Source : http://money.cnn.com/magazines/fortune/fortune_archive/2008/03/17/toc.html
Fortune : petites phrases autour d'Apple
Florian Innocente
mercredi 05 mars 2008 à 16:49 • 0
Fortune consacre plusieurs articles à Apple et Steve Jobs dans son dernier numéro (voir aussi l'article Le cancer antidaté de Steve Jobs). On y relève quelques petites phrases ou explications sur le succès actuel de la société.
De Jean-Louis Gassée (ex-créateur d'Apple France et ancien haut responsable d'Apple US) à propos de Steve Jobs "Le degré de crainte qu'ont les gens dans la Silicon Valley à l'égard de Steve Jobs est incroyable. Il a mis des personnes mal à l'aise, il en a fait pleurer. Mais il avait raison presque à chaque fois, et même lorsqu'il avait tort, il apportait une telle créativité que cela demeurait étonnant. Les démocraties ne font pas de superbes produits. Vous avez besoin pour ça d'un tyran compétent."
"Il vaudrait encore mieux pour le cours de l'action un Steve Jobs qui gère Apple depuis une prison que pas de Steve Jobs du tout." de Robert Sutton, auteur d'un ouvrage sur le management et enseignant dans cette discipline à Stanford.
De Steve Jobs à propos de l'absurdité des focus groups "Vous ne pouvez pas demander aux gens ce qu'ils désirent si la chose en question est hors de leur vue. Chez Apple le développement de nouveaux produits commence au niveau des tripes et passe au travers de conversations nourries qui ressemblent à ça : qu'est-ce que l'on déteste (notre téléphone portable), par quel moyen peut-on l'améliorer ? (un mobile avec un Mac à l'intérieur) qu'est-ce qu’on aimerait avoir ? (un iPhone). L'un des secrets chez Apple c'est que nous fabriquons des produits qui nous remuent vraiment".
"Une philosophie qui est traditionnellement enseignée dans les écoles de commerce est celle de la diversification. Eh bien ça n'a rien avoir avec nous. Nous sommes l'antithèse des écoles de commerce." de Tim Cook le directeur général délégué. Sous-entendu il vaut mieux mettre toutes ses ressources derrière peu de produits et les réussir que de vouloir répartir les risques en créant beaucoup de mauvais produits.
Du célèbre Alan Kay après avoir vu la présentation de l'iPhone "Steve Jobs sait ce qu'est le désir."