Apple a présenté ses résultats financiers pour le compte du deuxième trimestre fiscal de son exercice 2012. Ce trimestre, qui courrait de la fin décembre à la fin mars, est traditionnellement « mou », car il intervient après les fêtes de fin d'année. Sa compréhension est cette année compliquée par le décalage du cycle de l'iPhone, l'attente de la nouvelle gamme de Mac, et un lancement de l'iPad de troisième génération à la toute fin de la période. Et pourtant…
Chiffre d'affaires et autres données financières
Peter Oppenheimer, le directeur financier d'Apple, avait ainsi fixé un objectif de 32,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires et un bénéfice par action de 8,50 $ par action. Les analystes, toujours plus ambitieux, s'attendaient eux à un chiffre d'affaires autour de 36,6 milliards de dollars et un bénéfice par action d'environ 10 $. Fidèle a son habitude, la firme de Cupertino a largement battu ces prévisions : elle annonce un chiffre d'affaires de 39,2 milliards de dollars et un bénéfice par action de 12,30 $.
D'un trimestre sur l'autre, le chiffre d'affaire est en baisse de 15,39 % : c'est un mouvement classique, le deuxième trimestre souffrant toujours de la comparaison avec celui des fêtes, qui était de plus cette année plus long d'une semaine. Ce mouvement est néanmoins un peu plus marqué que les années précédentes, il est vrai que le T1 2012 avait marqué les esprits par un résultat impressionant. D'une année sur l'autre, le CA progresse de 58,92 %, et le bénéfice a presque doublé (+93,66 % à 11,6 milliards de dollars).
Trois informations complémentaires sont à relever : Apple a d'abord ajouté 14 milliards de dollars à son trésor de guerre, ce qui confirme que son programme de rachat d'actions et de versement de dividendes sera une opération blanche. Avec 110 milliards de dollars de réserve, Apple est assise sur la plus grosse pile de cash de l'industrie. La marge brute atteint 47,4 %, un chiffre qui ferait pâlir Jean-Louis Gassée (55 or die!) et qui est tout simplement un record de rentabilité pour Apple et le témoin d'une mécanique bien huilée. Enfin, la part de l'étranger dans ces résultats est repassée au-dessus de 60 % à 64 % — on sait que Tim Cook s'intéresse particulièrement au marché chinois.
Ventes de Mac
Apple n'a vendu « que » 4 millions de Mac ce trimestre, une baisse séquentielle de 23,05 % plus forte que d'habitude, la faute sans doute à un renouvellement de la gamme qui tarde à cause du planning de la plateforme Ivy Bridge d'Intel. D'une année sur l'autre néanmoins, les ventes progressent de 6,38 %, et ce résultat était attendu des analystes.
Ventes d'iPhone
Malgré les doutes de certains, l'iPhone s'est à nouveau très bien vendu ce trimestre : Apple en a écoulé 35,1 millions, battant de très peu le consensus de Wall Street. C'est un peu moins que pendant les fêtes de fin d'année (-5,25 %), mais c'est près du double de l'an dernier (+ 88,23 %) : Apple confirme ainsi que la demande pour l'iPhone est très forte, puisque l'on atteint en trimestre « normal » des niveaux comparables à ceux d'un trimestre de « Noël ». Il semble que le décalage du cycle produit n'ait pas entamé l'enthousiasme du public, malgré une accélération du calendrier chez la concurrence.
Ventes d'iPad
Les analystes pensaient qu'Apple vendrait 11 millions d'iPad, elle en a finalement vendu 11,8 millions. Certains parlent déjà d'« explosion » : d'une année sur l'autre, la croissance des ventes de la tablette d'Apple est de 151 %. C'est la bonne surprise de ces résultats, sachant que l'iPad de troisième génération n'a compté qu'à la marge, son lancement étant intervenu dans la dernière quinzaine du trimestre.
Ventes d'iPod
Pas de surprises du côté de l'iPod cependant : Apple en a vendu 7,7 millions, un chiffre comparable aux niveaux… de 2005 ! C'est deux fois moins qu'à Noël, et 14,6 % en dessous des niveaux de l'an dernier. L'iPod touch ne parvient pas à redresser la barre pour ce secteur qui souffre de la concurrence de l'iPhone mais reste toujours rentable pour Apple et remplit un rôle auprès de certains publics (jeunes, sportifs, etc.).
Écosystème de logiciels et services
Le chiffre d'affaires généré par iTunes et les différentes boutiques d'Apple est en légère hausse à 2,151 milliards de dollars, contre 2,027 milliards au précédent trimestre (+6 %). Cette activité reste néanmoins largement peu rentable pour Apple avec des bénéfices autour de 150 millions de dollars seulement — mais les retombées pour l'écosystème matériel sont cruciales.
Pour le T3 2012
Pour le prochain trimestre, Peter Oppenheimer prévoit un chiffre d'affaires de 34 milliards de dollars et un bénéfice par action de 8,68 $, une estimation qui paraît particulièrement basse sachant que l'iPad de troisième génération jouera alors à fond et que la gamme de Mac aura en partie été renouvelée. Tim Cook promet d'ailleurs que l'année sera riche en nouveautés, mais on n'attendait pas à ce qu'il déclare autre chose.
Sans surprise, les marchés financiers accueillent bien ces résultats : en after-hours, AAPL gagne à l'heure de la rédaction de ces lignes plus de 7 %, soit 40 $, repassant ainsi la barre des 600 $ après trois semaines mouvementées du fait de prises de bénéfices.
Chiffre d'affaires et autres données financières
Peter Oppenheimer, le directeur financier d'Apple, avait ainsi fixé un objectif de 32,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires et un bénéfice par action de 8,50 $ par action. Les analystes, toujours plus ambitieux, s'attendaient eux à un chiffre d'affaires autour de 36,6 milliards de dollars et un bénéfice par action d'environ 10 $. Fidèle a son habitude, la firme de Cupertino a largement battu ces prévisions : elle annonce un chiffre d'affaires de 39,2 milliards de dollars et un bénéfice par action de 12,30 $.
D'un trimestre sur l'autre, le chiffre d'affaire est en baisse de 15,39 % : c'est un mouvement classique, le deuxième trimestre souffrant toujours de la comparaison avec celui des fêtes, qui était de plus cette année plus long d'une semaine. Ce mouvement est néanmoins un peu plus marqué que les années précédentes, il est vrai que le T1 2012 avait marqué les esprits par un résultat impressionant. D'une année sur l'autre, le CA progresse de 58,92 %, et le bénéfice a presque doublé (+93,66 % à 11,6 milliards de dollars).
Trois informations complémentaires sont à relever : Apple a d'abord ajouté 14 milliards de dollars à son trésor de guerre, ce qui confirme que son programme de rachat d'actions et de versement de dividendes sera une opération blanche. Avec 110 milliards de dollars de réserve, Apple est assise sur la plus grosse pile de cash de l'industrie. La marge brute atteint 47,4 %, un chiffre qui ferait pâlir Jean-Louis Gassée (55 or die!) et qui est tout simplement un record de rentabilité pour Apple et le témoin d'une mécanique bien huilée. Enfin, la part de l'étranger dans ces résultats est repassée au-dessus de 60 % à 64 % — on sait que Tim Cook s'intéresse particulièrement au marché chinois.
Ventes de Mac
Apple n'a vendu « que » 4 millions de Mac ce trimestre, une baisse séquentielle de 23,05 % plus forte que d'habitude, la faute sans doute à un renouvellement de la gamme qui tarde à cause du planning de la plateforme Ivy Bridge d'Intel. D'une année sur l'autre néanmoins, les ventes progressent de 6,38 %, et ce résultat était attendu des analystes.
Ventes d'iPhone
Malgré les doutes de certains, l'iPhone s'est à nouveau très bien vendu ce trimestre : Apple en a écoulé 35,1 millions, battant de très peu le consensus de Wall Street. C'est un peu moins que pendant les fêtes de fin d'année (-5,25 %), mais c'est près du double de l'an dernier (+ 88,23 %) : Apple confirme ainsi que la demande pour l'iPhone est très forte, puisque l'on atteint en trimestre « normal » des niveaux comparables à ceux d'un trimestre de « Noël ». Il semble que le décalage du cycle produit n'ait pas entamé l'enthousiasme du public, malgré une accélération du calendrier chez la concurrence.
Ventes d'iPad
Les analystes pensaient qu'Apple vendrait 11 millions d'iPad, elle en a finalement vendu 11,8 millions. Certains parlent déjà d'« explosion » : d'une année sur l'autre, la croissance des ventes de la tablette d'Apple est de 151 %. C'est la bonne surprise de ces résultats, sachant que l'iPad de troisième génération n'a compté qu'à la marge, son lancement étant intervenu dans la dernière quinzaine du trimestre.
Ventes d'iPod
Pas de surprises du côté de l'iPod cependant : Apple en a vendu 7,7 millions, un chiffre comparable aux niveaux… de 2005 ! C'est deux fois moins qu'à Noël, et 14,6 % en dessous des niveaux de l'an dernier. L'iPod touch ne parvient pas à redresser la barre pour ce secteur qui souffre de la concurrence de l'iPhone mais reste toujours rentable pour Apple et remplit un rôle auprès de certains publics (jeunes, sportifs, etc.).
Écosystème de logiciels et services
Le chiffre d'affaires généré par iTunes et les différentes boutiques d'Apple est en légère hausse à 2,151 milliards de dollars, contre 2,027 milliards au précédent trimestre (+6 %). Cette activité reste néanmoins largement peu rentable pour Apple avec des bénéfices autour de 150 millions de dollars seulement — mais les retombées pour l'écosystème matériel sont cruciales.
Pour le T3 2012
Pour le prochain trimestre, Peter Oppenheimer prévoit un chiffre d'affaires de 34 milliards de dollars et un bénéfice par action de 8,68 $, une estimation qui paraît particulièrement basse sachant que l'iPad de troisième génération jouera alors à fond et que la gamme de Mac aura en partie été renouvelée. Tim Cook promet d'ailleurs que l'année sera riche en nouveautés, mais on n'attendait pas à ce qu'il déclare autre chose.
Sans surprise, les marchés financiers accueillent bien ces résultats : en after-hours, AAPL gagne à l'heure de la rédaction de ces lignes plus de 7 %, soit 40 $, repassant ainsi la barre des 600 $ après trois semaines mouvementées du fait de prises de bénéfices.