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SFR répond sur Free Mobile devant les députés

Florian Innocente

mercredi 22 février 2012 à 12:30 • 52

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Après ceux de Free Mobile et France Télécom, c'était au tour du PDG de SFR de passer devant la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale. Franck Esser, le PDG de l'opérateur, a répondu à plusieurs questions des députés sur la refonte du paysage du mobile après l'arrivée de Free. Par exemple de savoir pourquoi il n'avait pas anticipé l'arrivée - connue - de Free par des baisses de prix ou de savoir si les trois opérateurs ne se retrouvaient pas en quelque sorte punis pour avoir chacun tiré sur la corde vis-à-vis de leurs clients.



Franck Esser a expliqué qu'il n'avait pas proposé de contrat d'itinérance à Free pour la 3G car l'entreprise de Xavier Niel s'était présentée comme un opérateur réseau et non comme un opérateur virtuel, ce qui aurait été différent : «En 3G on n'a pas la surcapacité nécessaire. On l'avait en 2G et on leur a proposé. J'étais surpris qu'Orange donne ainsi les clefs à quelqu'un d'autre.» Un écho aux problèmes rencontrés par Orange pour absorber les abonnés de Free Mobile (lire Free Mobile : Stéphane Richard calme le jeu).

Couverture de Free Mobile
«On demande la transparence à l'Arcep pour savoir ce qui est respecté ou non sur la couverture effective de Free Mobile. » SFR a mené quelques tests de couverture trois semaines après le lancement de son concurrent : «On a trouvé à Paris 9% (il est de notoriété publique que Free n'a pas beaucoup d'antennes dans la capitale, ndlr) puis 1% la semaine suivante, on a vu 3% à Nantes, 68% au Havre…»

À plusieurs reprises, Esser a donc posé la question de savoir si l'itinérance fournie par Orange venait compléter le réseau de Free ou si elle le suppléait. La réponse étant bien entendu dans la question… «Je n'arrive pas à faire un réseau à 2€, je ne le finance pas, avec une qualité et une couverture suffisante» a-t-il insisté pour justifier l'impossibilité de concilier des investissements dans des infrastructures et des prix plancher à la Free.

Offres de Free Mobile
Le PDG de SFR a concédé qu'il avait été «étonné par l'agressivité tarifaire de Free», il ne s'attendait pas à des offres à 2€ et 19,99€, elles ont «obligé [SFR] à réagir». Avant d'ajouter qu'en dehors de ces tarifs, il n'y avait pas eu selon lui dans l'offre de Free Mobile d'innovations particulières dans les services associés. Par exemple de nouveaux services client ou autour de la Femtocel.

Il a également taclé Free pour ses offres faites aux candidats MVNO intéressés par utiliser ce nouveau réseau (lire aussi MVNO : "Free Mobile se moque du monde") ou sur les conditions tarifaires réclamées pour la terminaison d'appels sur les SMS. Une critique formulée aussi par Stéphane Richard le 1er février. Franck Esser comme son homologue d'Orange avant lui s'est donc interrogé sur la pérennité du modèle économique de Free une fois que l'accord d'asymétrie tarifaire sur la terminaison d'appel des SMS arriverait à échéance.

Franck Esser est resté muet sur l'impact de Free Mobile auprès de sa clientèle en déclarant, sans rire, qu'il «manquait de recul». L'annonce, début mars, des résultats trimestriels de SFR devrait être l'occasion d'en apprendre plus, comme on vient de le faire aujourd'hui pour France Télécom en prélude à ses propres résultats (lire Orange fait un premier bilan de l'arrivée de Free Mobile). Esser s'est placé derrière la perspective de ce prochain rendez-vous financier et de la période de silence sur les chiffres qu'il impose lorsqu'il lui a été demandé d'en dire plus sur ses niveaux de marges. Un 20% a été glissé, mais guère étoffé par les détails.

Autre concession du PDG, celle sur les critiques autour de la complexité des offres et contrats mis sous les yeux des clients, l'opérateur semble vouloir enfin y remédier. Cela avait été un axe de la communication de Free «C'est bien sûr à nous de simplifier les offres, il y a eu un historique de services qui se sont empilés au fil du temps, mais on est maintenant dans une démarche de simplification des offres et des conditions générales».

La semaine prochaine la Commission doit auditionner Bouygues ainsi que l'Arcep.


Audition de Franck Esser, PDG de SFR par LCP


Sur le même sujet :
- Stéphane Richard répond à Free et SFR
- Free riposte aux attaques de ses concurrents

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