L'été dernier, nous avions recueilli les témoignages des premiers utilisateurs de l'iPad. Sur les presque 100 lecteurs qui nous avaient répondu, il y a ceux qui n'avaient pas réussi à le faire entrer pleinement dans leur quotidien et s'en étaient séparé assez rapidement. Et puis il y avait tous les autres, majoritaires, qui lui avaient trouvé une place de choix, parfois au point parfois de délaisser leur ordinateur (lire Témoignages : mon iPad et moi). Quinze jours après la sortie de l'iPad 2, nous avons recontacté ces premiers utilisateurs heureux de leur iPad, pour savoir où il en étaient. S'ils en avaient toujours l'usage, si son rôle avait été revu ou s'ils s'en étaient séparés, soit par désintérêt, soit pour acheter le nouveau modèle…
Mathias- Henri avait acheté l'iPad pour répondre à un besoin très particulier “Je suis handicapé, atteint de surdité profonde. Pour nous la communication se fait uniquement de manière visuelle.” expliquait-il l'an dernier.
“Je me sers toujours autant de l'iPad !!! Et j'ai vraiment délaissé mon iMac 27", ou plutôt il y a eu une répartition des usages. Je me sers presque exclusivement de l'iPad pour faire des mails, et pour surfer sur Internet, soit 90% de mon temps. L'iMac me sert pour tout ce qui est Photoshop, gestion et stockage des photos, etc. Le côté nomade de l'iPad associé au 3G et à un écran plus grand que l'iPhone est vraiment son point fort. Accessoirement je me suis pris à faire des jeux sur l'iPad, chose que je ne faisais jamais sur l'iMac, faute de temps. Alors que c'est plus facile de trouver un moment de creux (dans les transports par exemple) pour s'amuser”
Il adresse toutefois un reproche “Le seul bémol tient à la gestion des mails qui ne fonctionne pas très bien : ayant cinq adresses différentes, Mail se bloque souvent et je suis à chaque session obligé de le relancer au moins une fois à chaque consultation ! Et ce malgré les dernières mises à jour. Je n'envisage pas de passer à l'iPad 2 dans l'immédiat. Peut être l'iPad 3 l'an prochain."
Chez Michael aussi, l'iPad a entraîné une répartition des rôles, jusque pour la télévision. En juin 2010 il voyait l'iPad comme un moyen de concilier son activité de DJ, compositeur et directeur musical avec ses besoins en mobilité : “Je voyage beaucoup à travers le monde pour le travail […] l'iPad remplace mon MacBook Pro et complète mon iPhone dans la vie de tous les jours, pour tout ce qui n'est pas professionnel”.
“Je m'en sers plus que jamais. Pour mon travail bureautique, e-mail, web, et bien entendu mes applications musicales professionnelles comme touchAble. Je n'utilise désormais mon MacBook Pro que pour la création musicale et vidéo, mes pages web et iTunes. J'ai un stylo pour écrire sur l'iPad et là non plus, plus de papier pour mes notes (un HardCandy Case (40€) utilisé avec Adobe ideas Adobe Ideas (gratuit), et Penultimate (1,59€), ndr). Plus de livres non plus, bien qu’iBooks soit peu convivial (mais l'application Kindle est bien mieux). Cet ordinateur est idéal grâce à ces simplifications de l'ergonomie, et nous avons un système toujours propre et sans jamais ne rien perdre. Incroyable après les décennies de galère sur des ordinateurs traditionnels… Pus de télévision non plus avec mes abonnements et applications. Mais j'espère des améliorations avec iOS 5 et Mac OS X Lion. Enfin, Flash me manque de moins en moins et j'ai iSwifter (Gratuit) qui s'en charge très bien, sans jailbreak. Je ne prendrai pas d'iPad 2 qui ne m'est pas nécessaire pour le moment. Ayant un iPhone 4, les fonctions vidéo du smartphone sont supérieures.”
Frédéric avait choisi l'iPad pour son autonomie et l'avait acheté sans réfléchir outre mesure. À l'époque il écrivait : “J'ai délaissé complètement mon MacBook Pro 13" et à ma grande surprise j'ai redécouvert mon Mac Pro que j'avais délaissé. Aujourd'hui, je prends plaisir à profiter de mon écran 23" et de faire de la consultation sur cette machine. Avant, je faisais principalement de la production : montage vidéo, mise à jour site web, retouche photo, etc.”
Aujourd'hui pas mal de choses ont changé, même l'iPad au profit d'un… iPad 2 “J'ai vendu mon Mac Pro pour un iMac 27" i7 et j'ai changé mon 3GS pour un iPhone 4. J'ai adoré mon iPad lorsque je me suis mis avec une femme qui avait une petite fille de 5 ans. On a découvert le plaisir d'utiliser des outils comme Pad a Dessin (1,59€), de lire des livres pour enfants, d'utiliser des jeux de construction.
Son autonomie incroyable et sa facilité d'emploi en font un outil pédagogique incroyable. Puis, vint la séparation dans les deux sens du terme. J'ai vendu mon iPad et j'ai gardé mon MacBook Pro 13". Mais il me semblait lourd et l'autonomie faible. Alors, je l'ai vendu et j'ai pris un MacBook Air 11". Légèreté et semblant de vélocité. Mais toujours cette autonomie lamentable. Alors, j'ai craqué et j'ai remplacé mon Air par un iPad 2 Wi-Fi à 32 Go. Pas besoin de 3G puisque l'iPhone peut faire modem en Wi-Fi. Le bonheur est revenu. Autonomie incroyable, rapidité pour le surf. Vitesse avec Reeder (3,99€) pour consulter mes flux RSS. Parfois un problème se fait sentir lorsqu'une vidéo est en Flash ou un site inadapté. Mais les applications disponibles remplacent vite ces lacunes. Aujourd'hui mon iMac 27", mon iPhone 4 et mon iPad 2 me sont amplement suffisants, j'ai trouvé la combinaison parfaite.”
Samuel, dirige une société, Actialuna, qui développe sur iPad. Son usage de l'iPad n'a pas changé (il est passé au 2 pour des raisons professionnelles).
“Je l’utilise énormément pour l’actualité. Je ne paye pas beaucoup encore, mais c’est surtout que l’offre ne me plaît pas. Je serais un client potentiel du Monde si l’application pour lire le journal ressemblait à celle pour accéder au site. Il n’y a pas d’application Mediapart et ça m’embête. Si les journaux évoluent vers des applications à la Daily (dont le contenu est nul) je suis un futur client à n’en pas douter.” Samuel cite aussi Flipboard (gratuit) et Reeder “Si je ne veux pas rater une news j’utilise Reeder, plus pro, et son support de Readability est vraiment utile.
En mode « je veux découvrir des choses » j’ai besoin d’un rapport visuel à l’information et FlipBoard est parfait pour cet usage. News sur l’actu de l’art, du graphisme, article scientifique illustré. J’utilise aussi FlipBoard pour les personnes que je suis sur Twitter, je n’utilise donc presque pas l’application Twitter (ou équivalent), vu que je suis dans une démarche de réception et non d’émission. Tout aussi indispensable pour moi Instapaper (3,99€). Je le lis rarement (une fois par mois), mais je mets de côté chaque jour. L’équivalent de l’article de journal déchiré. C’est même devenu un usage pour lequel il me serait difficile de revenir en arrière tellement cela me permet de concilier l’accès à une surabondance d’information de ma génération de zappeur » avec une démarche plus classique de lecteur attentif qui veut prendre le temps de réfléchir à ce que j’ai mis de côté.
Pour ça l’iPad a changé des choses me concernant, en me permettant d’être plus rigoureux et concentré au moment qui me convient le mieux, qui n’est pas forcément le moment où je balaye l’actu de centaines de flux. J’utilise beaucoup les mails et les notes. J’en écris peu. Je lis beaucoup et je les classe avec l’iPad. Toujours cette posture de récepteur. En réception, il y a pas à dire, l’iPad est vraiment un outil « qu’on prend avec soi » comme on le fait avec un livre et on ne « s’installe pas derrière » comme on le fait avec un ordinateur.”
Au chapitre des regrets, il y en a, Samuel cite le clavier “Le clavier virtuel c’est potentiellement mieux que le physique, à condition que s’améliore la compréhension sémantique et syntaxique de ce que l’on tape par l’iPad et que de bons algo d'écriture prédictive soient introduits à terme. Je préférerai avoir un bouton dédié à la validation d’une suggestion automatique (sur le plan ergonomique) plutôt que de viser la petite croix d’annulation d’une correction. C’est vraiment une démarche qui demande d’arrêter le fil de sa pensée pour agir sur l’écriture… c’est très désagréable. Mais comme je tape en plusieurs langues, français, anglais, japonais là, pour le coup, le clavier virtuel c’est vraiment génial.”
À propos de l'iPad 2, il note la légère différence de largeur “J’ai de petites mains et je peux désormais taper en le tenant en mode portrait. Enfin, je suis équipé d’un 3G, et je fais partie de ceux qui l’utilisent plus en mobilité qu’en tablette de salon. À cause de mon travail, je n’arrive pas à me débarrasser de mon portable… donc je me balade avec les deux… mais dès que je peux je ne sors qu’avec l’iPad. Sinon j’ai un usage de consultation de mes photos… Je les synchronise toutes. C’est le meilleur album photo qui soit.”
Edern, qui avait à la fois un iMac 27" et un MacBook Air avait revendu ce dernier juste avant la sortie de la tablette. Il en faisait un usage classique de consultation de contenus et de présentation en déplacement.
“Je passe mes journées au bureau sur un iMac 27", j'en ai aussi un chez moi, mais je suis très content de ne pas forcément devoir l'allumer le soir en rentrant pour accéder à Internet. Je pourrai utiliser mon iPhone, mais l'écran est quand même trop petit pour s'en servir plus de 10 min. La taille de l'iPad permet de l'utiliser à tout moment, et sa rapidité de sortie de veille est très agréable pour aller vérifier rapidement une information ou lire ses emails… Le plus dur est de se forcer à l'éteindre pour avoir une vie sociale "normale", et ne pas être connecté 24h sur 24 !
L'iPad a eu le même effet sur moi par rapport à mes consoles de jeux, que par rapport à mon iMac : je ne les utilise que pour y passer vraiment du temps à jouer et plus jamais pour faire de petites parties rapides. Le temps de démarrage de la console est souvent assez conséquent, et pas du tout agréable pour jouer rapidement… Pour cela, il y a des tonnes de petits jeux sympas sur iPad, qui permettent de se détendre 10 min, et de passer à autre chose. Du coup, j'utilise mes consoles de jeux bien moins souvent !
Et pour de longs voyages (train ou avion), l'iPad a complètement remplacé mes anciens Mac portables : plus léger, plus ludique, plus rapide à démarrer… À part pour regarder un film, je ne savais pas trop quoi faire sur mon Mac sans Internet lors de mes déplacements, alors qu'avec l'iPad j'ai toujours dix mille trucs qui me font envie : lire un magazine, jouer… Je ne me suis jamais mis à GarageBand (3,99€) sur mes Macs, et l'aspect ludique de l'iPad fait que je m'amuse beaucoup depuis quelques jours avec la version dédiée.” (lire aussi le test de GarageBand pour iPad).
Edern souligne aussi l'attrait de l'App Store pour découvrir de nouvelles applications, avec l'avantage de pouvoir installer et désinstaller des applications en un tournemain tout en gardant un système propre et sans bugs “Je pense vraiment que les tablettes ne sont pas un phénomène de mode, le côté simple, ludique et facile de l'iPad en font un objet qui deviendra, je crois, de plus en plus incontournable dans les foyers, quitte à avoir un ordinateur de moins, voir pas d'ordinateur du tout.”
Il dit regretter toutefois deux ou trois choses : absence d'une version iPad de Spotify, quelques vidéos toujours pas lisibles ou encore des manipulations laborieuses “Dès qu'une activité requiert d'avoir plusieurs fenêtres d'ouvertes et de passer régulièrement de l'une à l'autre, cela devient vite désagréable. Faire un copier-coller de temps en temps, ça va, mais dès qu'il faut en faire plusieurs dizaines entre différents documents et applications, ce n'est pas du tout agréable. Dès que cela arrive, je repasse sur le Mac pour faire ces taches ! Heureusement, c'est un sentiment que j'éprouve assez rarement, mais je comprends certains utilisateurs qui trouvent l'iPad trop "léger"… Je vais acheter un iPad 2 dès que mon revendeur aura du stock… Le design plus fin et léger me fait très envie, sa puissance accrue sera sûrement très agréable et la webcam me sera utile avec Skype puisque je pars bientôt un an à l'étranger. Mais il faut bien l'avouer, c'est plus un achat coup de coeur qu'un véritable besoin…”
Journaliste, Patrick avait remplacé son Netbook équipé en 3G dans le cadre de son activité professionnelle. Même son MacBook Pro personnel n'était plus guère sollicité pour autre chose que les synchronisations iTunes. Un essai transformé neuf mois plus tard.
“Je suis toujours journaliste pour un grand média national et l'iPad est toujours - et plus que jamais-, mon outil de production sur le terrain (rédaction immédiate d'articles et transfert par mail). À la maison aussi l'iPad est ma machine principale au quotidien. Les ordinateurs portables classiques ont totalement disparu de mon quotidien et je ne ferai pour rien au monde le chemin à l'envers. L'iPad est vraiment la première machine "post-PC". Apple dit vrai, en toute objectivité. Mon seul regret : l'écran de l'iPad ne permet pas la prise de notes manuscrites. Je suis donc encore obligé d'avoir sur moi un cahier papier. Les stylets d'écriture sortis pour l'iPad, sont très peu pratiques et assez inefficaces. Je ne suis pas encore passé à l'iPad 2 malgré des essais de plusieurs heures. Je ne suis pas convaincu d'un vrai changement pour mes usages et, en vrai sentimental, je tiens beaucoup à mon premier iPad…”.
Venant tout juste d'arriver sur Mac au printemps dernier, Kevin avait acheté son iPad Wi-Fi de manière tout à fait impulsive. Il s'en servait pour du surf, du mail et du chat et il appréciait son autonomie. Aujourd'hui il l'a remplacé par un iPad 2, le précédent ayant été revendu juste avant la sortie du nouveau. Cependant, il a failli craquer pour la Galaxy Tab de Samsung.
“J'utilisais principalement mon iPad 1 pour mes cours en amphi. Couplé à un clavier Bluetooth il m'assurait 10h d'autonomie, de quoi tenir la journée, sans compter un accès au WiFi de l'université. Tout ça dans un poids plume. Il m'évitait par là même de déplacer mon MacBook Pro 15". Sur le plan des usages multimédia, l'iPad couplé à Air Video (2,39€ ou Lite) s'est avéré être un excellent moyen de regarder des films dans mon lit à partir de mon Mac. Il m'a également été utile pour certains livres bien qu'il n'égale pas le Kindle. Peu joueur, j'ai néanmoins apprécié la convivialité qu'offraient certains jeux et je me suis amusé avec ma tablette plus d'une fois.”
“Pour l'iPad 2 j'ai opté pour un modèle 3G de 16 Go, me permettant de surfer partout. Je reproche néanmoins à ce nouvel iPad le peu de nouveautés et un OS vieillissant. Je me sers donc toujours autant de mon iPad, ni plus ni moins, il sera d'ailleurs parfait pour m'accompagner dans mes trajets en TGV.
Je dois néanmoins admettre qu'avant d'acheter l'iPad 2 j'ai eu une pensée pour la Galaxy Tab. J'ai trouvé le design assez intéressant et l'interface, qui était assez prometteuse. Ce qui m'a rebuté dès que je l'ai essayé c'est la lenteur de la tablette, un manque criant de réactivité par rapport à l'iPad, et au final son écran 7" trop juste pour regarder un film ou lire de façon agréable. Samsung a une carte à jouer, mais doit absolument faire un effort sur la réactivité de sa tablette, abandonner le plastique cheap pour un matériau plus noble et revoir sa politique tarifaire. Face à la relative fragmentation d'Android, Samsung doit absolument assurer un suivi de sa tablette et des mises à jour afin qu'elle puisse séduire les aficionados du high-tech.”
Entre reclassement et désenchantement
Baptiste, étudiant, avait été d'emblée emballé par l'iPad, avec l'idée de remplacer son MacBook Pro 15" par un Mac fixe et de le compléter de la tablette pour l'utiliser en mobilité. Aujourd'hui il n'a plus son iPad “L'utilisation du clavier tactile ne m'a pas convaincu. Lorsque l'on tape vite, les "repères touches" sont importants : sentir les touches c'est déterminer aussi où sont ses doigts. On a besoin des reliefs, et le tactile, à grande vitesse, devient gênant. D'où mon étonnement quant aux propos de Phil Schiller quant à ce clavier et la suppression du Dock clavier iPad spécifique, quoique cet élément supplémentaire soit plus, je pense, un catalyseur des moqueries qu'un équipement réellement acheté par les possesseurs d'iPad.”
Il cite aussi le manque de 3G (il avait opté pour le modèle Wi-Fi, moins cher, sorti en premier) et sur l'absence de gestionnaire de fichiers “Évidemment il existe des Air Sharing (7,99€) et autres, etc., mais ce qui m'a manqué, toujours, c'est l'accès à mes fichiers en direct, d'où je pourrais lancer des applications en tapotant sur mon fichier”.
Serge l'avait acheté un peu sur un coup de tête “Je voulais mon cadeau de Noël avec quelques mois de retard”. Mais de par une ancienne expérience de développeur Hypercard, il avait rêvé il y a plusieurs années déjà d'interfaces tactiles pour commander les applications “les coûts étaient excessifs et la technologie pas assez aboutie” Lors du précédent témoignage il était surtout dans un usage de consommation de contenus, il trouvait aussi limitée la suite iWork. Depuis, il s'est séparé de sa tablette.
“J'ai revendu mon iPad à Noel. Il était difficile à utiliser en entreprise, par contre très agréable en déplacement, en mobilité. Je trouvais aussi très désagréables les reflets et les traces de doigts. Pourtant il y a de bonnes applications, mais dans un univers PC ce n'est pas pas facile. L'iPad 2 est plus véloce mais ses caméras sont vraiment bas de gamme et il n'y a pas d'amélioration de l'écran, donc je passe mon tour et j'attends la prochaine version.”
Enseignant en collègue auprès d'élèves dyslexiques, Louis avait été emballé initialement par l'interface toute tactile de l'iPad. Neuf mois plus tard, le rôle dévolu à cet iPad a changé “Je n'ai jamais réussi à faire de l'iPad une machine de production”. Habitué de Word il ne s'est jamais vraiment fait à Pages. Il s'est donc équipé d'un MacBook Air 11", n'utilisant l'iPad qu'à certaines occasions, avec Keynote. Mais généralement l'Air remplit ce rôle “L'iPad ne me sert plus qu'occasionnellement dans mon travail : mes dyslexiques, il faut le dire, bénéficient désormais d'une ardoise numérique qui commande directement le MacBook Air. Très pratique pour les exercices fabriqués en PDF ou les sites internet aidant à la compréhension du sujet traité”.
En revanche la tablette a trouvé toute sa place dans un usage personnel “Il a révolutionné ma consommation d'Internet. Le matin, je fais ma revue de presse dessus (merci Pulp - 3,99€ - et les fils RSS). Il me sert à consulter la météo, ou bien à suivre d'un peu plus près mes sorties de randonnée ou de vélo grâce à iPhiGéNie (gratuit). Je consulte également beaucoup Wikipédia avec Wikipanion (gratuit), avant que Safari prenne le relais pour croiser l'info. Et c'est tout de même une chouette machine de jeux ! N'ayant aucune console à la maison, ne jouant pas sur Mac, j'apprécie tout particulièrement ces petits jeux simples et réjouissants : Angry Birds, Plants vs. Zombies, etc. C'est d'ailleurs son utilisation principale, qui ravit mes deux filles (5 et 7 ans) ainsi que ma compagne (un peu plus âgée).”
Il conclut sur ce constat “J'ai donc un peu déchanté sur l'iPad, en comparaison de ce que je souhaitais faire avec. Un ordinateur portable reste plus pratique pour travailler. Mais pour ce qui est d'une utilisation simplement consommatrice de textes, d'images ou de sons, quelle merveille cela reste ! La vraie question qui subsiste est : si le MacBook Air 11,6" était sorti avant l'iPad, en aurais-je pris un autrement que pour le plaisir de goûter à un nouveau produit d'Apple ? Je n'ai pas de réponse claire. Mais j'ai une petite idée quand même…”
Sur le même sujet :
- Les autres témoignages d'utilisateurs de MacGeneration (Synchroniser sans MobileMe, les SSD, le MacBook Air 11", la décroissance sur Mac, le Magic TrackPad, iWork.com, le Mac mini server…).
