux. Mediatek vient de publier un livre blanc sur le Wi-Fi 8, repéré par Next. Et ceux qui attendent des débits encore plus élevés seront déçus : le Wi-Fi 8 vise la fiabilité et pas les débits, qui devraient rester les mêmes qu'en Wi-Fi 7.

Le Wi-Fi 8 (802.11bn) est nommé Ultra High Reliability (UHR) par le groupe de travail qui se penche dessus. Le but est donc d'obtenir une fiabilité ultra élevée, ce qui — avouons-le — n'est pas toujours le cas en Wi-Fi. Les points mis en avant sont un meilleur débit entre les points d'accès mais aussi des solutions pour réduire les coupures et améliorer le passage d'un point d'accès à un autre.

Dans cet exemple, les deux points d'accès communiquent et améliorent la portée globale (à droite) en réduisant la zone où les réseaux se chevauchent.

Le livre blanc explique que le Wi-Fi 8 est complémentaire de la 5G, alors que certains voient les réseaux cellulaires remplacer totalement le Wi-Fi à moyen terme. Mais dans les faits, le coût des puces Wi-Fi est plus faible, elles sont plus courantes et le problème de la consommation de données est un avantage pour le Wi-Fi, tout du moins quand la connexion derrière le point d'accès n'est pas elle-même limitée à ce niveau.

Pas d'amélioration du débit théorique

Le Wi-Fi 8 reste sur les mêmes possibilités que le Wi-Fi 7 : trois bandes (2,4, 5 et 6 GHz), des canaux de 320 MHz au maximum et une modulation identique. Dans les faits, une antenne permet en théorie 2 880 Mb/s, avec un débit pratique divisé par deux, et la majorité des appareils modernes travaille en 2x2 (c'est-à-dire deux antennes). En Wi-Fi 7 comme en Wi-Fi 8, le maximum théorique classique est donc aux alentours de 5,8 Gb/s dans le meilleur des cas, avec 3 à 4 Gb/s en réel en étant optimiste, ce qui est une valeur suffisamment élevée pour la majorité des usages1.

Les débits ne bougent pas.

Ce que le groupe veut améliorer, c'est la fiabilité et l'efficacité globale. Leur exemple est simple : même avec des débits largement au-delà de 1 Gb/s, vous pouvez avoir des perturbations sur une vidéo en 4K lue sur Netflix, dont le débit moyen est de l'ordre de 25 Mb/s. Dans les solutions, la première présentée est le Coordinated Spatial Reuse (Co-SR), une évolution d'une technologie issue du Wi-Fi 6. Elle permet en schématisant d'adapter la puissance de deux points d'accès dont les réseaux sont proches, pour éviter de se perturber dans la zone où les deux réseaux sont accessibles. Le Coordinated Beamforming (Co-BF) est aussi une évolution d'une technologie existante apparue en Wi-Fi 4, avec une coordination entre les points d'accès pour cibler les appareils qui ont besoin d'un débit élevé.

Une autre amélioration qui vise la fiabilité est l'ajout de paliers intermédiaire (les MCS). Dans les versions actuelles, il y a plusieurs paliers qui déterminent les débits en fonction de la réception : les MCS. Plus la valeur est élevée, plus le débit l'est. En Wi-Fi 7, il y a quatorze paliers, et la différence entre certains est un peu trop grande. Le but du Wi-Fi 8 est d'ajouter des paliers, pour améliorer les performances quand la réception est moyenne, avec un écart plus faible entre eux. Enfin, le Dynamic Sub-channel Operation (DSO) permet d'améliorer la liaison quand des appareils ont des capacités plus faibles que le point d'accès, ce qui est courant. La technologie améliore donc les débits globaux quand des appareils qui travaillent sur des canaux moins larges (par exemple les iPhone limités à 160 MHz en Wi-Fi 7) communiquent simultanément, avec des gains qui peuvent atteindre 80 % dans les cas compliqués.

Le Wi-Fi 8 n'est pas attendu avant 2028.

Pour résumer, le Wi-Fi 8 ne devrait pas être plus rapide que le Wi-Fi 7 dans les cas très optimistes, mais devrait être nettement plus performant dans la pratique… c'est-à-dire chez vous. Bien évidemment, cette norme n'est pas pour tout de suite et il ne faut pas aller jeter vos points d'accès Wi-Fi 7 aux ordures : dans le meilleur des cas, la finalisation n'est pas attendue avant 2028 et — comme souvent — il faudra probablement attendre plusieurs années pour que le Wi-Fi 8 se généralise, un peu comme le Wi-Fi 7 actuellement.


  1. Si vous avez besoin d'un débit plus élevé en mobilité, votre cas est probablement très particulier.  ↩︎