99$ c'est le nouveau ticket d'entrée annuel pour qui souhaite devenir officiellement développeur Mac. Apple a dévoilé la semaine dernière ce tarif qui se substitue à des formules plus coûteuses (lire Apple taille dans le prix de son contrat développeur). 99$/79€ c'est aussi le prix qui était demandé à tous ceux qui souhaitaient rejoindre le programme de développeurs iPhone. Sur ce point, les deux plateformes sont mises à égalité. Quelles raisons ont conduit Apple à bousculer ses prix ? C'est la question que nous avons posée à plusieurs développeurs.
La réponse la plus immédiate - Apple entend faciliter le passage vers Mac OS de développeurs engagés uniquement sur iPhone OS - est évidemment revenue, mais pas seulement. Certains y voient aussi des motifs pratiques ou, pour les plus suspicieux, une réaction vis-à-vis de plateformes concurrentes (re)devenues attractives.
Précédemment, l'accès au statut de développeur Mac coûtait entre 499$ et 3499$ selon la formule choisie (ADC Premier, Select, Student). Un sésame pour obtenir les dernières versions bêta de Mac OS X ou d'autres logiciels Apple en développement, consulter des vidéos techniques, participer aux forums développeurs, poser des questions à un ingénieur support d'Apple en cas de problème ou encore, pour la formule la plus chère, s'assurer une place à la conférence annuelle des développeurs Apple (WWDC). Enfin, était offerte une réduction sur l'achat d'un Mac une fois par an.
Cependant, il faut préciser que rien n'oblige un développeur Mac à s'inscrire chez Apple. Un bon bouquin sur la programmation Cocoa, l'achat de Mac OS X (tous les outils de développement y sont inclus) et une inscription à quelques listes publiques de développeurs suffisent pour se lancer dans la création et la distribution de logiciels Mac. À l'inverse du programme iPhone OS qui, au même prix, offre des services indispensables pour qui veut diffuser son logiciel.
Spéculations autour d'une décision
Pour Romain Goyet, co-fondateur d'Applidium - un éditeur de logiciels iPhone - et ancien ingénieur chez Apple, cette équivalence de tarifs entre les deux programmes est discutable "Quand on paye 79 € pour le Mac Developer Program, on achète … l'accès à des pre-release de Mac OS X. Et grosso modo c'est tout. Alors qu'avec les 79 € de l'iPhone Developer Program on achète la possibilité de faire tourner du code nativement sur l'iPhone, l'hébergement de ses futures applis sur l'App Store, les statistiques de téléchargement sur iTunes Connect et l'accès aux versions bêta d'iPhone OS. Autant dire que dans un cas c'est indispensable et dans l'autre absolument inutile."
À défaut d'espérer que le programme Mac baisse encore son tarif, action qui ne se traduirait pas nécessairement par l'arrivée de plus de monde à bord, Romain Goyet y voit la volonté de faire passer un message "Le Mac c'est comme l'iPhone" et peut-être (avec force conditionnel) un prélude à l'arrivée d'un "Mac Store" calqué sur l'App Store mais pour la distribution de programmes Mac.
D'après lui, ce nouveau tarif ne devrait pas amener plus de monde, Apple a de toute façon utilisé "une manoeuvre de Sioux en obligeant les développeurs iPhone à s'équiper d'un Mac pour travailler et à en passer par les outils et langages maison.
Benoît Widemann, vétéran du développement sur Mac et formateur iPhone OS (lire l'interview les défis du développement sur iPhone) mentionne également cette hypothèse d'un futur Mac Store "On pourrait y trouver son compte : diffusion mondiale, achats intégrés dans l'application, installation facilitée via iTunes, etc. Je ne sais pas encore si j'y transporterais mes propres applications, en tout cas ça conviendrait très bien à certains modèles économiques et Apple saurait créer une valeur ajoutée. Certains n'aiment pas le côté usine à gaz d'iTunes, mais ça vaut tous les fichiers .dmg ("image disque", ndr). J'imagine assez bien un schéma où le Mac est livré comme aujourd'hui avec une panoplie d'applications de base, et où le téléchargement des autres se passe comme pour l'iPhone, ainsi que pour l'installation et la maintenance des mises à jour. Ce serait un grand soulagement pour beaucoup d'utilisateurs, pour qui l'usage d'un .dmg représente un mystère indéchiffrable et une source d'erreurs ridicules dont la correction n'a que trop tardé."
Mais au delà de ce scénario qu'il qualifie de "spéculation" ce changement de prix procède selon lui d'une simple logique "On voit des développeurs arriver sur le Mac venant de l'iPhone : ils ont accès à la plateforme par les outils de développement qui sont les mêmes, et bien sûr par la facilité relative avec laquelle on peut transporter le savoir-faire Cocoa d'une plateforme vers l'autre."
Simplifier pour mieux gérer
Brent Simmons, développeur du lecteur RSS NetNewsWire (sur Mac et iPhone) estime que la nouvelle étiquette peut suffire à titiller la curiosité de ceux qui ont déjà fait l'essentiel du chemin en utilisant du Mac et Xcode pour leurs logiciels iPhone. Même si lui aussi souligne la nature très différente des deux programmes "l'adhésion au programme Mac n'est pas aussi nécessaire que pour l'iPhone. Mais c'est un moyen de rappeler aux développeurs iPhone qu'il y a une autre plateforme pour laquelle ils peuvent écrire. Apple a appris que les applications tierces pouvaient sérieusement booster les ventes de leurs matériels et ils veulent vendre du Mac". Dernière hypothèse formulée par Simmons "C'est peut-être tout simplement une volonté de simplification, il est plus commode de dire que tous les programmes coûtent 99$".
Julien Bignon, développeur chez Juncode Studio co-fondé avec Sébastien Hochart, un tout petit éditeur français de logiciels musicaux pour l'iPhone, a reçu le message "L'annonce de la baisse de prix de l'accès au programme de développement Mac OS a de nouveau éveillé notre intérêt. L'ancien tarif était trop élevé pour une utilisation complémentaire au développement iPhone. Pour Your Music Quiz, une version Mac de l'application aurait un intérêt non négligeable en complément de ce que nous imaginons pour l'iPad. On pense aussi à des logiciels Mac qui soient complémentaires à ceux de l'iPhone. Par exemple un utilitaire permettant d'éditer plus confortablement les sons sur son ordinateur et de les transférer à JunSampler sur l'iPhone" Et de conclure sur un voeu "on pourrait espérer un jour que les 99$ englobent iPhone OS et Mac OS".
Oliver Breidenbach de l'éditeur Allemand Boinx (FotoMagico, iStopMotion, BoinxTV, etc) partage une opinion similaire à celle de Brent Simmons quant au désir de simplification. Selon lui Apple est moins soucieuse de faire venir plus de développeurs que de mieux s'occuper de ceux qu'elle a déjà "La gestion d'un programme à plusieurs niveaux de prix est plus compliquée et plus coûteuse. Ce principe suggérait aussi que, selon le prix payé, il pouvait y avoir une différence de traitement entre les développeurs enregistrés".
Breidenbach regrette néanmoins la disparition de la réduction sur l'achat d'un Mac, moins pour des raisons économiques que pour le sentiment de traitement privilégié qu'il convoyait. Et il reste des questions en suspens sur ce que deviennent l'accès aux laboratoires de tests d'Apple pour les développeurs qui souhaitaient tester leurs logiciels sur de multiples configurations, ainsi que sur l'obtention d'une place à la WWDC dans le cadre de la formule Premium, désormais disparue.
Un autre interlocuteur, actuellement ingénieur logiciel chez Apple, estime pour sa part que la décision de son entreprise vise à la fois à une simplification des programmes et à ouvrir le support technique - avec notamment la possibilité d'obtenir des réponses sur des questions pointues - à davantage de monde. En direction de tous ces développeurs qui jusque-là se débrouillaient gratuitement, mais tout seuls.
Réagir face aux nouveaux défis
Paul Kafasis de Rogue Amoeba (Airfoil, Audio Hijack Pro…) y voit peut-être la volonté d'Apple d'obtenir que "plus de monde puisse tester les versions bêta de Mac OS X". Pour le reste, le nouveau programme permet de poser jusqu'à deux questions par an à un ingénieur spécialisé (au lieu d'une) et chaque question supplémentaire n'est plus facturée que 50$ au lieu de 200$. À l'inverse, il y a la perte des réductions sur le matériel et du flou sur le nombre de clefs de téléchargement de Mac OS X offertes avec le nouveau programme.
Dernière analyse, celle offerte par un ancien ingénieur système d'Apple qui s'occupait de promouvoir ses technologies. Il y voit une réaction à une concurrence revêtant de multiples facettes : celle traditionnelle venue de Windows ; celle plus récente de Google ainsi qu'une tendance de l'industrie allant vers le Web "La baisse de prix pourrait inciter de nouveaux développeurs à venir sur Mac, mais est-ce suffisant et pour quelle cible de clients ? De nombreux éditeurs de logiciels cherchent une riposte au gisement d'applications développées par la planète Apple pour l'iPhone et qui pourraient donner des idées pour la plateforme Mac.
Le non-succès de Vista a fortement favorisé les ventes de Mac… d'iPod touch et d'iPhone. Microsoft a compris la leçon et Windows 7 est déjà une réussite pour son adoption. Je suis sûr qu'Apple a compris le danger, mais elle n'en dira rien... sauf au travers de cette action pour attirer plus de développeurs. SOS ! Mayday ! Mayday ! Windows est de retour... "
Il poursuit en signalant le danger que peut présenter notamment Google "L'arrivée des plateformes mobiles de Google et autres obligent Apple à réagir. Android est une menace pour Apple. Donc le Mac devient aussi une plateforme menacée si l'on se met à avoir de plus en plus d'applications pour Android et pour Windows 7. L'iPad est loin d'être un pari gagné : il faut de nouvelles applications uniques pour la tablette. Créer de nouvelles vocations chez les programmeurs en herbe, c'est ce que Microsoft sait bien faire". Enfin une autre question en guise de conclusion "le "Cloud Computing" et le SaaS (le logiciel devient un service accessible via le web, ndr) relancent la donne… Apple y a sa place ?"
La réponse la plus immédiate - Apple entend faciliter le passage vers Mac OS de développeurs engagés uniquement sur iPhone OS - est évidemment revenue, mais pas seulement. Certains y voient aussi des motifs pratiques ou, pour les plus suspicieux, une réaction vis-à-vis de plateformes concurrentes (re)devenues attractives.
Précédemment, l'accès au statut de développeur Mac coûtait entre 499$ et 3499$ selon la formule choisie (ADC Premier, Select, Student). Un sésame pour obtenir les dernières versions bêta de Mac OS X ou d'autres logiciels Apple en développement, consulter des vidéos techniques, participer aux forums développeurs, poser des questions à un ingénieur support d'Apple en cas de problème ou encore, pour la formule la plus chère, s'assurer une place à la conférence annuelle des développeurs Apple (WWDC). Enfin, était offerte une réduction sur l'achat d'un Mac une fois par an.
Cependant, il faut préciser que rien n'oblige un développeur Mac à s'inscrire chez Apple. Un bon bouquin sur la programmation Cocoa, l'achat de Mac OS X (tous les outils de développement y sont inclus) et une inscription à quelques listes publiques de développeurs suffisent pour se lancer dans la création et la distribution de logiciels Mac. À l'inverse du programme iPhone OS qui, au même prix, offre des services indispensables pour qui veut diffuser son logiciel.
Spéculations autour d'une décision
Pour Romain Goyet, co-fondateur d'Applidium - un éditeur de logiciels iPhone - et ancien ingénieur chez Apple, cette équivalence de tarifs entre les deux programmes est discutable "Quand on paye 79 € pour le Mac Developer Program, on achète … l'accès à des pre-release de Mac OS X. Et grosso modo c'est tout. Alors qu'avec les 79 € de l'iPhone Developer Program on achète la possibilité de faire tourner du code nativement sur l'iPhone, l'hébergement de ses futures applis sur l'App Store, les statistiques de téléchargement sur iTunes Connect et l'accès aux versions bêta d'iPhone OS. Autant dire que dans un cas c'est indispensable et dans l'autre absolument inutile."
À défaut d'espérer que le programme Mac baisse encore son tarif, action qui ne se traduirait pas nécessairement par l'arrivée de plus de monde à bord, Romain Goyet y voit la volonté de faire passer un message "Le Mac c'est comme l'iPhone" et peut-être (avec force conditionnel) un prélude à l'arrivée d'un "Mac Store" calqué sur l'App Store mais pour la distribution de programmes Mac.
D'après lui, ce nouveau tarif ne devrait pas amener plus de monde, Apple a de toute façon utilisé "une manoeuvre de Sioux en obligeant les développeurs iPhone à s'équiper d'un Mac pour travailler et à en passer par les outils et langages maison.
Benoît Widemann, vétéran du développement sur Mac et formateur iPhone OS (lire l'interview les défis du développement sur iPhone) mentionne également cette hypothèse d'un futur Mac Store "On pourrait y trouver son compte : diffusion mondiale, achats intégrés dans l'application, installation facilitée via iTunes, etc. Je ne sais pas encore si j'y transporterais mes propres applications, en tout cas ça conviendrait très bien à certains modèles économiques et Apple saurait créer une valeur ajoutée. Certains n'aiment pas le côté usine à gaz d'iTunes, mais ça vaut tous les fichiers .dmg ("image disque", ndr). J'imagine assez bien un schéma où le Mac est livré comme aujourd'hui avec une panoplie d'applications de base, et où le téléchargement des autres se passe comme pour l'iPhone, ainsi que pour l'installation et la maintenance des mises à jour. Ce serait un grand soulagement pour beaucoup d'utilisateurs, pour qui l'usage d'un .dmg représente un mystère indéchiffrable et une source d'erreurs ridicules dont la correction n'a que trop tardé."
Mais au delà de ce scénario qu'il qualifie de "spéculation" ce changement de prix procède selon lui d'une simple logique "On voit des développeurs arriver sur le Mac venant de l'iPhone : ils ont accès à la plateforme par les outils de développement qui sont les mêmes, et bien sûr par la facilité relative avec laquelle on peut transporter le savoir-faire Cocoa d'une plateforme vers l'autre."
Simplifier pour mieux gérer
Brent Simmons, développeur du lecteur RSS NetNewsWire (sur Mac et iPhone) estime que la nouvelle étiquette peut suffire à titiller la curiosité de ceux qui ont déjà fait l'essentiel du chemin en utilisant du Mac et Xcode pour leurs logiciels iPhone. Même si lui aussi souligne la nature très différente des deux programmes "l'adhésion au programme Mac n'est pas aussi nécessaire que pour l'iPhone. Mais c'est un moyen de rappeler aux développeurs iPhone qu'il y a une autre plateforme pour laquelle ils peuvent écrire. Apple a appris que les applications tierces pouvaient sérieusement booster les ventes de leurs matériels et ils veulent vendre du Mac". Dernière hypothèse formulée par Simmons "C'est peut-être tout simplement une volonté de simplification, il est plus commode de dire que tous les programmes coûtent 99$".
Your Music Quiz
Julien Bignon, développeur chez Juncode Studio co-fondé avec Sébastien Hochart, un tout petit éditeur français de logiciels musicaux pour l'iPhone, a reçu le message "L'annonce de la baisse de prix de l'accès au programme de développement Mac OS a de nouveau éveillé notre intérêt. L'ancien tarif était trop élevé pour une utilisation complémentaire au développement iPhone. Pour Your Music Quiz, une version Mac de l'application aurait un intérêt non négligeable en complément de ce que nous imaginons pour l'iPad. On pense aussi à des logiciels Mac qui soient complémentaires à ceux de l'iPhone. Par exemple un utilitaire permettant d'éditer plus confortablement les sons sur son ordinateur et de les transférer à JunSampler sur l'iPhone" Et de conclure sur un voeu "on pourrait espérer un jour que les 99$ englobent iPhone OS et Mac OS".
Oliver Breidenbach de l'éditeur Allemand Boinx (FotoMagico, iStopMotion, BoinxTV, etc) partage une opinion similaire à celle de Brent Simmons quant au désir de simplification. Selon lui Apple est moins soucieuse de faire venir plus de développeurs que de mieux s'occuper de ceux qu'elle a déjà "La gestion d'un programme à plusieurs niveaux de prix est plus compliquée et plus coûteuse. Ce principe suggérait aussi que, selon le prix payé, il pouvait y avoir une différence de traitement entre les développeurs enregistrés".
Breidenbach regrette néanmoins la disparition de la réduction sur l'achat d'un Mac, moins pour des raisons économiques que pour le sentiment de traitement privilégié qu'il convoyait. Et il reste des questions en suspens sur ce que deviennent l'accès aux laboratoires de tests d'Apple pour les développeurs qui souhaitaient tester leurs logiciels sur de multiples configurations, ainsi que sur l'obtention d'une place à la WWDC dans le cadre de la formule Premium, désormais disparue.
Un autre interlocuteur, actuellement ingénieur logiciel chez Apple, estime pour sa part que la décision de son entreprise vise à la fois à une simplification des programmes et à ouvrir le support technique - avec notamment la possibilité d'obtenir des réponses sur des questions pointues - à davantage de monde. En direction de tous ces développeurs qui jusque-là se débrouillaient gratuitement, mais tout seuls.
Réagir face aux nouveaux défis
Paul Kafasis de Rogue Amoeba (Airfoil, Audio Hijack Pro…) y voit peut-être la volonté d'Apple d'obtenir que "plus de monde puisse tester les versions bêta de Mac OS X". Pour le reste, le nouveau programme permet de poser jusqu'à deux questions par an à un ingénieur spécialisé (au lieu d'une) et chaque question supplémentaire n'est plus facturée que 50$ au lieu de 200$. À l'inverse, il y a la perte des réductions sur le matériel et du flou sur le nombre de clefs de téléchargement de Mac OS X offertes avec le nouveau programme.
Rogue Amoeba
Dernière analyse, celle offerte par un ancien ingénieur système d'Apple qui s'occupait de promouvoir ses technologies. Il y voit une réaction à une concurrence revêtant de multiples facettes : celle traditionnelle venue de Windows ; celle plus récente de Google ainsi qu'une tendance de l'industrie allant vers le Web "La baisse de prix pourrait inciter de nouveaux développeurs à venir sur Mac, mais est-ce suffisant et pour quelle cible de clients ? De nombreux éditeurs de logiciels cherchent une riposte au gisement d'applications développées par la planète Apple pour l'iPhone et qui pourraient donner des idées pour la plateforme Mac.
Le non-succès de Vista a fortement favorisé les ventes de Mac… d'iPod touch et d'iPhone. Microsoft a compris la leçon et Windows 7 est déjà une réussite pour son adoption. Je suis sûr qu'Apple a compris le danger, mais elle n'en dira rien... sauf au travers de cette action pour attirer plus de développeurs. SOS ! Mayday ! Mayday ! Windows est de retour... "
Chrome OS
Il poursuit en signalant le danger que peut présenter notamment Google "L'arrivée des plateformes mobiles de Google et autres obligent Apple à réagir. Android est une menace pour Apple. Donc le Mac devient aussi une plateforme menacée si l'on se met à avoir de plus en plus d'applications pour Android et pour Windows 7. L'iPad est loin d'être un pari gagné : il faut de nouvelles applications uniques pour la tablette. Créer de nouvelles vocations chez les programmeurs en herbe, c'est ce que Microsoft sait bien faire". Enfin une autre question en guise de conclusion "le "Cloud Computing" et le SaaS (le logiciel devient un service accessible via le web, ndr) relancent la donne… Apple y a sa place ?"