Mac et iPhone, les deux grandes familles d'Apple ont été servies le même jour avec l'arrivée d'un tout nouveau Mac mini tandis que débutaient les pré-commandes d'iPhone 4. La surprise est surtout venue du mini : plus fin, plus complet, plus cher…
Les vietnamiens ayant eu la courtoisie, cette fois, de ne pas déflorer la surprise, le Mac mini a pu arriver, l'air de rien, avec un design non pas chamboulé mais tout de même bien amélioré.
L'aluminium domine dans un châssis unicorps, disparu la surface en polycarbonate. Le poids reste à 1,3 kg, le format est toujours carré mais agrandi de presque 3 cm (19,7 cm) de part et d'autre afin de loger l'alimentation, qui ne fera plus pièce rapportée avec son câble (et elle passe de 110W à 85W). Avec ses 3,6 cm, ce mini est aussi nettement plus fin, il perd pas moins de 1,5 cm. 3,6 cm c'est aussi à peine un centimètre de plus qu'un MacBook Pro 17".
Devant ce design comme taillé dans un bloc d'aluminium, très lisse et sans flonflons, certains y décèleront peut-être quelques pistes pour le renouvellement du boitier des Mac Pro que l'on a guetté, en vain, pour la WWDC. La sobriété est plus que jamais de mise chez Apple.
Le Mac mini "Server" vendu avec Snow Leopard Server est là lui aussi, et plus encore que son cousin grand public, son absence de lecteur optique le fait diablement ressembler à un Apple TV.
Autre bon point, l'accès aux barrettes mémoire a été complètement revu. Apple partait, il est vrai, de (très) loin, il fallait pas moins qu'un couteau de peintre pour "décapsuler" la partie supérieure du boitier et accéder aux éléments internes…
Maintenant, si vous savez ouvrir le couvercle d'un pot de cornichons, vous êtres prêts à ajouter de la mémoire à cette machine. Il suffit de tourner d'un cran une trappe sous la machine et de la déposer pour arriver immédiatement sur les deux logements RAM superposés. L'accès au disque dur à l'inverse ne paraît pas aussi aisé.
Le mini suit l'évolution engagée avec les MacBook avant lui. Il embarque une puce graphique NVIDIA GeForce 320M, comprend une sortie HDMI gérant la vidéo (1920x1200) et l'audio ainsi qu'un lecteur de cartes SD. Ce dernier est situé au dos, ce qui n'est pas des plus pratiques mais l'esthétique est à ce prix chez Apple, et puis disons qu'un mini se bouge facilement.
Il peut en option accueillir jusqu'à 8 Go de RAM. Apple insiste également sur le fait que son petit ordinateur est très économe sur le plan énergétique. Il consommerait 25 % de moins que l'ancien modèle. Il dispose également d'un connecteur Mini Displayport (2560x1600), d'un port FireWire 800, de quatre ports USB 2.0, d'un port Ethernet Gigabit et de prises minijack entrée/sortie. La capacité des disques dur reste à 320 Go et 500 Go, le 160 Go a disparu.
Deux modèles sont disponibles au catalogue. La version standard vendue 799 € (CHF 999) comprend un processeur Core 2 Duo à 2,4 GHz, 320 Go de disque dur et un lecteur SuperDrive 8x. On pourra passer à 2,66 GHz pour 135 € de plus, soit 934 € (CHF 1194).
Le Mac mini Server est toujours au catalogue. Il comprend un processeur plus puissant (2,66 GHz), deux disques durs de 500 Go et est livré avec Snow Leopard Server. Prix : 1149 € (CHF 1449).
Maxi hausse
Ces nouveaux modèles sont vendus nettement plus chers que les anciens modèles. Le premier Mac mini démarrait auparavant à 549 € alors que l'édition serveur était vendue à 949 €. À noter que le prix du Mini a augmenté dans des proportions équivalentes aux États-Unis, le phénomène n'est pas réservé à l'Europe. Ces nouveaux modèles, si l'on s'en tient aux deux versions à lecteur optique, sont vendues respectivement plus chères de 250€ et 185€. Ce n'est pas rien !
Ce réajustement n'est pas anodin si l'on considère le cas d'un Mac mini acheté en premier équipement. ll faudra lui ajouter la souris, le clavier et l'écran, et tant qu'à faire 2 Go de RAM supplémentaire pour effacer la petite mesquinerie consistant, en 2010, à vendre encore des configurations avec 2 Go. Certes on peut choisir des périphérique autre que ceux de marque Apple pour des raisons d'économie (c'est difficile mais on peut…).
Mais le premier iMac 21" est proposé à 1099 €. Soit à peine 210 € d'écart avec le premier mini (passé à 4 Go de RAM), et celui-ci est encore nu… Pour certains le choix sera vite fait, le design très compact du mini sera un critère important, par exemple en media center sous une télévision ou pour avoir plus de liberté dans le choix de l'écran.
Avec sa sortie HDMI, ce Mac mini devient en effet une alternative très intéressante à l'Apple TV, si l'on met de côté son prix. Apple TV dont la rumeur affirme qu'il va changer du tout au tout avec un format comparable à celui d'un iPhone (lire Apple TV : une nouvelle génération à 99$). Ce repositionnement vers le haut permettra peut-être de glisser un Apple TV new look qui n'aura plus à souffrir de la comparaison et de la concurrence d'avec son cousin Mac.
En revanche, s'il s'agit de s'équiper d'un poste de travail classique, sauf à avoir déjà un écran, il faudra peser le pour et le contre avec l'iMac (pour le plus grand bonheur d'Apple…).
L'iPhone 4 en instance de départ
Plus attendu fut le démarrage des pré-commandes d'iPhone 4. De façon inédite - en France - l'Apple Store propose le smartphone desimlocké. Moyennant une micro-SIM on pourra l'utiliser avec l'opérateur de son choix, sous réserve de payer l'appareil plein pot : 629 € pour le 16 Go et 739 € pour le 32 Go (et 519 € pour le 3GS qui redescend à 8 Go). Autre curiosité, plus anecdotique, le modèle blanc ne sera disponible que dans un second temps, aucune date officielle n'est donnée, la rumeur parle de la fin de l'été (lire Un iPhone noir sinon rien ?).
C'est à ces petites choses qu'on aime Apple. D'un côté la société vante l'utilisation de machines à commande numérique "comme dans l'industrie aérospatiale" (ou comme dans pas mal de lycées techniques depuis de nombreuses années…, ndlr) pour la fabrication du boitier aluminium d'un Mac mini, mais la livraison en même temps d'un téléphone en deux couleurs semble au dessus de ses forces.
Côté opérateurs, c'est SFR qui a tiré le premier, proposant de prendre les commandes du téléphone dès maintenant. "On vous a bien expliqué que vous ne l'auriez qu'à partir du 24 juin ?" nous a prévenu notre interlocutrice chez l'opérateur lors de la commande "Oui, oui" a-t-on répondu "on est au courant" (et fichtrement impatients).
Les vietnamiens ayant eu la courtoisie, cette fois, de ne pas déflorer la surprise, le Mac mini a pu arriver, l'air de rien, avec un design non pas chamboulé mais tout de même bien amélioré.
L'aluminium domine dans un châssis unicorps, disparu la surface en polycarbonate. Le poids reste à 1,3 kg, le format est toujours carré mais agrandi de presque 3 cm (19,7 cm) de part et d'autre afin de loger l'alimentation, qui ne fera plus pièce rapportée avec son câble (et elle passe de 110W à 85W). Avec ses 3,6 cm, ce mini est aussi nettement plus fin, il perd pas moins de 1,5 cm. 3,6 cm c'est aussi à peine un centimètre de plus qu'un MacBook Pro 17".
Devant ce design comme taillé dans un bloc d'aluminium, très lisse et sans flonflons, certains y décèleront peut-être quelques pistes pour le renouvellement du boitier des Mac Pro que l'on a guetté, en vain, pour la WWDC. La sobriété est plus que jamais de mise chez Apple.
Le Mac mini "Server" vendu avec Snow Leopard Server est là lui aussi, et plus encore que son cousin grand public, son absence de lecteur optique le fait diablement ressembler à un Apple TV.
Autre bon point, l'accès aux barrettes mémoire a été complètement revu. Apple partait, il est vrai, de (très) loin, il fallait pas moins qu'un couteau de peintre pour "décapsuler" la partie supérieure du boitier et accéder aux éléments internes…
Maintenant, si vous savez ouvrir le couvercle d'un pot de cornichons, vous êtres prêts à ajouter de la mémoire à cette machine. Il suffit de tourner d'un cran une trappe sous la machine et de la déposer pour arriver immédiatement sur les deux logements RAM superposés. L'accès au disque dur à l'inverse ne paraît pas aussi aisé.
Le mini suit l'évolution engagée avec les MacBook avant lui. Il embarque une puce graphique NVIDIA GeForce 320M, comprend une sortie HDMI gérant la vidéo (1920x1200) et l'audio ainsi qu'un lecteur de cartes SD. Ce dernier est situé au dos, ce qui n'est pas des plus pratiques mais l'esthétique est à ce prix chez Apple, et puis disons qu'un mini se bouge facilement.
Il peut en option accueillir jusqu'à 8 Go de RAM. Apple insiste également sur le fait que son petit ordinateur est très économe sur le plan énergétique. Il consommerait 25 % de moins que l'ancien modèle. Il dispose également d'un connecteur Mini Displayport (2560x1600), d'un port FireWire 800, de quatre ports USB 2.0, d'un port Ethernet Gigabit et de prises minijack entrée/sortie. La capacité des disques dur reste à 320 Go et 500 Go, le 160 Go a disparu.
Deux modèles sont disponibles au catalogue. La version standard vendue 799 € (CHF 999) comprend un processeur Core 2 Duo à 2,4 GHz, 320 Go de disque dur et un lecteur SuperDrive 8x. On pourra passer à 2,66 GHz pour 135 € de plus, soit 934 € (CHF 1194).
Le Mac mini Server est toujours au catalogue. Il comprend un processeur plus puissant (2,66 GHz), deux disques durs de 500 Go et est livré avec Snow Leopard Server. Prix : 1149 € (CHF 1449).
Maxi hausse
Ces nouveaux modèles sont vendus nettement plus chers que les anciens modèles. Le premier Mac mini démarrait auparavant à 549 € alors que l'édition serveur était vendue à 949 €. À noter que le prix du Mini a augmenté dans des proportions équivalentes aux États-Unis, le phénomène n'est pas réservé à l'Europe. Ces nouveaux modèles, si l'on s'en tient aux deux versions à lecteur optique, sont vendues respectivement plus chères de 250€ et 185€. Ce n'est pas rien !
Ce réajustement n'est pas anodin si l'on considère le cas d'un Mac mini acheté en premier équipement. ll faudra lui ajouter la souris, le clavier et l'écran, et tant qu'à faire 2 Go de RAM supplémentaire pour effacer la petite mesquinerie consistant, en 2010, à vendre encore des configurations avec 2 Go. Certes on peut choisir des périphérique autre que ceux de marque Apple pour des raisons d'économie (c'est difficile mais on peut…).
Mais le premier iMac 21" est proposé à 1099 €. Soit à peine 210 € d'écart avec le premier mini (passé à 4 Go de RAM), et celui-ci est encore nu… Pour certains le choix sera vite fait, le design très compact du mini sera un critère important, par exemple en media center sous une télévision ou pour avoir plus de liberté dans le choix de l'écran.
Avec sa sortie HDMI, ce Mac mini devient en effet une alternative très intéressante à l'Apple TV, si l'on met de côté son prix. Apple TV dont la rumeur affirme qu'il va changer du tout au tout avec un format comparable à celui d'un iPhone (lire Apple TV : une nouvelle génération à 99$). Ce repositionnement vers le haut permettra peut-être de glisser un Apple TV new look qui n'aura plus à souffrir de la comparaison et de la concurrence d'avec son cousin Mac.
En revanche, s'il s'agit de s'équiper d'un poste de travail classique, sauf à avoir déjà un écran, il faudra peser le pour et le contre avec l'iMac (pour le plus grand bonheur d'Apple…).
L'iPhone 4 en instance de départ
Plus attendu fut le démarrage des pré-commandes d'iPhone 4. De façon inédite - en France - l'Apple Store propose le smartphone desimlocké. Moyennant une micro-SIM on pourra l'utiliser avec l'opérateur de son choix, sous réserve de payer l'appareil plein pot : 629 € pour le 16 Go et 739 € pour le 32 Go (et 519 € pour le 3GS qui redescend à 8 Go). Autre curiosité, plus anecdotique, le modèle blanc ne sera disponible que dans un second temps, aucune date officielle n'est donnée, la rumeur parle de la fin de l'été (lire Un iPhone noir sinon rien ?).
C'est à ces petites choses qu'on aime Apple. D'un côté la société vante l'utilisation de machines à commande numérique "comme dans l'industrie aérospatiale" (ou comme dans pas mal de lycées techniques depuis de nombreuses années…, ndlr) pour la fabrication du boitier aluminium d'un Mac mini, mais la livraison en même temps d'un téléphone en deux couleurs semble au dessus de ses forces.
Côté opérateurs, c'est SFR qui a tiré le premier, proposant de prendre les commandes du téléphone dès maintenant. "On vous a bien expliqué que vous ne l'auriez qu'à partir du 24 juin ?" nous a prévenu notre interlocutrice chez l'opérateur lors de la commande "Oui, oui" a-t-on répondu "on est au courant" (et fichtrement impatients).