Malgré son statut de hobby qui lui colle à la peau depuis le début ou presque, l'Apple TV continue son petit bonhomme de chemin. La dernière version de son logiciel système sortie hier lui ouvre de nouveaux horizons…
Lors de la conférence des développeurs (WWDC), Apple a longuement évoqué iCloud pour ses ordinateurs ainsi que pour l'iPhone et l'iPad. Avec la version 4.3 de son logiciel système, l'Apple TV s'invite à la fête. Le petit boitier d'Apple est désormais capable d'accéder en streaming à tous les épisodes achetés depuis son compte iTunes (aux Etats-Unis uniquement pour le moment). On imagine que cette fonctionnalité sera étendue dans un avenir plus ou moins proche aux films acquis sur la plate-forme de téléchargement d'Apple.
Cette fonctionnalité n'est pas réservée à l'Apple TV, elle est également activée sur les autres terminaux d'Apple équipés d'iOS 5.0. Pour l'Apple TV, il s'agit d'une avancée majeure. D'une certaine manière, ce dernier prend son indépendance face au Mac ou au PC auquel il est rattaché. Cette décision d'Apple n'est pas surprenante en soi, elle ne fait que confirmer ce qui a été annoncé lors de la WWDC, à savoir que le concept du hub numérique tel que nous l'avons connu ces dernières années n'est plus pertinent et que désormais tout va converger vers le ou les nuages (lire : Ciel nuageux à l'horizon).
Ce n'est pas l’unique nouveauté apportée par cette mise à jour qui offre également la prise en charge de Vimeo. Jusqu'à présent, YouTube était le seul service de streaming gratuit géré par le hobby d'Apple. Voilà qui va amener un peu de diversité, et c'est d'autant plus intéressant que l'accès à YouTube souffre fréquemment de lenteurs et que les vidéos sur Vimeo sont de très bonne qualité.
Alors, certes ce nouveau firmware ne change pas du tout au tout, mais cela rend le produit un peu plus intéressant. Et à ne pas en douter, avec l'avènement d'iCloud, l'Apple TV devrait avoir une belle carte à jouer. Avec le premier modèle, Apple avait déjà agi de manière similaire en proposant de temps à autre des révisions de son firmware afin d'offrir à ses clients de nouvelles fonctionnalités. Mais avec ce modèle, basé sur iOS, Apple a sans doute les moyens d'aller beaucoup plus loin et beaucoup plus rapidement.
Si l'Apple TV est toujours flanqué du statut de hobby, avec le modèle sorti l'année dernière, Apple a quand même franchi un cap. Dès son premier trimestre de commercialisation, Apple en a écoulé plus d'un million (lire : Apple TV : bientôt un million d'unités vendues). La pomme n'avait jamais communiqué sur les chiffres de vente de son prédécesseur. Comme le dit si justement Steve Jobs : "quand vous vendez beaucoup d'exemplaires d'un produit, vous avez envie de le dire à tout le monde".
Sans atteindre les chiffres faramineux des autres appareils iOS, l'Apple TV ne se vend pas trop mal. Lors du dernier trimestre, Apple en aurait écoulé un peu moins de 500 000. Des chiffres à comparer, par exemple, avec les Google TV, qui sont semble-t-il catastrophiques : Logitech avec son terminal Revue, a enregistré plus de retours produits que de ventes sur le trimestre (lire : Google TV : plus de retours que de ventes pour Logitech).
Si personne n'a réussi encore à faire fortune avec ce type d'appareils, ce segment attire de plus en plus d'acteurs. Après Google qui s'est lancé dans la bataille l'année dernière, c'est Research In Motion (RIM) qui travaillerait activement sur un petit boitier assez similaire à l'Apple TV (lire : RIM prépare un concurrent pour l'Apple TV). La recette serait identique à celle mise en oeuvre par la firme de Cupertino : une architecture matérielle et logicielle très proche d'autres produits de la maison et notamment du Playbook. Le produit en lui-même serait davantage tourné vers les professionnels.
Pour en revenir à Apple, la problématique reste toujours la même : comment passer à la vitesse supérieure et faire de l'Apple TV un produit avec un potentiel similaire à l'iPad ou à l'iPhone ? Avec l'Apple TV, Apple a toujours fait preuve de patience et semble ne pas vouloir confondre vitesse et précipitation (lire : Le hobby d'Apple n'aurait pas droit à une mise à jour à la rentrée). Contrairement aux autres terminaux de la gamme, l'Apple TV n'aurait pas le droit à un cycle de mise à jour annuel. Il se murmurait il y a quelques mois qu'un nouveau modèle équipé du processeur A5 pourrait voir le jour d'ici la fin de l'année. Aux dernières nouvelles, cela ne serait plus d'actualité.
Pour passer à la vitesse supérieure, Apple n'a bien que deux solutions : trouver la "killer feature" qui rendrait l'objet indispensable. Cela pourrait être l'intégration d'un App Store, mais pour cela, il faut d'une part que les développeurs s'intéressent à ce produit et qu'il y ait une importante base d'utilisateurs. Et pour le moment, les deux millions de possesseurs d'Apple TV ne pèsent pas bien lourd, par rapport aux nombre de personnes qui utilisent quotidiennement un Mac, un iPhone ou un iPad. Autre obstacle majeur, les interactions avec l'Apple TV sont limitées par la télécommande.
L'autre hypothèse qui revient de temps à autre serait que Cupertino fabrique carrément son propre téléviseur. La semaine dernière encore, un analyste promettait une vraie télé Apple pour mi-2012. Mais cela ressemblait plus à un voeu pieux qu'à autre chose. L'idée a sans doute dû germer depuis bien longtemps dans l'esprit des ingénieurs d'Apple, mais la réalisation d'un tel produit est affreusement complexe tant les normes dans ce domaine diffèrent d'un pays à l'autre. Une solution universelle comme les aime Apple, est impossible actuellement. À moins de proposer un téléviseur 100 % internet, mais il est fort probable que la ménagère de moins de 50 ne soit pas prête à cette idée…
Lors de la conférence des développeurs (WWDC), Apple a longuement évoqué iCloud pour ses ordinateurs ainsi que pour l'iPhone et l'iPad. Avec la version 4.3 de son logiciel système, l'Apple TV s'invite à la fête. Le petit boitier d'Apple est désormais capable d'accéder en streaming à tous les épisodes achetés depuis son compte iTunes (aux Etats-Unis uniquement pour le moment). On imagine que cette fonctionnalité sera étendue dans un avenir plus ou moins proche aux films acquis sur la plate-forme de téléchargement d'Apple.
Cette fonctionnalité n'est pas réservée à l'Apple TV, elle est également activée sur les autres terminaux d'Apple équipés d'iOS 5.0. Pour l'Apple TV, il s'agit d'une avancée majeure. D'une certaine manière, ce dernier prend son indépendance face au Mac ou au PC auquel il est rattaché. Cette décision d'Apple n'est pas surprenante en soi, elle ne fait que confirmer ce qui a été annoncé lors de la WWDC, à savoir que le concept du hub numérique tel que nous l'avons connu ces dernières années n'est plus pertinent et que désormais tout va converger vers le ou les nuages (lire : Ciel nuageux à l'horizon).
Ce n'est pas l’unique nouveauté apportée par cette mise à jour qui offre également la prise en charge de Vimeo. Jusqu'à présent, YouTube était le seul service de streaming gratuit géré par le hobby d'Apple. Voilà qui va amener un peu de diversité, et c'est d'autant plus intéressant que l'accès à YouTube souffre fréquemment de lenteurs et que les vidéos sur Vimeo sont de très bonne qualité.
image : MacLife
Alors, certes ce nouveau firmware ne change pas du tout au tout, mais cela rend le produit un peu plus intéressant. Et à ne pas en douter, avec l'avènement d'iCloud, l'Apple TV devrait avoir une belle carte à jouer. Avec le premier modèle, Apple avait déjà agi de manière similaire en proposant de temps à autre des révisions de son firmware afin d'offrir à ses clients de nouvelles fonctionnalités. Mais avec ce modèle, basé sur iOS, Apple a sans doute les moyens d'aller beaucoup plus loin et beaucoup plus rapidement.
Si l'Apple TV est toujours flanqué du statut de hobby, avec le modèle sorti l'année dernière, Apple a quand même franchi un cap. Dès son premier trimestre de commercialisation, Apple en a écoulé plus d'un million (lire : Apple TV : bientôt un million d'unités vendues). La pomme n'avait jamais communiqué sur les chiffres de vente de son prédécesseur. Comme le dit si justement Steve Jobs : "quand vous vendez beaucoup d'exemplaires d'un produit, vous avez envie de le dire à tout le monde".
Sans atteindre les chiffres faramineux des autres appareils iOS, l'Apple TV ne se vend pas trop mal. Lors du dernier trimestre, Apple en aurait écoulé un peu moins de 500 000. Des chiffres à comparer, par exemple, avec les Google TV, qui sont semble-t-il catastrophiques : Logitech avec son terminal Revue, a enregistré plus de retours produits que de ventes sur le trimestre (lire : Google TV : plus de retours que de ventes pour Logitech).
Si personne n'a réussi encore à faire fortune avec ce type d'appareils, ce segment attire de plus en plus d'acteurs. Après Google qui s'est lancé dans la bataille l'année dernière, c'est Research In Motion (RIM) qui travaillerait activement sur un petit boitier assez similaire à l'Apple TV (lire : RIM prépare un concurrent pour l'Apple TV). La recette serait identique à celle mise en oeuvre par la firme de Cupertino : une architecture matérielle et logicielle très proche d'autres produits de la maison et notamment du Playbook. Le produit en lui-même serait davantage tourné vers les professionnels.
Pour en revenir à Apple, la problématique reste toujours la même : comment passer à la vitesse supérieure et faire de l'Apple TV un produit avec un potentiel similaire à l'iPad ou à l'iPhone ? Avec l'Apple TV, Apple a toujours fait preuve de patience et semble ne pas vouloir confondre vitesse et précipitation (lire : Le hobby d'Apple n'aurait pas droit à une mise à jour à la rentrée). Contrairement aux autres terminaux de la gamme, l'Apple TV n'aurait pas le droit à un cycle de mise à jour annuel. Il se murmurait il y a quelques mois qu'un nouveau modèle équipé du processeur A5 pourrait voir le jour d'ici la fin de l'année. Aux dernières nouvelles, cela ne serait plus d'actualité.
Pour passer à la vitesse supérieure, Apple n'a bien que deux solutions : trouver la "killer feature" qui rendrait l'objet indispensable. Cela pourrait être l'intégration d'un App Store, mais pour cela, il faut d'une part que les développeurs s'intéressent à ce produit et qu'il y ait une importante base d'utilisateurs. Et pour le moment, les deux millions de possesseurs d'Apple TV ne pèsent pas bien lourd, par rapport aux nombre de personnes qui utilisent quotidiennement un Mac, un iPhone ou un iPad. Autre obstacle majeur, les interactions avec l'Apple TV sont limitées par la télécommande.
L'autre hypothèse qui revient de temps à autre serait que Cupertino fabrique carrément son propre téléviseur. La semaine dernière encore, un analyste promettait une vraie télé Apple pour mi-2012. Mais cela ressemblait plus à un voeu pieux qu'à autre chose. L'idée a sans doute dû germer depuis bien longtemps dans l'esprit des ingénieurs d'Apple, mais la réalisation d'un tel produit est affreusement complexe tant les normes dans ce domaine diffèrent d'un pays à l'autre. Une solution universelle comme les aime Apple, est impossible actuellement. À moins de proposer un téléviseur 100 % internet, mais il est fort probable que la ménagère de moins de 50 ne soit pas prête à cette idée…