Apple a mis en images, au travers de quatre petites vidéos, quelques-uns de ses efforts pour protéger l'environnement et garantir une utilisation sans risques de ses produits. Ces clips, traités sur un mode exclusivement graphique, où la personne concernée chez Apple s'exprime à la première personne, ont été élaborés pendant quatre mois par l'illustrateur James Blagden.
Pour Lisa Jackson, qui supervise ces questions chez Apple, ce mode de communication au ton décalé, mais réaliste dans son propos, a le mérite de faciliter la transmission de ces différentes explications.
Dans le premier clip, on retrouve un sujet déjà abordé en mars 2016 lors d'un keynote. Celui de l'installation en Chine d'une ferme solaire au beau milieu d'un champs de pâturage pour des Yak. Les panneaux ont été érigés en hauteur pour ne pas gêner les animaux dans leur activité quotidienne.
Le clip suivant révèle l'une des méthodes utilisées pour tester les risques d'allergies cutanées lorsqu'on porte une Apple Watch et son bracelet (lire Premiers cas d'allergies sur les poignets d'utilisateurs de l'Apple Watch & Une Apple Watch Sport remplacée par une plus chère après une allergie). Dans le cas présent, il s'agit d'évaluer les effets de la transpiration sur les matériaux employés et, in fine sur la peau et dans l'environnement. Apple a créé de la transpiration artificielle dans lesquelles sont trempés ses produits. Elle en utilise un peu moins de 115 litres par an.
Le troisième clip s'intéresse à la climatisation des bâtiments d'Apple Park. Cela se fait par une circulation d'eau froide dans une tuyauterie installée dans les parois. L'air venu de l'extérieur est guidé à travers cette plomberie et se refroidit au passage. Il n'y a pas de gros climatiseurs bruyants et gourmands accrochés aux murs des bâtiments. Le climat de la Californie permet de se reposer plus facilement sur ce type d'installations.
Le dernier clip fait parler à nouveau un employé d'Apple qui travaille auprès des chaînes de production des iPhone en Chine. Il raconte avoir organisé le recyclage des palettes qui s'entassaient dans des proportions énormes autour de l'usine après avoir servi.
À l'entendre, il était plutôt satisfait de son action, mais Lisa Jackson a jugé que ce n'était pas suffisant, qu'il y avait matière à recycler absolument tout ce qui est jeté au fil de la production des iPhone. De manière à créer un cycle vertueux où le produit, une fois récupéré et désossé, est entièrement recyclé pour créer un autre nouveau produit (lire Environnement, Apple veut fabriquer ses produits en cycle fermé).