Le carton de la WWDC ne mentait pas. Ce keynote était entièrement consacré aux iDevices, et plus particulièrement à l'iPhone 4, qui marque une vraie rupture avec l'iPhone 3GS. Steve Jobs a également profité de l'occasion pour rassurer les développeurs et remettre les pendules à l'heure
Lorsqu'il est arrivé sur scène, le patron d'Apple n'a pas manqué de noter que l'intérêt grandissant des développeurs pour les solutions de la pomme. Cette année, la conférence des développeurs (WWDC) accueille plus de 5200 participants venus de 57 pays. Steve Jobs a rappelé que tous les tickets sont partis en moins de huit jours, une première !
Autre motif de satisfaction pour Apple : l'iPad ! À force d'en vendre un toutes les trois secondes, la firme de Cupertino en a déjà écoulé plus de deux millions. Pourtant, elle n'est vendue que dans dix pays. D'ici fin juillet, ce chiffre devrait passer à 19.
À ce jour, l'App Store comporte 8500 applications optimisées pour l'iPad et recense pour l'iPad plus de 35 millions de téléchargements. En moyenne, un utilisateur récupère 17 applications.
iBooks : une nouvelle version en gestation
Pour Jobs, l'un des plus grands succès de l'iPad, c'est iBooks. Déjà plus de 5 millions de livres téléchargés (soit 2,5 livres par iPad) en à peine 65 jours. L'iBookstore aurait pris 22 % de parts de marché sur les téléchargements de livres numériques chez 5 des 6 plus grands éditeurs américains.
Le cofondateur d'Apple en a profité pour présenter une nouvelle version, laquelle sortira à la fin du mois. Les iBooks sont améliorés : il est désormais possible de créer des notes, et d'ajouter des marque-pages, ce qui parfait un peu plus le mimétisme avec le papier. Marque-pages et notes seront référencés dans le sommaire de l'iBook.
L'application iBooks est désormais capable de lire les PDFs, qui sont stockés dans une bibliothèque à part des livres numériques. Il suffit de cliquer sur un petit bouton pour passer d'une bibliothèque à l'autre.
Mise au point concernant l'App Store
Durant son allocution, Steve Jobs a également cherché à rassurer les développeurs concernant le fonctionnement de l'App Store. Comme il l'avait déjà affirmé la semaine dernière lors de la conférence All Things Digital, 95% des applications soumises sont validées en moins d'une semaine.
Pour lui, l'approbation d'une application sur l'App Store se résume la plupart du temps en trois règles majeures : le logiciel doit être conforme à la présentation qui en est faite, il ne doit pas utiliser d'APIs privées et doit être stable.
Afin de montrer le leadership de l'App Store, il a partagé quelques statistiques assez impressionnantes. La plate-forme d'Apple dispose d'un catalogue de 225 000 logiciels et se voit soumettre chaque semaine 15 000 applications.
Une fois de plus, Steve Jobs a insisté sur la deuxième plate-forme de l'iPhone : le HTML5, qui permet à quiconque de réaliser des solutions pour iPhone sans avoir la "bénédiction" d'Apple.
Pour prouver également que l'iPhone peut être un business rentable pour les développeurs, il a cité l'exemple d'eBay qui a réalisé l'année dernière plus de 600 millions de chiffre d'affaires avec son application pour les terminaux mobiles d'Apple.
Depuis le lancement de l'App Store, Apple a reversé plus d'un milliard de dollars aux développeurs. Rappelons que la firme de Cupertino prend sur chaque vente une commission de 30 %.
iPhone contre Android : l'avis de Steve Jobs
Les téléphones Android ont-ils dépassé l'iPhone aux États-Unis ? C'est le grand débat du moment. Certaines études incomplètes le laissaient penser en tout cas. Pas pour Steve Jobs qui s'est appuyé sur la dernière étude de Nielsen sortie la semaine dernière (lire : US : 3 fois plus d'iPhone en circulation que de smartphones Android).
Selon cette étude, l'iPhone dispose outre-Atlantique d'une part de marché de 28 %, contre seulement 9 % pour Android. Précisons que cette enquête s'intéresse au parc installé, et non sur les ventes de smartphone durant une période donnée. Dans la réalité, l'écart entre les deux plates-formes a dû considérablement se réduire aux États-Unis.
Steve Jobs a également rappelé que sur le web, les terminaux d'Apple étaient nettement plus présents que ses concurrents. Sur l'internet mobile, ils disposent d'une part d'utilisation de 58,2 % contre 22,7 % pour les appareils Android;
iPhone 4 : tout simplement !
Comment Apple allait appeler le successeur de l'iPhone 3GS ? Les thèses les plus farfelues ont circulé ces derniers jours (lire : Alors, quel nom pour le futur iPhone ?). Finalement, Apple a choisi la carte de la simplicité en l'appelant iPhone 4.
Le design même s’il est nouveau ne surprendra personne. Il s'agit bien du modèle dévoilé par Gizmodo. L'appareil comprend dixit Apple plus de 100 nouveautés. Et c'est selon Steve Jobs, le smartphone le plus fin du marché. Il ne mesure que 9,3 mm d'épaisseur, soit 24 % de moins que le 3GS.
Le pourtour de l'iPhone 4 est fabriqué dans un acier spécial, qui permet de rigidifier le téléphone, très fin. Les fameuses encoches sur le pourtour sont en fait partie prenante de la structure du téléphone : chaque segment est en fait une partie des antennes, pour le réseau téléphonique, le Wi-Fi, et le Bluetooth. L'avant et l'arrière du téléphone sont fait d'un verre spécial, qui a la spécificité d'être traité contre les rayures, et surtout d'être plus résistant que le plastique : il plie, mais ne casse pas.
Comme prévu, l'écran double sa définition, et case donc 4 fois plus de pixels dans un même espace grâce à un nouveau type de matrice (retina display), qui atteint une résolution de 326dpi. Avantage de cette définition : les pixels sont presque trop petits pour être vus, et le confort de lecture approche celui du papier, selon Steve Jobs. Cet écran a un taux de contraste de 800:1, et utilise la technologie IPS, que le patron d'Apple qualifie de « meilleure » que la technologie OLED utilisée par certains concurrents.
Comme la définition de l'iPhone 4 augmente (960x640, soit 78 % de la définition d'un iPad), il faudra mettre à jour les applications, mais pour le moment, toutes les applications déjà disponibles sont compatibles, et les éléments textuels et les éléments d'interface intégrés à l'OS seront rendus en haute définition.
L'iPhone 4 est en fait un petit iPad, utilisant notamment le SoC Apple A4 regroupant processeur, mémoire et puce graphique. Avec ce processeur économe et une plus grosse batterie, l'autonomie est en forte hausse : 5 à 7 heures d'appels en 3G, 6 heures de surf en 3G, 10 heures de surf en Wi-Fi, 40 heures de musique, 10 heures de vidéo, 300 heures en veille — bref, à peu près l'autonomie de l'iPad.
L'iPhone 4 hérite d'un gyroscope 6 axes, un capteur de mouvements encore plus précis que l'accéléromètre, et qui devrait être utile notamment dans les jeux, couplé à de nouvelles APIs spécifiques, les CoreMotion APIs.
Le système de prise de vue de l'iPhone a été entièrement revu. Apple est passé à un capteur de 5MP, mais le capteur lui-même est plus grand : les pixels ne sont donc pas plus petits, mais de la même taille, et avec la nouvelle technologie de capteur utilisée, les photos devraient être moins bruitées en bonnes conditions, et on devrait pouvoir prendre de meilleures photos en conditions de faible luminosité. Le "tap-to-focus" est toujours là, mais un flash LED a été ajouté.
La fonction vidéo a été améliorée : l'iPhone 4 enregistre en HD 720p à 30ips. La fonction vidéo récupère le "tap-to-focus", et peut aussi utiliser le flash.
iMovie fait son arrivée sur l'iPhone
Alors que certains rêvent de voir iLife '10 pour Mac, Steve Jobs a profité de l'occasion pour dévoiler une nouvelle application : iMovie pour iPhone. Cette application est un éditeur léger, permettant de mélanger photos (avec effet Ken Burns automatique) et vidéos, d'ajouter quelques transitions, des titres (qui peuvent récupérer les infos de géolocalisation), et évidemment de la musique. Si l'on préfère automatiser la création, un système de thèmes est prévu. Voilà de quoi créer de petits clips à envoyer par MMS, courriel ou sur YouTube — l'application sera disponible sur l'App Store pour 4,99 $ (certainement 3,99 € chez nous).
Et Bing : iPhone OS 4 devient iOS4
Depuis quelques mois déjà, Apple utilise la formulation iDevices pour ses iPhone, iPad et autres iPod touch. Elle a indiqué avoir récemment franchi le cap des 100 millions d'iDevices vendus.
Pour mieux signifier cette politique, Apple a décidé de changer le nom de son système exploitation. Dites adieu à iPhone OS4, qui est renommé iOS 4. iOS 4 est en Golden Master : il sera disponible dès ce soir pour les développeurs, le 21 juin en version finale pour le reste du monde.
L'iPhone EDGE et l'iPod touch 1G ne pourront pas passer à iOS 4. Sur l'iPhone 3G et les iPod touch, le multitâches sera désactivé. Seul l'iPhone 3GS aura toutes les fonctions d'iOS 4, avec l'iPhone 4. Pour la première fois, cette mise à jour sera gratuite pour tous, y compris pour les possesseurs d'iPod touch.
Steve Jobs a rappelé les nouveautés qu'ils avaient déjà présentées il y a quelques semaines. Il en a également profité pour faire une démo d'iBooks pour iPhone, qui permettra de se synchroniser avec la version iPad et qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ce dernier.
Si Steve Ballmer n'est pas apparu sur scène comme il se murmurait il y a quelques jours, Jobs a cependant annoncé qu'iOS 4 offrirait la prise en charge de Bing. Il rejoint Yahoo et Google comme options mais Google reste activé par défaut.
iAds : de nouveaux détails
Le programme iAds débutera au 1er juillet. Pour le second trimestre, Apple a déjà signé de nombreux annonceurs prestigieux (Nissan, Citibank, Unilever, AT&T, Chanel, GE, Liberty Mutual, State Farm, GEICO, Campbells soup, Sears, JC Penny, Best Buy, Target, DirectTV, TBS, Disney) avec un budget total de plus de 60 millions de dollars.
Apple a insisté sur le caractère innovant de ses créations publicitaires.
One more thing…
Steve Jobs n'a pas failli à la tradition avec son fameux "One more thing". L'iPhone 4G a une webcam et permet par conséquent de faire des appels vidéo. Le patron d'Apple a passé "un coup de fil vidéo" à Jonathan Ive.
L'image et le son semblent être de bonne qualité. Cette fonctionnalité s'appelle FaceTime et s'active depuis le panneau d'appel. Elle ne marche que sur les iPhone 4 et uniquement en Wi-Fi pour l'heure. FaceTime marche aussi bien en mode portrait que paysage, ne nécessite pas de paramétrage, et peut s'utiliser avec les deux caméras de l'iPhone.
L'iPhone 4G sera disponible à la vente à partir du 24 juin en deux coloris : noir et blanc. Mais on pourra les habiller de (six) couleurs avec des étuis conçus par Apple et baptisés "Bumper", vendu 29$ pièce.
Les prix : 199 $ pour le 16 Go et 299 $ pour le 32 Go. Le 3GS continue sa carrière et voit son tarif passer à 99 $. Une offre de mise à jour sera proposée aux clients AT&T. Ceux, qui ont leur contrat qui expire en 2010, pourront l'obtenir dès la fin juin à un prix avantageux. Les précommandes débuteront le 15 juin.
L'iPhone 4G sera également disponible à la vente en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et au Japon dès le 24 juin. L'été sera chaud !
Lorsqu'il est arrivé sur scène, le patron d'Apple n'a pas manqué de noter que l'intérêt grandissant des développeurs pour les solutions de la pomme. Cette année, la conférence des développeurs (WWDC) accueille plus de 5200 participants venus de 57 pays. Steve Jobs a rappelé que tous les tickets sont partis en moins de huit jours, une première !
Autre motif de satisfaction pour Apple : l'iPad ! À force d'en vendre un toutes les trois secondes, la firme de Cupertino en a déjà écoulé plus de deux millions. Pourtant, elle n'est vendue que dans dix pays. D'ici fin juillet, ce chiffre devrait passer à 19.
À ce jour, l'App Store comporte 8500 applications optimisées pour l'iPad et recense pour l'iPad plus de 35 millions de téléchargements. En moyenne, un utilisateur récupère 17 applications.
iBooks : une nouvelle version en gestation
Pour Jobs, l'un des plus grands succès de l'iPad, c'est iBooks. Déjà plus de 5 millions de livres téléchargés (soit 2,5 livres par iPad) en à peine 65 jours. L'iBookstore aurait pris 22 % de parts de marché sur les téléchargements de livres numériques chez 5 des 6 plus grands éditeurs américains.
Le cofondateur d'Apple en a profité pour présenter une nouvelle version, laquelle sortira à la fin du mois. Les iBooks sont améliorés : il est désormais possible de créer des notes, et d'ajouter des marque-pages, ce qui parfait un peu plus le mimétisme avec le papier. Marque-pages et notes seront référencés dans le sommaire de l'iBook.
L'application iBooks est désormais capable de lire les PDFs, qui sont stockés dans une bibliothèque à part des livres numériques. Il suffit de cliquer sur un petit bouton pour passer d'une bibliothèque à l'autre.
Mise au point concernant l'App Store
Durant son allocution, Steve Jobs a également cherché à rassurer les développeurs concernant le fonctionnement de l'App Store. Comme il l'avait déjà affirmé la semaine dernière lors de la conférence All Things Digital, 95% des applications soumises sont validées en moins d'une semaine.
Pour lui, l'approbation d'une application sur l'App Store se résume la plupart du temps en trois règles majeures : le logiciel doit être conforme à la présentation qui en est faite, il ne doit pas utiliser d'APIs privées et doit être stable.
Afin de montrer le leadership de l'App Store, il a partagé quelques statistiques assez impressionnantes. La plate-forme d'Apple dispose d'un catalogue de 225 000 logiciels et se voit soumettre chaque semaine 15 000 applications.
Une fois de plus, Steve Jobs a insisté sur la deuxième plate-forme de l'iPhone : le HTML5, qui permet à quiconque de réaliser des solutions pour iPhone sans avoir la "bénédiction" d'Apple.
Pour prouver également que l'iPhone peut être un business rentable pour les développeurs, il a cité l'exemple d'eBay qui a réalisé l'année dernière plus de 600 millions de chiffre d'affaires avec son application pour les terminaux mobiles d'Apple.
Depuis le lancement de l'App Store, Apple a reversé plus d'un milliard de dollars aux développeurs. Rappelons que la firme de Cupertino prend sur chaque vente une commission de 30 %.
iPhone contre Android : l'avis de Steve Jobs
Les téléphones Android ont-ils dépassé l'iPhone aux États-Unis ? C'est le grand débat du moment. Certaines études incomplètes le laissaient penser en tout cas. Pas pour Steve Jobs qui s'est appuyé sur la dernière étude de Nielsen sortie la semaine dernière (lire : US : 3 fois plus d'iPhone en circulation que de smartphones Android).
Selon cette étude, l'iPhone dispose outre-Atlantique d'une part de marché de 28 %, contre seulement 9 % pour Android. Précisons que cette enquête s'intéresse au parc installé, et non sur les ventes de smartphone durant une période donnée. Dans la réalité, l'écart entre les deux plates-formes a dû considérablement se réduire aux États-Unis.
Steve Jobs a également rappelé que sur le web, les terminaux d'Apple étaient nettement plus présents que ses concurrents. Sur l'internet mobile, ils disposent d'une part d'utilisation de 58,2 % contre 22,7 % pour les appareils Android;
iPhone 4 : tout simplement !
Comment Apple allait appeler le successeur de l'iPhone 3GS ? Les thèses les plus farfelues ont circulé ces derniers jours (lire : Alors, quel nom pour le futur iPhone ?). Finalement, Apple a choisi la carte de la simplicité en l'appelant iPhone 4.
Le design même s’il est nouveau ne surprendra personne. Il s'agit bien du modèle dévoilé par Gizmodo. L'appareil comprend dixit Apple plus de 100 nouveautés. Et c'est selon Steve Jobs, le smartphone le plus fin du marché. Il ne mesure que 9,3 mm d'épaisseur, soit 24 % de moins que le 3GS.
Le pourtour de l'iPhone 4 est fabriqué dans un acier spécial, qui permet de rigidifier le téléphone, très fin. Les fameuses encoches sur le pourtour sont en fait partie prenante de la structure du téléphone : chaque segment est en fait une partie des antennes, pour le réseau téléphonique, le Wi-Fi, et le Bluetooth. L'avant et l'arrière du téléphone sont fait d'un verre spécial, qui a la spécificité d'être traité contre les rayures, et surtout d'être plus résistant que le plastique : il plie, mais ne casse pas.
Comme prévu, l'écran double sa définition, et case donc 4 fois plus de pixels dans un même espace grâce à un nouveau type de matrice (retina display), qui atteint une résolution de 326dpi. Avantage de cette définition : les pixels sont presque trop petits pour être vus, et le confort de lecture approche celui du papier, selon Steve Jobs. Cet écran a un taux de contraste de 800:1, et utilise la technologie IPS, que le patron d'Apple qualifie de « meilleure » que la technologie OLED utilisée par certains concurrents.
Comme la définition de l'iPhone 4 augmente (960x640, soit 78 % de la définition d'un iPad), il faudra mettre à jour les applications, mais pour le moment, toutes les applications déjà disponibles sont compatibles, et les éléments textuels et les éléments d'interface intégrés à l'OS seront rendus en haute définition.
L'iPhone 4 est en fait un petit iPad, utilisant notamment le SoC Apple A4 regroupant processeur, mémoire et puce graphique. Avec ce processeur économe et une plus grosse batterie, l'autonomie est en forte hausse : 5 à 7 heures d'appels en 3G, 6 heures de surf en 3G, 10 heures de surf en Wi-Fi, 40 heures de musique, 10 heures de vidéo, 300 heures en veille — bref, à peu près l'autonomie de l'iPad.
L'iPhone 4 hérite d'un gyroscope 6 axes, un capteur de mouvements encore plus précis que l'accéléromètre, et qui devrait être utile notamment dans les jeux, couplé à de nouvelles APIs spécifiques, les CoreMotion APIs.
Le système de prise de vue de l'iPhone a été entièrement revu. Apple est passé à un capteur de 5MP, mais le capteur lui-même est plus grand : les pixels ne sont donc pas plus petits, mais de la même taille, et avec la nouvelle technologie de capteur utilisée, les photos devraient être moins bruitées en bonnes conditions, et on devrait pouvoir prendre de meilleures photos en conditions de faible luminosité. Le "tap-to-focus" est toujours là, mais un flash LED a été ajouté.
La fonction vidéo a été améliorée : l'iPhone 4 enregistre en HD 720p à 30ips. La fonction vidéo récupère le "tap-to-focus", et peut aussi utiliser le flash.
iMovie fait son arrivée sur l'iPhone
Alors que certains rêvent de voir iLife '10 pour Mac, Steve Jobs a profité de l'occasion pour dévoiler une nouvelle application : iMovie pour iPhone. Cette application est un éditeur léger, permettant de mélanger photos (avec effet Ken Burns automatique) et vidéos, d'ajouter quelques transitions, des titres (qui peuvent récupérer les infos de géolocalisation), et évidemment de la musique. Si l'on préfère automatiser la création, un système de thèmes est prévu. Voilà de quoi créer de petits clips à envoyer par MMS, courriel ou sur YouTube — l'application sera disponible sur l'App Store pour 4,99 $ (certainement 3,99 € chez nous).
Et Bing : iPhone OS 4 devient iOS4
Depuis quelques mois déjà, Apple utilise la formulation iDevices pour ses iPhone, iPad et autres iPod touch. Elle a indiqué avoir récemment franchi le cap des 100 millions d'iDevices vendus.
Pour mieux signifier cette politique, Apple a décidé de changer le nom de son système exploitation. Dites adieu à iPhone OS4, qui est renommé iOS 4. iOS 4 est en Golden Master : il sera disponible dès ce soir pour les développeurs, le 21 juin en version finale pour le reste du monde.
L'iPhone EDGE et l'iPod touch 1G ne pourront pas passer à iOS 4. Sur l'iPhone 3G et les iPod touch, le multitâches sera désactivé. Seul l'iPhone 3GS aura toutes les fonctions d'iOS 4, avec l'iPhone 4. Pour la première fois, cette mise à jour sera gratuite pour tous, y compris pour les possesseurs d'iPod touch.
Steve Jobs a rappelé les nouveautés qu'ils avaient déjà présentées il y a quelques semaines. Il en a également profité pour faire une démo d'iBooks pour iPhone, qui permettra de se synchroniser avec la version iPad et qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ce dernier.
Si Steve Ballmer n'est pas apparu sur scène comme il se murmurait il y a quelques jours, Jobs a cependant annoncé qu'iOS 4 offrirait la prise en charge de Bing. Il rejoint Yahoo et Google comme options mais Google reste activé par défaut.
iAds : de nouveaux détails
Le programme iAds débutera au 1er juillet. Pour le second trimestre, Apple a déjà signé de nombreux annonceurs prestigieux (Nissan, Citibank, Unilever, AT&T, Chanel, GE, Liberty Mutual, State Farm, GEICO, Campbells soup, Sears, JC Penny, Best Buy, Target, DirectTV, TBS, Disney) avec un budget total de plus de 60 millions de dollars.
Apple a insisté sur le caractère innovant de ses créations publicitaires.
One more thing…
Steve Jobs n'a pas failli à la tradition avec son fameux "One more thing". L'iPhone 4G a une webcam et permet par conséquent de faire des appels vidéo. Le patron d'Apple a passé "un coup de fil vidéo" à Jonathan Ive.
L'image et le son semblent être de bonne qualité. Cette fonctionnalité s'appelle FaceTime et s'active depuis le panneau d'appel. Elle ne marche que sur les iPhone 4 et uniquement en Wi-Fi pour l'heure. FaceTime marche aussi bien en mode portrait que paysage, ne nécessite pas de paramétrage, et peut s'utiliser avec les deux caméras de l'iPhone.
L'iPhone 4G sera disponible à la vente à partir du 24 juin en deux coloris : noir et blanc. Mais on pourra les habiller de (six) couleurs avec des étuis conçus par Apple et baptisés "Bumper", vendu 29$ pièce.
Les prix : 199 $ pour le 16 Go et 299 $ pour le 32 Go. Le 3GS continue sa carrière et voit son tarif passer à 99 $. Une offre de mise à jour sera proposée aux clients AT&T. Ceux, qui ont leur contrat qui expire en 2010, pourront l'obtenir dès la fin juin à un prix avantageux. Les précommandes débuteront le 15 juin.
L'iPhone 4G sera également disponible à la vente en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et au Japon dès le 24 juin. L'été sera chaud !