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Le nouveau TGV encore en USB-A... mais heureusement, il est évolutif

Greg Onizuka

jeudi 13 mars à 21:45

Mobilités

Le train et l’USB-A, c’est décidément une histoire d’amour ! Alors qu’en février apparaissaient les toutes nouvelles rames de métro destinées à la ligne 10, équipées de ce bon vieux port USB-A plutôt qu’un rutilant USB-C, la SNCF suit son alter-ego parisien et dévoile un TGV M proposant la fameuse prise datant de 1996, comme rapporté par Frandroid.

Le port USB-A est toujours là (tout comme la résolution antédiluvienne des brochures presse en 2025...). Image SNCF.

Si cette surprise n’est pas une catastrophe en soit, beaucoup de câbles à cette vieille norme étant encore en circulation pour le moment, cela pourrait s’avérer pénalisant d’ici quelques années : le port USB-C entre de plus en plus dans les mœurs, et est même devenu la norme de fait en Union européenne, l’UE imposant sa présence sur la quasi totalité des appareils électroniques mobiles produits (les ordinateurs portables faisant encore exception, pour des raisons de puissance de charge).

Mais pourquoi proposer encore et toujours cette vieille prise, apparue sur les iMac dès 1998 ? Comme souvent dans l’industrie, le problème viendrait des délais de conception : ainsi la SNCF rappelle que lors de la commande des 100 premières rames, la norme USB-C n’était pas encore un standard.

La SNCF a cependant prévu le coup, contrairement à la RATP : selon la firme, les prises intégrées dans les rames sont montées sur des boîtiers facilement remplaçables, et pourront donc au fil des rénovations être mises à jour avec des ports USB-C. De plus, une fois la première série finie vers 2028, les rames suivantes seront toutes produites directement avec des ports USB-C en lieu et place des USB-A. Ouf !

Spotify, « l'une des pires choses arrivées aux musiciens » ?

Greg Onizuka

jeudi 13 mars à 21:00

Services

Alors que Daniel Ek, le patron de Spotify, ne rate jamais une occasion de tirer sur son ennemi juré Apple, la fronde monte du côté des artistes concernant la façon dont ils sont traités par l’entreprise suédoise. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont des griefs importants contre elle, comme rapporté par Les Échos.

Si ses tenues sont extravagantes, Björk n’est pas connue pour se plaindre souvent... Image Wikipedia/Zach Klein, CC BY 2.5.

En tête de ce groupe bien remonté, il y a Jean-Michel Jarre, arguant que « Le rêve de Spotify serait de se passer des artistes »... mais bon, le créateur français est connu pour être le couteau entre les dents dès qu’il y a la moindre petite revendication. Björk par contre, beaucoup moins. Pourtant, la chanteuse islandaise est du même avis : « Spotify est probablement l’une des pires choses arrivées aux musiciens ». Le ton est donné.

Mais au final, que reproche-t-on à cette firme de streaming, qui caracole en tête de sa catégorie loin devant Apple Music et autres ? Eh bien, la liste est tellement longue que Liz Pelly, spécialiste de l’industrie musicale, en a fait un livre : Mood Machine.

Des rémunérations en baisse

Alors que la plateforme a un succès de plus en plus grand, de manière totalement étrange les revenus versés, eux, baissent. Le mouvement semble toucher de manière égale tous les artistes, qui voient la rémunération par écoute rapporter de moins en moins. Selon François Moreau, spécialiste de l’économie de la musique, les royalties sont passées de 88 % du chiffre d’affaires de Spotify en 2015 à 70 % en 2024. Et pour lui, l’explication est toute simple : « Les royalties se réduisent de manière tendancielle au fur et à mesure que le rapport de force bascule en faveur de Spotify, qui multiplie les moyens pour ne plus être déficitaire ».

S’il est normal pour une entreprise d’ajuster les paiements pour équilibrer ses comptes, comme l’a reconnu la justice après une plainte du MLC (Mechanical Licensing Collective, un des équivalents américains à la SACEM), Spotify est cependant accusée d’accélérer la baisse des revenus des artistes par un biais bien peu élégant : la dilution des artistes de chair et d’os dans des playlists composées d’un pourcentage de plus en plus élevé de musiques d’ambiance reprenant la sonorité de l’original.

Remplacer les artistes par des musiques d’ambiance... puis par l’IA

Cette pratique, si elle semble mesquine, n’est pas illégale. Consistant à mettre en avant des morceaux ressemblant aux originaux mais recréés par des inconnus, sous le thème de « Mood music » (d’où le nom du livre...), permet ainsi de diminuer la rémunération des artistes, en faisant mécaniquement baisser le nombre d’écoutes de leurs morceaux, dilués parmi des ersatz collant plus ou moins à leurs créations originales.

Et avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, les choses sont loin de s’arranger : celui qui a voulu mettre une playlist de Noël en 2024 l’aura rapidement compris, avec des morceaux rappelant les souvenirs des fêtes précédentes mais... sans la saveur. L’IA passant par là, permettant de recréer un morceau juste assez fidèle pour faire plaisir à l’oreille distraite, tout en permettant d’éviter la case royalties.

Spotify, par le biais d’Antoine Monin, son directeur Benelux et France, dément toute volonté de nuire aux artistes, bien entendu. Pour lui, c’est une « campagne anti-Spotify très violente », et ces accusations ne sont que des « fantasmes sur l’entreprise qu’il faut à tout prix dégonfler »... Reste que, même si les chiffres des artistes ne sont pas rendus publics pour le confirmer, chacun peut se rendre compte depuis quelques temps de l’étrange invasion de la plateforme par des musiques se rapprochant de l’original, sans pour autant l’être. Fantasme vous dites ?

Incogni : protégez vos données et évitez les arnaques par SMS en toute simplicité 📍

Article sponsorisé

jeudi 13 mars à 20:38

Services

Les arnaques par SMS sont désormais monnaie courante, et elles ne cessent d’évoluer. Dernièrement, un message frauduleux promettant un don de 2,5 millions d'euros a envahi nos téléphones.

Un SMS qui, sous des airs de générosité, incite à se rendre sur un site douteux (btn-f.com ou xfcxi.com), où l’on vous donne un identifiant et un mot de passe. Mais au lieu d’un joli pactole, c’est tout simplement votre argent qui disparaît dans la nature.

La question qu’on se pose alors est la suivante : comment se protéger contre ce genre d’escroqueries, qui semblent se multiplier à une vitesse folle ? Heureusement, des solutions existent, et Incogni en fait partie.

Incogni : votre bouclier numérique

Ce service est un véritable bouclier numérique, qui agit directement pour vous protéger contre les vols de données personnelles. Comment ? En supprimant automatiquement vos informations sensibles des bases de données exploitées par les courtiers en informations. En d'autres termes, Incogni réduit drastiquement le risque que vos données tombent entre de mauvaises mains, celles des fraudeurs.

Mais ce n’est pas tout. L’avantage d’Incogni réside dans sa capacité à agir en votre nom. La gestion des demandes de suppression de données, une tâche longue et fastidieuse que les entreprises rechignent souvent à effectuer, est entièrement prise en charge par le service. Et en plus, cela se fait sans que vous ayez à lever le petit doigt.

Votre numéro de téléphone, votre adresse e-mail et vos autres informations personnelles deviennent ainsi beaucoup plus difficiles à exploiter pour ceux qui cherchent à vous nuire.

Une inscription rapide

S’inscrire à Incogni est un jeu d’enfant. En quelques clics, vous êtes prêt à protéger jusqu’à trois adresses e-mail. Il vous suffit de vous rendre sur le site officiel, de remplir le formulaire d’inscription, et de profiter des avantages du service.

Grâce au code SWITCHON, vous bénéficiez d’un tarif attractif : 89,84 € par an pour une protection complète. Une fois inscrit, Incogni se charge de tout. Plus besoin de vous en occuper. Vous êtes tranquille.

Mais au-delà de ce service, il est important de garder en tête quelques bons réflexes pour se protéger des arnaques. Ne jamais, jamais cliquer sur un lien douteux, même s'il semble provenir d’une source fiable.

Les fraudeurs sont de plus en plus habiles à imiter les messages des banques ou des entreprises, ce qui rend les arnaques encore plus difficiles à repérer. Et surtout, ne répondez jamais à un SMS non sollicité avec des informations personnelles. La règle est simple : si vous avez des doutes, ignorez le message.

N’oubliez pas non plus de signaler toute tentative de fraude. En France, c’est possible grâce au numéro 33700, un service mis en place pour lutter contre ces escroqueries. En transférant les messages frauduleux à ce numéro, vous contribuez à alerter les autorités et à limiter la propagation de ces arnaques.

👉 Je m'inscris à Incogni !

Test de l'Insta360 Flow 2 Pro : le meilleur stabilisateur pour iPhone compatible DockKit (encore une fois)

Pierre Dandumont

jeudi 13 mars à 20:30

Accessoire

Lancé il y a peu, le stabilisateur pour iPhone Insta360 Flow 2 Pro a deux particularités : c'est un des rares modèles compatibles avec DockKit et il arrive peu de temps après l'Insta360 Flow Pro que nous avons testé en août 2024. Nous avions été impressionnés par les capacités du Flow Pro, malgré quelques petits défauts, et le Flow 2 Pro en corrige certains. Qui plus est, Apple a un peu amélioré DockKit, une technologie sous-estimée dont nous avons présenté les nouveautés liées à iOS 18 dans un article récent.

Test de l

Test de l'Insta360 Flow Pro, le stabilisateur compatible DockKit qui simplifie le suivi

Au premier abord, un stabilisateur (parfois appelé gimbal, cardan en anglais) reste un stabilisateur, et le Flow 2 Pro est proche du Flow Pro. Si vous n'en avez jamais pris en main, ces accessoires permettent de stabiliser1 vos mouvements, pour éviter les tremblements de façon bien plus efficace que ce que votre smartphone propose, même si certains capteurs sont stabilisés. Il suffit de fixer l'iPhone sur le support et prendre la poignée en main pour profiter des fonctions.

Petit aparté : c'est un produit qui cible les vidéastes, ce que je ne suis pas. Mais c'est aussi un outil assez pratique dans de nombreux usages de la vie courante, spécialement grâce à DockKit. Le test ne va pas vous montrer des transitions spectaculaires ou des mouvements impressionnants, car je suis bien incapable de le faire, mais ça ne m'empêche pas de vous expliquer ses avantages et ses inconvénients.

Le Flow Pro (à gauche) et le Flow 2 Pro (à droite). L'air de famille est évident. Image iGeneration.
Un petit exemple en vidéo de la stabilisation.

Le même en mieux

Le Flow 2 Pro est une évolution du Flow Pro et ça se voit. Il est un peu plus léger (387 grammes vs 401 grammes avec la pince MagSafe) et sa silhouette est plus élancée, mais il est fondamentalement proche. Pour autant, ce n'est pas un copier-coller. Le premier avantage, très low tech, est un miroir à selfie. C'est un ajout basique mais parfaitement efficace : un petit miroir à l'arrière du stabilisateur, à l'endroit où le smartphone se fixe, permet de vous voir pour cadrer à peu près correctement. L’atout est évident : vous pourrez profiter des objectifs présents à l'arrière de votre iPhone.

Le nouveau Siri montré en 2024 n'aura été qu'une fable et une fumisterie

Florian Innocente

jeudi 13 mars à 17:30

AAPL

En repoussant à une période indéterminée de 2026 l'arrivée de son tout nouveau Siri, Apple donne à penser que la démonstration faite l'été dernier n'était en réalité que du vent.

Le 10 juin dernier, lors de la conférence d'ouverture de la WWDC, Craig Federighi et une autre responsable consacrent une partie du propos sur Apple Intelligence à la démonstration du futur Siri et plus spécifiquement ses fonctions personnelles les plus avancées. L'assistant va être refait de pied en cap, dopé à l'intelligence artificielle et capable d'exploiter vos données personnelles et les informations affichées sur votre écran. 10 mois plus tard, cette partie majeure d'Apple Intelligence et ce volet de Siri sont toujours aux abonnés absents, même sous la forme d'une bêta qui aurait pu être réservée d'abord aux testeurs américains.

Craig Federighi à la WWDC24. Source Apple.

Dans un billet rageur sur Daring Fireball, John Gruber, habituellement accommodant avec Apple, tire à boulets rouges sur la cascade de décisions qui ont conduit à présenter cette fonction comme s'il s'agissait d'un développement bien entamé puis à l'inclure quelques mois plus tard dans le marketing entourant les nouveaux iPhone 16, à en faire un thème publicitaire pour Apple Intelligence puis annoncer, entre deux portes, que ce Siri n'arrivera que l'année prochaine. Sans plus de précisions. Cela pouvant être dans les premiers mois de 2026 comme bien après la sortie d'iOS 20.

Apple fait le ménage dans les références à un Siri plus intelligent

Apple fait le ménage dans les références à un Siri plus intelligent

Avec le recul, il y avait pourtant des signes annonciateurs, explique Gruber, qui se flagelle de ne pas l'avoir compris plus tôt. Lors de la WWDC, devant des médias invités, Apple avait fait la présentation de quelques-unes des fonctions d'IA dévoilées lors du keynote. Mais du nouveau Siri, il ne fut aucunement question. Pas même dans le cadre d'une démonstration assurée par le représentant d'Apple. Par comparaison, à l'annonce du Vision Pro, les journalistes avaient pu enfiler le casque même si leur démonstration était très fléchée. Le produit avait une réalité tangible.

Même chose lorsque les iPhone 16 sont mis entre les mains des médias sur place et alors qu'Apple Intelligence entoure à nouveau le lancement des nouveaux téléphones. Apple ne montre toujours rien du nouveau Siri alors que 4 mois se sont écoulés et qu'elle diffuse une pub mettant en scène certaines possibilités de l'assistant. On ne peut qu'en déduire que la présentation faite en juin ne reposait sur rien de concret, ce n'était que du vent, l'illustration complètement fabriquée d'une intention :

Ce qu'Apple a présenté à la WWDC à propos de son futur « Siri personnalisé » n'était pas une démo. C'était une vidéo conceptuelle. Les vidéos conceptuelles sont du n'importe quoi et témoignent d'une entreprise en pleine déroute, voire en crise.

Depuis quelques semaines, Apple Intelligence a été déployé en version bêta dans une première vague de nouveaux pays, mais l'histoire se répète, le Siri des 10 prochaines années reste en cale sèche et bien caché chez Apple. Il est arrivé par le passé qu'Apple admette avoir fait une erreur de jugement et convié la presse pour une mise au point. Ce fut le cas avec l'échec du Mac Pro de 2013 et les inquiétudes quant à la stratégie pour les Mac des professionnels.

Phil Schiller : « Nous allons complètement repenser le Mac Pro »

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Il est également arrivé qu'Apple se presse d'annoncer un produit dont il s'avèrera qu'il était impossible à réaliser. Gruber rappelle le précédent de l'AirPower. Toutefois une entreprise comme Apple peut se remettre aisément d'un écueil de cet ordre. Le tapis de recharge était, dans tous les sens du terme, un accessoire.

Dans le cas de Siri on passe à une tout autre échelle. L'avenir des IA est en train de s'écrire et les difficultés d'Apple peuvent peser bien davantage. La Pomme a pu pécher par orgueil. Prise de court par l'explosion soudaine de cette nouvelle forme d'IA, elle aura pu vouloir marquer sa différence et promettre au-delà de ce qu'elle était capable dans les conditions de fonctionnement et les délais qu'elle s'était imposés :

Le fiasco ici n'est pas qu'Apple soit en retard sur l'IA. Ce n'est pas non plus qu'ils aient dû annoncer la semaine dernière un retard gênant sur des fonctionnalités promises. Ce sont des problèmes, pas des fiascos, et les problèmes sont monnaie courante. Ils sont inévitables. Les dirigeants prouvent leur courage et bâtissent leur héritage non pas par leur façon de gérer les succès, mais par leur façon de gérer – d'identifier, de comprendre, de s'adapter et de résoudre – les problèmes. Le fiasco, c'est qu'Apple a présenté une histoire qui était fausse, une histoire que certains au sein de l'entreprise ont certainement acceptée comme telle, et sur cette base qu'ils ont établi leur stratégie.

Ce qui amène à la question de la responsabilité et des dégâts occasionnés. Sur le second point, Apple, qui aime à se présenter comme une entreprise réglée au millimètre, a terni sa crédibilité. Dorénavant et pour longtemps, toute annonce d'une fonction ambitieuse sera entourée de méfiance si aucune preuve rapide de son existence réelle n'est fournie.

Quant au premier point, il faut d'abord remarquer qu'Apple a martelé son message sur l'arrivée de ce nouveau Siri pendant plusieurs mois alors que de toute évidence, l'ingénierie accusait un sérieux décalage avec le marketing. Il en est allé de même avec une fonction destinée aux développeurs, là encore imprégnée d'IA et pour laquelle aussi on pourrait émettre un avis de recherche (lire Apple semble avoir oublié Swift Assist, son outil dopé à l’IA pour créer des apps).

Le futur Siri en action, en juin 2024. Source Apple.

Au sommet de la pyramide décisionnelle, il y a inévitablement Tim Cook que l'on suppose avoir validé chacune de ces étapes de communication. Est-ce que le patron d'Apple a donné trop de crédit à des informations trop optimistes ? Cela rappelle un autre fiasco, celui de MobileMe (lire aussi MobileMe : les dessous d'un lancement raté). Steve Jobs, surpris par la catastrophe, avait poussé un coup de gueule et congédié les responsables. S'agissant de Siri, on ne sait encore s'il y a eu une reprise en main vigoureuse au sein des équipes en charge de ce Siri — placées sous la tutelle de John Giannandrea et non de Craig Federighi — et si les responsabilités ont été établies.