Steve Ballmer a comme de coutume ouvert le CES de Las Vegas avec une conférence (vidéo) qui a embrassé des sujets aussi variés que le prochain Windows, la Xbox, Windows Phone ou encore la table Surface. Avec comme fil rouge Windows, qui relie tous ces écrans entre eux. La (très) grande nouvelle, même si elle avait été déflorée par la rumeur, fut sans conteste la démonstration de Windows fonctionnant sur une architecture ARM.
Le mot valise "WinTel" qui désignait le partenariat, presque fusionnel, entre l'éditeur et le fondeur a peut-être vécu hier (lire ARM vient chasser Intel sur les PC avec NVIDIA et Microsoft). Microsoft voit au-delà de la seule architecture x86 pour l'avenir de son OS, le maître mot de Ballmer à ce sujet fut "flexibilité". Windows sera à l'aise autant sur des tablettes, des portables ou des PC de bureau.
La dernière partie de la conférence de Ballmer fut ainsi consacrée à la démo de plateformes ARM Qualcomm, Texas Instruments et Nvidia faisant toutes fonctionner une version préliminaire du futur Windows (son numéro ne fut pas prononcé). Tout était au stade du prototype, avec des cartes-mères à nue. Mais l'objectif était de montrer que Windows, tel qu'on le connaît, fonctionne sur des puces ARM, de même qu'un Word et des pilotes d'imprimantes. Tout ce joli monde ayant été recompilé. On a ainsi vu un Word "ARMisé" lancer une impression vers une imprimante Epson standard ou lire une vidéo.
Toutes choses qui rappellent la démonstration de Steve Jobs, en 2005, lorsqu'il avait fait tourner le nouveau Tiger sur un Power Mac avant de révéler que ce dernier contenait un Pentium, annonçant par là la migration vers les puces Intel. Microsoft a voulu signifier la même chose. Il ne s'agit pas de préparer l'utilisateur à une migration puisque grand soin a été pris de souligner que Microsoft n'abandonnait pas l'architecture x86, mais de faire la preuve d'une souplesse de Windows à fonctionner indifféremment, et sans compromis, sur différentes plateformes matérielles.
Aucune date de sortie de ce Windows n'a été donnée, pas de nouvelle fonction et encore moins de détails sur sa prochaine interface révélés. L'aspect graphique et ergonomique du futur OS est d'ailleurs important. Si Mac OS X et iOS sont construits sur les mêmes fondations, chacun présente une interface utilisateur et un mode de fonctionnement taillés sur mesure, selon que l'on est sur son Mac, un iPad ou un iPhone (voir un Apple TV ou un iPod nano…). Et quand bien même Mac OS X Lion va emprunter des choses à iOS, on a toujours droit à un environnement adapté.
La rumeur veut que Windows 8 propose deux interfaces. L'une baptisée "Wind" pour des machines 64 bits assez puissantes et faisant grand cas de la 3D, avec une interface "dynamique" pour s'adapter aux besoins de l'utilisateur, et l'autre, nom de code "Mosh" (sans sous-entendus…), pour des tablettes. On en saura davantage plus tard dans le courant de l'année. Mais cette absence de calendrier précis laisse aussi entendre que l'iPad n'aura pas de véritable concurrent chez Microsoft et ses partenaires avant plusieurs mois.
Avant le chapitre ARM, Steve Ballmer a dévoilé une nouvelle table Surface 2 conçue par Samsung et utilisant un écran LCD plus fin (il ne pourra être inférieur à 24") et dépourvu des précédentes caméras cachées dans ses entrailles pour suivre les gestes de l'utilisateur.
Plus précise aussi puisqu'elle peut détecter un texte inscrit sur une feuille posée sur la dalle, la détection se faisant de l'ordre du pixel. Une table qui n'en est plus une puisqu'on pourra l'installer à la verticale. Enfin, son prix sera revu à la baisse.
Les Windows Phone ont eu droit à quelques annonces, pas celle des chiffres de ventes, mais de l'arrivée de plusieurs mises à jour au fil de l'année. Avec le copier-coller, un lancement et un passage entre les applications plus rapide, des notifications pour alerter l'utilisateur de la disponibilité d'une mise à jour logicielle, la compatibilité avec les réseaux CDMA et l'arrivée de plusieurs jeux (d'intérêt variable, ont été cités Fables, Fruit Ninja et Assassin's Creed mais aussi Pac-Man, Monopoly ou Tetris). Mais pas de précisions sur l'amélioration du multitâche.
En revanche Microsoft n'a pas manqué d'annoncer les chiffres de vente de son Kinect, et pour cause, pas moins de 8 millions d'unités ont été écoulées durant les deux mois précédant Noël, contre 5 millions espérés au départ. Surtout, le produit évolue avec la détection vocale pour naviguer dans l'interface de la Xbox, lancer une commande ou la détection de gestes pour balayer des catalogues de films. Plus besoin dans ce cas d'une télécommande.
Ce périphérique évolue également avec Avatar Kinect. Assis devant votre téléviseur, votre image est projetée au sein de différents univers virtuels où chaque participant est représenté, et animé, en temps réel par un avatar en 3D de son choix.
Ce n'est pas tant le réalisme des personnages qui prime (on est plus proche du look à la Wii), mais de la détection et la transcription immédiate à l'écran de vos paroles et de vos gestes (jusqu'au froncement de sourcils comme Ballmer l'a montré avec son propre avatar). La démonstration mettait l'accent sur des ados discutant comme ils le feraient par chat dans Facebook ou sur MSN, mais on peut extrapoler les usages et imaginer des applications plus commerciales.
Le mot valise "WinTel" qui désignait le partenariat, presque fusionnel, entre l'éditeur et le fondeur a peut-être vécu hier (lire ARM vient chasser Intel sur les PC avec NVIDIA et Microsoft). Microsoft voit au-delà de la seule architecture x86 pour l'avenir de son OS, le maître mot de Ballmer à ce sujet fut "flexibilité". Windows sera à l'aise autant sur des tablettes, des portables ou des PC de bureau.
La dernière partie de la conférence de Ballmer fut ainsi consacrée à la démo de plateformes ARM Qualcomm, Texas Instruments et Nvidia faisant toutes fonctionner une version préliminaire du futur Windows (son numéro ne fut pas prononcé). Tout était au stade du prototype, avec des cartes-mères à nue. Mais l'objectif était de montrer que Windows, tel qu'on le connaît, fonctionne sur des puces ARM, de même qu'un Word et des pilotes d'imprimantes. Tout ce joli monde ayant été recompilé. On a ainsi vu un Word "ARMisé" lancer une impression vers une imprimante Epson standard ou lire une vidéo.
Toutes choses qui rappellent la démonstration de Steve Jobs, en 2005, lorsqu'il avait fait tourner le nouveau Tiger sur un Power Mac avant de révéler que ce dernier contenait un Pentium, annonçant par là la migration vers les puces Intel. Microsoft a voulu signifier la même chose. Il ne s'agit pas de préparer l'utilisateur à une migration puisque grand soin a été pris de souligner que Microsoft n'abandonnait pas l'architecture x86, mais de faire la preuve d'une souplesse de Windows à fonctionner indifféremment, et sans compromis, sur différentes plateformes matérielles.
Aucune date de sortie de ce Windows n'a été donnée, pas de nouvelle fonction et encore moins de détails sur sa prochaine interface révélés. L'aspect graphique et ergonomique du futur OS est d'ailleurs important. Si Mac OS X et iOS sont construits sur les mêmes fondations, chacun présente une interface utilisateur et un mode de fonctionnement taillés sur mesure, selon que l'on est sur son Mac, un iPad ou un iPhone (voir un Apple TV ou un iPod nano…). Et quand bien même Mac OS X Lion va emprunter des choses à iOS, on a toujours droit à un environnement adapté.
La rumeur veut que Windows 8 propose deux interfaces. L'une baptisée "Wind" pour des machines 64 bits assez puissantes et faisant grand cas de la 3D, avec une interface "dynamique" pour s'adapter aux besoins de l'utilisateur, et l'autre, nom de code "Mosh" (sans sous-entendus…), pour des tablettes. On en saura davantage plus tard dans le courant de l'année. Mais cette absence de calendrier précis laisse aussi entendre que l'iPad n'aura pas de véritable concurrent chez Microsoft et ses partenaires avant plusieurs mois.
Avant le chapitre ARM, Steve Ballmer a dévoilé une nouvelle table Surface 2 conçue par Samsung et utilisant un écran LCD plus fin (il ne pourra être inférieur à 24") et dépourvu des précédentes caméras cachées dans ses entrailles pour suivre les gestes de l'utilisateur.
Plus précise aussi puisqu'elle peut détecter un texte inscrit sur une feuille posée sur la dalle, la détection se faisant de l'ordre du pixel. Une table qui n'en est plus une puisqu'on pourra l'installer à la verticale. Enfin, son prix sera revu à la baisse.
Les Windows Phone ont eu droit à quelques annonces, pas celle des chiffres de ventes, mais de l'arrivée de plusieurs mises à jour au fil de l'année. Avec le copier-coller, un lancement et un passage entre les applications plus rapide, des notifications pour alerter l'utilisateur de la disponibilité d'une mise à jour logicielle, la compatibilité avec les réseaux CDMA et l'arrivée de plusieurs jeux (d'intérêt variable, ont été cités Fables, Fruit Ninja et Assassin's Creed mais aussi Pac-Man, Monopoly ou Tetris). Mais pas de précisions sur l'amélioration du multitâche.
En revanche Microsoft n'a pas manqué d'annoncer les chiffres de vente de son Kinect, et pour cause, pas moins de 8 millions d'unités ont été écoulées durant les deux mois précédant Noël, contre 5 millions espérés au départ. Surtout, le produit évolue avec la détection vocale pour naviguer dans l'interface de la Xbox, lancer une commande ou la détection de gestes pour balayer des catalogues de films. Plus besoin dans ce cas d'une télécommande.
Ce périphérique évolue également avec Avatar Kinect. Assis devant votre téléviseur, votre image est projetée au sein de différents univers virtuels où chaque participant est représenté, et animé, en temps réel par un avatar en 3D de son choix.
Ce n'est pas tant le réalisme des personnages qui prime (on est plus proche du look à la Wii), mais de la détection et la transcription immédiate à l'écran de vos paroles et de vos gestes (jusqu'au froncement de sourcils comme Ballmer l'a montré avec son propre avatar). La démonstration mettait l'accent sur des ados discutant comme ils le feraient par chat dans Facebook ou sur MSN, mais on peut extrapoler les usages et imaginer des applications plus commerciales.