Free a dévoilé sa nouvelle Freebox. Baptisée "Révolution elle amène quantité de nouveautés techniques et fonctionnelles et donne l'occasion à Free de bousculer ses concurrents, deux ans avant son arrivée dans la téléphonie mobile.
L'annonce ce jour par Free d'une nouvelle Freebox tenait du secret de Polichinelle. Le produit lui-même est en chantier depuis trois ans. Mais les détails techniques et l'offre l'accompagnant étaient restés largement inconnus. Xavier Niel, le patron de l'opérateur s'est donc fait un malin plaisir à égrener les nouveautés, sans manquer de lancer des piques vers Orange, Bouygues et SFR.
Après de longues années à proposer une box au design insipide et une télécommande atteinte de "boutonnite" aiguë, Free a enfin payé quelqu'un pour se pencher sur la question. La tâche a été confiée à Philippe Starck.
Starck, le nouveau Rodolphe de Free
Le designer français a voulu traduire “l'extraordinaire liberté que propose une boîte comme ça, elle est libre, on peut donc la poser dans n'importe quel sens”. Cette Freebox est toujours composée de deux boitiers mais avec de nouveaux noms : la Freebox Server (pour la partie réseau) et le Freebox Player (pour la télé). Et si elle change sur la forme, ce n'est rien en comparaison du fond.
Freebox Server
La Freebox Server, est compatible ADSL et Fibre avec bascule automatique d'un à l'autre si l'on vient à changer de formule. Elle dispose de 4 ports Ethernet en version Gigabits ; du Wi-Fi 802.11n ; d'une base DECT pour y brancher les téléphones sans fil d'appartement (jusqu'à 8 combinés) ; d'un port USB 2 en façade (par exemple pour les clefs USB à décharger) ; un autre port USB au dos, 1 port e-SATA et une entrée/sortie audio stéréo.
Elle servira également de réveil avec un petit écran tactile en façade dont l'affichage tournera en fonction de l'orientation de l'image. Outre le réveil il donnera accès à certaines fonctionnalités. Des mini haut-parleurs sont aussi intégrés, par exemple pour écouter les radios Internet ou ses messages téléphoniques.
Contrairement à la Freebox actuelle, c'est le boîtier réseau qui héberge le disque dur qui passe pour l'occasion à 250 Go. Il fait office de NAS pour le partage à distance de son contenu, on pourra aussi ouvrir l'accès à un cercle réduit de personnes et lui confier le téléchargement de fichiers (via des adresses ftp, http ou BitTorrent). Il est compatible UPnP pour dialoguer avec les autres équipements compatibles avec cette norme et échanger leurs fichiers.
Parmi les petites fonctions nouvelles, on trouve un réglage de contrôle parental pour limiter par l'utilisation de l'accès Internet des enfants.
Free va proposer des applications iPhone et iPad pour piloter son boîtier (Android et Windows ont été aussi cités), qu'il s'agisse d'intervenir sur les réglages, de consulter le guide des programmes, sa messagerie vocale ou de superviser les téléchargements. La tablette ou le smartphone serviront également de supports de saisie d'info avec leurs claviers virtuels. Il faudra attendre janvier pour les récupérer sur l'App Store.
Freebox Player
Second acteur de cette "Révolution", le Player. Ce boîtier utilise un processeur Atom d'Intel (CE4100) avec puce graphique intégrée capable de décoder le 1080p (il a été lancé en septembre 2009). Cet appétit pour la vidéo est servi par l'intégration d'un lecteur Blu-ray (et donc CD -AUDIO). Et bien sûr la box reste compatible avec de multiples formats dont le DivX.
La télécommande a été également revue par Starck, avec gyroscope et accéléromètre intégrés pour notamment utiliser le navigateur web avec des gestes de la main. Elle abandonne au passage l'infra rouge pour une communication radio avec le boîtier.
La refonte s'est poursuivie jusque vers l'interface de navigation dans les services et programmes, avec un nouvel écran d'accueil qui abandonne les grosses cases pour une sorte de Dock ou des effets de transparence pour afficher le guide des programmes en incrustation tout en regardant son émission.
Les infos d'AlloCiné sont maintenant accessibles avec consultation à l'écran des fiches des films et séries du site dans une interface adaptée. La consultation des photos a été améliorée dans sa présentation, tout comme la lecture de fichiers audio stockés sur le disque dur.
Enfin, le boîtier Player propose un navigateur web, avec clavier à l'écran, pour aller sur n'importe quel site (Flash n'a pas été évoqué) ou lire son courrier sur le webmail de Free via l'interface Zimbra de Yahoo. Des claviers et souris sans fil classiques seront néanmoins utilisables avec cette box.
Free veut aussi ses apps
L'opérateur s'engouffre dans le domaine des applications, avec un SDK pour créer des logiciels et un Freestore pour les télécharger (elles seront gratuites ou payantes). Démonstration a été faite d'un jeu réalisé par Gameloft, la course de voitures Asphalt 5. Celui que les joueurs sur iOS connaissent déjà. Et Gameloft de souligner que ce titre est pour la première fois jouable sur un écran de télévision.
L'éditeur va aussi proposer N.O.V.A, Real Football 2011, Gangstar 2, Uno et Let's Golf 2 jouable en réseau et tous avec des graphismes revus pour la Freebox. Le patron de Free estime que les graphismes de ces jeux se placent entre la qualité de ceux d'une Wii et ceux d'une PS3. Un gamepad sera inclus avec la Freebox Revolution, accompagné de Let's Golf 2 et Asphalt.
Prix fixe mais avec une astuce
Free a également repensé le packaging de son produit avec par exemple à l'intérieur, imprimé sur le carton, le schéma d'installation des éléments. Divers réglages uPnP, Wi-Fi, routeur sont pré-activés.
L'assistance téléphonique est incluse à l'offre sous réserve qu'elle soit faire depuis la ligne Free de l'abonné (gênant si justement l'accès ne fonctionne plus…) et le principe du technicien volant intervenant à domicile est généralisé. Son délai d'intervention est ramené de 24 ou 48h à 10h maxi… si l'on se trouve dans une zone couverte.
Xavier Niel a rappelé que Free a toujours eu pour politique de maintenir un prix à 29,99€ tout en ajoutant régulièrement des services. Il a ensuite mis en avant les augmentations de prix intervenus sur plusieurs produits du quotidien et l'apparition, encore récemment, de nouvelles taxes frappant les opérateurs. Mais puisque Free veut "faire la révolution" avec cette box, la décision a été prise de maintenir le tarif déjà en vigueur de 29,99€.
Il y a toutefois un point qui vient contrebalancer cette générosité, l'apparition d'un coût supplémentaire appliqué par Free, de 5,99€ par mois, pour les utilisateurs de cette box qui sont en dégroupage total. Les autres abonnés sans dégroupage total resteront à 29,99€.
Appels inclus vers les mobiles
Enfin, Xavier Niel s'est offert son "one more thing". Free ne veut pas attendre deux ans pour parler téléphonie mobile. Résultat, les appels (illimités) vers les mobiles de tous les opérateurs sont inclus dans le forfait de cette Freebox.
Histoire d'enfoncer le clou, le patron de Free a invité les abonnés de ses concurrents, dont il dit qu'ils se font "escroquer" à appeler leurs services clients respectifs pour demander à passer sur un forfait mensuel mobile plus économique, en retranchant par exemple une heure, au profit de l'utilisation de la Freebox pour passer ces appels.
Cette nouvelle Freebox Révolution (détails en PDF) sera livrée à compter du 3 janvier, les pré-commandes sont ouvertes aujourd'hui, avec des tarifs de migration variables selon votre ancienneté d'abonné. Cela commence à 120 € avec une réduction de 30 € par année acquise.
L'annonce ce jour par Free d'une nouvelle Freebox tenait du secret de Polichinelle. Le produit lui-même est en chantier depuis trois ans. Mais les détails techniques et l'offre l'accompagnant étaient restés largement inconnus. Xavier Niel, le patron de l'opérateur s'est donc fait un malin plaisir à égrener les nouveautés, sans manquer de lancer des piques vers Orange, Bouygues et SFR.
Après de longues années à proposer une box au design insipide et une télécommande atteinte de "boutonnite" aiguë, Free a enfin payé quelqu'un pour se pencher sur la question. La tâche a été confiée à Philippe Starck.
Starck, le nouveau Rodolphe de Free
Le designer français a voulu traduire “l'extraordinaire liberté que propose une boîte comme ça, elle est libre, on peut donc la poser dans n'importe quel sens”. Cette Freebox est toujours composée de deux boitiers mais avec de nouveaux noms : la Freebox Server (pour la partie réseau) et le Freebox Player (pour la télé). Et si elle change sur la forme, ce n'est rien en comparaison du fond.
Freebox Server
La Freebox Server, est compatible ADSL et Fibre avec bascule automatique d'un à l'autre si l'on vient à changer de formule. Elle dispose de 4 ports Ethernet en version Gigabits ; du Wi-Fi 802.11n ; d'une base DECT pour y brancher les téléphones sans fil d'appartement (jusqu'à 8 combinés) ; d'un port USB 2 en façade (par exemple pour les clefs USB à décharger) ; un autre port USB au dos, 1 port e-SATA et une entrée/sortie audio stéréo.
Elle servira également de réveil avec un petit écran tactile en façade dont l'affichage tournera en fonction de l'orientation de l'image. Outre le réveil il donnera accès à certaines fonctionnalités. Des mini haut-parleurs sont aussi intégrés, par exemple pour écouter les radios Internet ou ses messages téléphoniques.
Contrairement à la Freebox actuelle, c'est le boîtier réseau qui héberge le disque dur qui passe pour l'occasion à 250 Go. Il fait office de NAS pour le partage à distance de son contenu, on pourra aussi ouvrir l'accès à un cercle réduit de personnes et lui confier le téléchargement de fichiers (via des adresses ftp, http ou BitTorrent). Il est compatible UPnP pour dialoguer avec les autres équipements compatibles avec cette norme et échanger leurs fichiers.
Parmi les petites fonctions nouvelles, on trouve un réglage de contrôle parental pour limiter par l'utilisation de l'accès Internet des enfants.
Free va proposer des applications iPhone et iPad pour piloter son boîtier (Android et Windows ont été aussi cités), qu'il s'agisse d'intervenir sur les réglages, de consulter le guide des programmes, sa messagerie vocale ou de superviser les téléchargements. La tablette ou le smartphone serviront également de supports de saisie d'info avec leurs claviers virtuels. Il faudra attendre janvier pour les récupérer sur l'App Store.
Freebox Player
Second acteur de cette "Révolution", le Player. Ce boîtier utilise un processeur Atom d'Intel (CE4100) avec puce graphique intégrée capable de décoder le 1080p (il a été lancé en septembre 2009). Cet appétit pour la vidéo est servi par l'intégration d'un lecteur Blu-ray (et donc CD -AUDIO). Et bien sûr la box reste compatible avec de multiples formats dont le DivX.
La télécommande a été également revue par Starck, avec gyroscope et accéléromètre intégrés pour notamment utiliser le navigateur web avec des gestes de la main. Elle abandonne au passage l'infra rouge pour une communication radio avec le boîtier.
La refonte s'est poursuivie jusque vers l'interface de navigation dans les services et programmes, avec un nouvel écran d'accueil qui abandonne les grosses cases pour une sorte de Dock ou des effets de transparence pour afficher le guide des programmes en incrustation tout en regardant son émission.
Les infos d'AlloCiné sont maintenant accessibles avec consultation à l'écran des fiches des films et séries du site dans une interface adaptée. La consultation des photos a été améliorée dans sa présentation, tout comme la lecture de fichiers audio stockés sur le disque dur.
Enfin, le boîtier Player propose un navigateur web, avec clavier à l'écran, pour aller sur n'importe quel site (Flash n'a pas été évoqué) ou lire son courrier sur le webmail de Free via l'interface Zimbra de Yahoo. Des claviers et souris sans fil classiques seront néanmoins utilisables avec cette box.
Free veut aussi ses apps
L'opérateur s'engouffre dans le domaine des applications, avec un SDK pour créer des logiciels et un Freestore pour les télécharger (elles seront gratuites ou payantes). Démonstration a été faite d'un jeu réalisé par Gameloft, la course de voitures Asphalt 5. Celui que les joueurs sur iOS connaissent déjà. Et Gameloft de souligner que ce titre est pour la première fois jouable sur un écran de télévision.
L'éditeur va aussi proposer N.O.V.A, Real Football 2011, Gangstar 2, Uno et Let's Golf 2 jouable en réseau et tous avec des graphismes revus pour la Freebox. Le patron de Free estime que les graphismes de ces jeux se placent entre la qualité de ceux d'une Wii et ceux d'une PS3. Un gamepad sera inclus avec la Freebox Revolution, accompagné de Let's Golf 2 et Asphalt.
Prix fixe mais avec une astuce
Free a également repensé le packaging de son produit avec par exemple à l'intérieur, imprimé sur le carton, le schéma d'installation des éléments. Divers réglages uPnP, Wi-Fi, routeur sont pré-activés.
L'assistance téléphonique est incluse à l'offre sous réserve qu'elle soit faire depuis la ligne Free de l'abonné (gênant si justement l'accès ne fonctionne plus…) et le principe du technicien volant intervenant à domicile est généralisé. Son délai d'intervention est ramené de 24 ou 48h à 10h maxi… si l'on se trouve dans une zone couverte.
Xavier Niel a rappelé que Free a toujours eu pour politique de maintenir un prix à 29,99€ tout en ajoutant régulièrement des services. Il a ensuite mis en avant les augmentations de prix intervenus sur plusieurs produits du quotidien et l'apparition, encore récemment, de nouvelles taxes frappant les opérateurs. Mais puisque Free veut "faire la révolution" avec cette box, la décision a été prise de maintenir le tarif déjà en vigueur de 29,99€.
Il y a toutefois un point qui vient contrebalancer cette générosité, l'apparition d'un coût supplémentaire appliqué par Free, de 5,99€ par mois, pour les utilisateurs de cette box qui sont en dégroupage total. Les autres abonnés sans dégroupage total resteront à 29,99€.
Appels inclus vers les mobiles
Enfin, Xavier Niel s'est offert son "one more thing". Free ne veut pas attendre deux ans pour parler téléphonie mobile. Résultat, les appels (illimités) vers les mobiles de tous les opérateurs sont inclus dans le forfait de cette Freebox.
Histoire d'enfoncer le clou, le patron de Free a invité les abonnés de ses concurrents, dont il dit qu'ils se font "escroquer" à appeler leurs services clients respectifs pour demander à passer sur un forfait mensuel mobile plus économique, en retranchant par exemple une heure, au profit de l'utilisation de la Freebox pour passer ces appels.
Cette nouvelle Freebox Révolution (détails en PDF) sera livrée à compter du 3 janvier, les pré-commandes sont ouvertes aujourd'hui, avec des tarifs de migration variables selon votre ancienneté d'abonné. Cela commence à 120 € avec une réduction de 30 € par année acquise.