Mise à jour le 10 février — Apple a finalement retiré KayakTime… mais l’App Store n’est toujours pas débarrassé des contenus illicites. Exam Assis, qui se fait passer pour une application scolaire, renferme les mêmes films et séries piratées. C’est la sixième application gratuite la plus téléchargée sur l’App Store actuellement. Le jeu du chat et de la souris continue…
Exam Assis, une autre app qui cache du contenu illicite. Image iGeneration.
Article original publié le 8 février — Une nouvelle application iPhone illicite est passée entre les mailles du filet d’Apple. Contrairement à ce que son nom et sa description indiquent, KayakTime n’est pas une application destinée aux passionnés de kayak. Après l’installation, cette app révèle un service de streaming illégal.
Application KayakTime. Image iGeneration.
Ce n’est pas la première fois, ni sûrement la dernière, qu’une application de piratage parvient à se faufiler sur l’App Store. Ces derniers mois, nous avions repéré entre autres Univer Note, Micros Habits ou Salan Rice qui renfermaient le même contenu illicite. Mais cette fois, KayakTime est carrément parvenu à devenir l’application gratuite la plus téléchargée de l’App Store, sans que cela n’alerte l’équipe de validation. Maintenant qu’elle est médiatisée, ses heures sont comptées.
Nous avions mené une petite expérience avec deux anciennes applications pirates. Au moment de leur présence sur l’App Store, nous avions signalé à Apple Micros Habits et Univer Note en utilisant le formulaire dédié. Nous avons reçu une réponse près de trois mois plus tard. Les deux apps avaient été supprimées entre temps du fait de leur médiatisation.
Près de trois mois après notre signalement, Apple se penche sur le cas d’une application pirate (déjà retirée de l’App Store depuis des semaines). Image iGeneration.
Mise à jour le 10 février — Apple a finalement retiré KayakTime… mais l’App Store n’est toujours pas débarrassé des contenus illicites. Exam Assis, qui se fait passer pour une application scolaire, renferme les mêmes films et séries piratées. C’est la sixième application gratuite la plus téléchargée sur l’App Store actuellement. Le jeu du chat et de la souris continue…
En cette Saint-Valentin, pCloud met les petits plats dans les grands. Du 6 au 17 février 2025, l'entreprise suisse spécialisée dans le stockage en ligne propose une remise spectaculaire de 50 % sur ses offres à vie. Une occasion rare pour sécuriser ses fichiers tout en réalisant une économie substantielle.
Stocker ses fichiers en toute sécurité, sans se ruiner ni s’inquiéter d’un abonnement mensuel ? C’est ce que propose pCloud, et cette année, la Saint-Valentin est l’occasion pour franchir le pas.
Largement reconnu pour sa fiabilité et sa simplicité, pCloud offre aux particuliers et aux professionnels une solution de stockage ultra-compétitive. Cette année, son offre spéciale Saint-Valentin bouleverse le marché avec des réductions inédites :
Un paiement unique, sans abonnement ni frais cachés, garantissant un accès illimité aux fichiers en toute sérénité.
Pourquoi choisir pCloud ?
Fondé en Suisse, pCloud séduit plus de 20 millions d’utilisateurs à travers le monde. Son infrastructure de pointe repose sur des centres de données sécurisés situés au Luxembourg et aux États-Unis, garantissant rapidité et confidentialité. Une approche qui attire aussi bien les particuliers que les entreprises soucieuses de protéger leurs fichiers sensibles.
Des fonctionnalités puissantes
pCloud ne se limite pas à un simple espace de stockage. Il propose une solution complète et intuitive, adaptée à tous les usages. Sa compatibilité étendue avec Windows, MacOS et Linux facilite son intégration dans les environnements de travail les plus divers. Grâce à son application dédiée, pCloud Drive, l’utilisateur accède aisément à ses fichiers comme s’ils étaient stockés en local.
Les applications mobiles sur Android et iOS permettent quant à elles un téléversement automatique, optimisant l’espace disponible sur les smartphones. L’ensemble du service assure une synchronisation instantanée, garantissant un accès fluide et en temps réel à toutes les données, quel que soit l’appareil utilisé.
Pour sécuriser ses fichiers, pCloud intègre un système de sauvegarde automatique, offrant une protection efficace contre les pertes de données. La plateforme facilite également la collaboration grâce à des options de partage avancées, qu’il s’agisse de liens sécurisés, d’invitations à des dossiers collaboratifs ou de demandes d’archives.
Son lecteur multimédia intégré ajoute une dimension pratique supplémentaire, permettant de lire directement les fichiers audio et vidéo sans nécessiter de téléchargement préalable.
Sécurité et confidentialité
pCloud se distingue par une politique de protection des données stricte. L’utilisateur peut choisir l’emplacement de ses fichiers, entre Europe et États-Unis, selon ses préférences en matière de confidentialité. De plus, l’option pCloud Crypto (en supplément) garantit un chiffrement de bout en bout, offrant une sécurité maximale aux documents sensibles.
Un investissement durable
Dans un secteur dominé par des abonnements mensuels coûteux, pCloud adopte une approche radicalement différente. Son modèle économique repose sur un paiement unique, offrant un accès illimité et sans contraintes aux fichiers stockés. Un choix judicieux pour qui veut s’affranchir des frais récurrents imposés par d’autres services cloud.
Une opportunité à saisir maintenant
Avec cette belle remise, pCloud s’impose comme l’une des solutions les plus compétitives du moment. Que ce soit pour un usage personnel ou pro, c'est une offre alternative attrayante aux géants du cloud, sans engagement, ni dépenses superflues.
C’est les vacances (au moins pour une bonne partie de la France), et pendant que certains sont partis dévaler les pentes enneigées sur des lamelles autrefois en bois, d’autres se réchauffent auprès du clavier d’un MacBook Pro avec un bon vinyle... quelle que soit votre équipe, bienvenue dans la semaine de Gurman !
Now or Neverland
Il est attendu de pied ferme par tous ceux qui veulent un iPhone sans avoir à casser le PEL, il devrait arriver cette semaine. Qui ? Mais l’iPhone SE nouvelle génération bien sûr ! Si des doutes subsistent sur le nom qu’il prendra une fois pointé le bout de son nez, ses spécifications ne font quasiment plus aucun doute.
Ainsi, comme vu précédemment, il devrait se fournir dans les puces A18 déjà vues dans l’iPhone 16, avec fort probablement 8 Go de RAM (Cupertino a l’air de tenir obligatoirement à cette quantité pour avoir une chance de faire tourner correctement Apple Intelligence), l’obligatoire port USB-C (sinon au revoir les ventes en Union européenne), Face ID pour planter le dernier clou dans Touch ID sur iPhone, et un design rappelant fortement l’iPhone 14. Autrement dit, Mark Gurman aurait tendance à confirmer l’absence de Dynamic Island sur l’appareil, revenant à une bonne vieille encoche... de quoi être raccord avec les MacBook Pro et Air actuels, qui portent fièrement la leur.
S’il est une chose qui est prévue de longue date, et qu’il faudra tester avec attention, c’est la nouvelle puce réseau : c’est en effet sur l’iPhone SE de 4ème génération qu’Apple devrait lancer celle qui devrait remplacer Qualcomm pour toutes les communications 5G. Fera-t-elle bonne impression ? S’il paraît logique après tant d’années de développement qu’elle ne devrait pas être trop à la traîne, elle devrait cependant rester derrière la version du constructeur des Snapdragon pour le moment, à la fois dans les performances et dans les options, n’étant par exemple pas donnée pour supporter la 5G millimétrique.
Is It Now ?
Si l’iPhone SE 4 est une belle diversion, il n’empêche qu’Apple a un souci pour le moment : aucun gros projet ne semble devoir sortir rapidement des cartons, alors que tous les hits de la marque ont maintenant atteint un degré de maturité tel qu’ils ne donnent pas envie aux clients de renouveler leur appareil à chaque sortie. Ainsi a vécu et péri (Non, pas Katy... qui n’a d’ailleurs pas eu de Grammy) l’Apple Car, et les lunettes à réalité augmentée ont été mises en pause pour au moins un lustre, le temps d’y voir plus clair sur les technologies nécessaires à leur développement.
Pas d’Apple Car, pas de lunettes XR pour tout de suite... l’iPhone doit tenir le coup encore quelques temps.
L’iPhone est donc amené à tirer encore quelques temps les finances de la pomme vers le haut, et ce n’est pas forcément le plus simple des jobs : s’il compte actuellement pour un incroyable 56 % des ventes de la marque, ses ventes se tassent au point de rater les prévisions de Wall Street, et la chute en Chine est impressionnante avec 11 % de ventes en moins, largement dûes à l’absence d’Apple Intelligence sur ce marché là où les concurrents locaux s’en donnent à cœur joie.
Il faut dire que non seulement les changements apportés sont généralement de l’ordre de la légère mise à jour, et le design en lui même n’a pas changé depuis maintenant 2020 avec l’arrivée des iPhone 12. Alors certes, l’appareil a vu l’arrivée de la Dynamic Island, remplaçant avantageusement l’encoche mal aimée, est passé à l’USB-C (une bonne chose, même si quelques-uns restent nostalgiques du port Lightning), et les versions Pro ont accueilli avec bonheur le titane, allégeant ainsi l’ensemble dans la poche.
Faut-il pour autant craindre pour l’avenir une pente encore plus glissante ? Les responsables n’ont pas l’air de cet avis, si on écoute Tim Cook ou encore John Ternus, qui tient les rênes de la division iPhone : le futur est rempli de nouveautés « excitantes ». Si l’iPhone 17 Air devrait déjà relancer la hype pour les téléphones pommés, la suite selon Gurman pourrait amener quelques idées intéressantes, même si déjà vues chez la concurrence : la sortie plus qu’attendue du premier iPhone pliable, qui devrait arriver vers 2026, et d’autres gimmicks moins spectaculaires mais tout de même attirants comme la caméra selfie disparaissant sous l’écran, ou encore un affichage totalement bord à bord, éliminant le mince filet encore existant. De quoi rendre sa grandeur à l’iPhone ?
Dreamworld
Reste qu’Apple, si elle reste discrète sur le sujet, semble avoir trouvé sa voie parmi ses concurrents des GAFAM. Si nombre d’entre eux s’écharpent sur l’intelligence artificielle, où la pomme a pris un retard considérable et n’est sans doute pas amenée à lutter à armes égales avec ses camarades de jeu, et si Meta s’installe confortablement dans le domaine de la VR ou autre XR, tous ont laissé de côté un domaine : la robotique.
L’Amazon Astro. Image Amazon.
Et c’est là que l’iPhone doit tenir les rênes pour encore un bout de temps. Certes, Apple est en pleine séance de recrutement dans le domaine, avec des offres d’embauche promettant de « travailler avec une petite équipe d’ingénieurs et de scientifiques talentueux et hautement qualifiés pour apporter de nouvelles expériences aux produits Apple », mais ce n’est que le tout début de la route, qui est encore longue.
La pomme a déjà montré une partie de ses avancées récemment, et ce n’est que le début. Ainsi Cupertino prévoit de dériver de celle-ci un nouvel appareil domotique prévu en 2027, qui remplacerait la tête de lampe par un écran d’iPad, et la base par des haut-parleurs intégrés.
L’Atlas de Boston Dynamics ressemble étonnamment au Mav1s de Love and Monsters. Image Love and Monsters/Netflix.
Mais le gros du sujet pour Apple pourrait bien être la création future d’un robot humanoïde, tel celui présenté en 2024 par la toujours prolixe Boston Dynamics (il ne vous rappelle pas le Mav1s de Love and Monsters d’ailleurs ?). Il ne faut cependant pas s’attendre à une présentation dans les mois, ni même les années à venir, cette recherche étant menée sur le très long terme, tant les barrières à franchir semblent énormes : intégrer une personnalité unique dans l’appareil, lui donner des mouvements solides et sans erreur possible, qu’il ait une autonomie décente, que les sécurités soient infaillibles... beaucoup d’obstacles à surmonter, qui prendront beaucoup de code, de nuits blanches et d’argent à l’équipe. Souhaitons juste à ce projet qu’il ne finisse pas comme l’Apple Car.
Seeing is Believing
Dans un futur bien plus proche devrait sortir rapidement la première beta pour iOS 18.4. Les éléments qui la composent sont bien connus, à savoir l’arrivée d’Apple Intelligence dans les apps tierces, et surtout les premières grosses modifications au comportement de Siri, lui permettant d’ajuster ses réponses suivant l’activité en cours à l’écran, que ce soit dans les apps d’Apple ou celles de développeurs tiers. Attention, ce n’est pas pour autant que Siri va être boosté à l’IA et devenir l’équivalent de ChatGPT : Apple est très loin d’en être à cette étape, qui devrait intervenir au plus tôt avec iOS 19. De la même façon, n’attendez pas les premières beta d’iOS 18.4 avec la certitude d’une ouverture directe à l’Union européenne : Apple a indiqué avril pour l’arrivée d’Apple Intelligence en UE, et elle pourrait très bien laisser les vannes fermées, ne serait-ce que pour des raisons légales, jusqu’à cette date.
Power and the Passion
Apple semble donc partie dans une période de transition plus longue qu’elle ne l’avait apparemment prévu au départ. Est-ce pour autant la fin des haricots ? Bien sûr que non. De nombreuses choses sont à venir, et si les plus gros projets nécessiteront encore quelques temps avant de donner de beaux et juteux fruits, le pommier n’est pas en hibernation pour autant : il fourmille de possibilités, attendant juste le bon moment pour éclore. Il faut juste attendre patiemment avant de croquer la pomme.
Qu’on le veuille ou non, les cryptomonnaies s’installent dans le paysage financier. Ces actifs controversés ont vu leur valeur s’envoler depuis la réélection de Donald Trump, qui veut favoriser leur essor. Dans ce contexte porteur, une start-up franco-britannique espère tirer son épingle du jeu avec une offre simple pour le grand public.
Deblock réunit un compte courant classique et un portefeuille de cryptomonnaies au sein d’une même application. L’idée n’est pas inédite, mais la fintech se démarque des Revolut et autres N26 par plusieurs aspects. Après quelques semaines d’utilisation, voici notre avis.
Image Deblock
Un compte courant classique
Deblock a été fondée en 2022 par des anciens cadres de Revolut, la néobanque qui compte maintenant 50 millions de clients dans le monde, et de Ledger, le spécialiste français des portefeuilles physiques sécurisés. La start-up a levé environ 28 millions d’euros depuis sa création et compte une quarantaine d’employés. Elle a lancé l’année dernière son offre en France et devrait se déployer prochainement dans d’autres pays européens.
Sa formule a deux facettes réunies dans une seule et même application. Premièrement, Deblock comprend un compte courant classique. Celui-ci est lié à un IBAN français (ce qui est préférable pour certains virements), une carte bancaire physique VISA à autorisation systématique et une carte de paiement dématérialisée compatible avec Apple Pay et Google Pay.
La formule gratuite autorise un seul retrait sans frais par mois ou bien un total de 100 € sur une période glissante d’un mois, selon l’événement qui se produit en premier. Passée cette limite, des frais correspondant à 1 % du montant du retrait sont appliqués. Les paiements en devises étrangères sont sans frais jusqu’à 1 000 € par mois.
Tableau Deblock
Globalement, pour 0 €, Deblock en offre un petit peu plus que N26, qui ne fournit plus de carte physique, mais un petit peu moins que Revolut, plus souple sur les retraits. La start-up propose un abonnement Premium à 14,99 €/mois qui rehausse la limite des retraits, n’impose aucuns frais sur les échanges de devises et ajoute quelques avantages, comme un IBAN en partie personnalisable. En déposant son salaire sur ce compte, l’abonnement Premium est offert. Il y a aussi une formule spéciale pour les détenteurs d’un NFT Deblock.
C’est moins visible au quotidien, mais cela à son importance : Deblock a reçu un agrément en tant qu’établissement de monnaie électronique de la part de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. Cela signifie que l’autorité française a vérifié que l’entreprise respectait plusieurs choses essentielles, comme la protection des fonds de ses clients et une gouvernance solide. Revolut et N26 sont, elles, agréées respectivement en Lituanie et en Allemagne.
Un wallet crypto non custodial
La deuxième facette de Deblock, c’est son portefeuille de cryptomonnaies intégré. Le service permet d’acheter, d’envoyer, d’échanger et de stocker plusieurs cryptos. L’accent est mis sur la simplicité : il n’y a pas de fonctionnalités avancées, comme du staking (une immobilisation temporaire des fonds afin de produire des intérêts), ni d’actifs exotiques, tels que les délirants memecoins. Les spéculateurs effrénés peuvent passer leur chemin. Actuellement, Deblock gère uniquement trois cryptos populaires (Bitcoin, Ethereum et Solana) ainsi que trois stablecoins (USDT, USDC et EUROC), des cryptos qui cherchent à maintenir une valeur stable en adossant leur valeur marchande à une référence externe.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Alors qu’il vient tout juste d’avoir 18 ans, l’iPhone s’encanaille avec sa première application pornographique. C’est la boutique alternative Alt Store qui lui a fait ce drôle de cadeau et ça ne plait pas du tout à Apple. Cette application est-elle un véritable scandale, comme s’en émeut Apple ? On en discute dans cette émission.
Dans le reste de l’actualité, Apple a lancé une nouvelle application iPhone plutôt inattendue, un projet de lunettes connectées aurait été abandonné à Cupertino et les forfaits mobiles avec plein de data sont remis en question par une agence gouvernementale.
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