Peu après l'annonce de Chrome OS en novembre, Jon Stokes et Ryan Paul d'Ars Technica ont eu l'occasion de s'entretenir avec Matthew Papakipos, responsable technique de Chrome OS, et Eitan Bencuya, attaché de presse de Google. On apprend ainsi nombre de détails concernant l'approche de Google face à des problématiques plus complexes qu'il n'y paraît : bâtir un système d'exploitation centré sur un navigateur internet et remplacer les applications natives par des web apps exclusivement entraîne un certain nombre de chantiers à lancer, certains relevant plus de la gageure que de la promenade de santé.
La genèse de Chrome OS
Si l'on pensait de longue date que Google finirait tôt ou tard par lancer son propre système d'exploitation, Chrome OS est arrivé plus tôt que prévu, grâce notamment aux Netbooks. Ceux-ci portaient assez mal leur nom, puisque rien ne les destine à l'utilisation d'Internet plus particulièrement que n'importe quel ordinateur portable, si ce n'est leurs faibles capacités : difficile de faire quoi que ce soit d'autre qu'utiliser Internet sur ces machines, personne ne fait de réelle production au-delà des tâches bureautiques ou ne joue à Call of Duty sur ces machines d'appoint.
Mais elles présentent un avantage de taille avec leur très faible consommation : les Netbooks peuvent fonctionner pendant huit ou dix heures sur une seule charge, sans surchauffer vos cuisses, et certains n'ont pas même de ventilateur. Les ordinateurs portables n'ont pas cet avantage et il faut sans cesse les rebrancher sur le secteur pour s'en servir, ce qui retire quelque peu l'intérêt de leur portabilité.
Un nouveau paradigme
Il y a cependant un écueil à surmonter : nombre des acheteurs de Netbooks ont fini par rendre leurs machines en s'apercevant qu'elles ne fonctionnaient pas sur Windows, et donc qu'ils ne pouvaient utiliser aucun de leurs logiciels existants. Le défi pour Google consistera à faire en sorte que les consommateurs comprennent bien que leurs machines ne fonctionnent pas sur Windows, et ce que cela implique pour eux.
On apprend également que Google ne procède pas suivant les canons du marketing, en déterminant une « cible » pour ses produits : les équipes mettent sur pied un service, et regardent ce que cela donne directement, en espérant que les gens, quelle que soit leur catégorie socioprofessionnelle, y trouveront leur compte et adopteront ses produits. Google, à l'image de sa matière première, est mené par les données : la société fait des tentatives et en mesure les résultats directement.
SmartPhone ou NetBook, il faut choisir
Le Netbook rend de fiers services au quotidien, pour le tout-venant : vous cherchez le nom de cet acteur qui passe à l'écran alors que vous regardez la télévision, c'est fait en un clin d'œil. On pourrait d'ailleurs en dire autant d'un iPhone. Les responsables de Google trouvent cependant plus de confort dans l'utilisation d'un Netbook : il dispose d'un vrai clavier et d'un écran plus confortable, et il s'avère plus pratique lorsqu'il s'agit d'exhumer un email de sa boîte de réception. Et à l'aide de Google Voice, il peut même faire office de téléphone si le besoin s'en fait sentir. Les deux appareils ne répondent tout simplement pas aux mêmes besoins.
Et puisqu'il est question de smartphones, concernant une éventuelle fusion d'Android et de Chrome OS, ou un remplacement du premier par le second, bien que la question ait été évoquée par Sergey Brin, les ingénieurs de Google n'y réfléchissent pas vraiment pour l'heure, sachant que toute leur attention se porte sur le moment sur la première version de Chrome OS. Il n'est d'ailleurs pas question d'intégrer la machine virtuelle Dalvik à Chrome OS (celle-ci permet l'exécution d'applications sous Android).
Un pour tous, tout-en-un ?
Si on constate une convergence autour de certaines technologies comme HTML 5, Matthew Papakipos se montre plus sceptique quant à l'avènement d'un appareil unique qui comblerait tous les besoins et toutes les utilisations. Pour l'heure chaque appareil, que ce soit l'ordinateur de bureau, le portable, le netbook ou encore le smartphone, remplit une fonction propre avec peu d'interchangeabilité. La famille s'agrandira peut-être avec une tablette, et on peut également compter les consoles, un autre type d'ordinateur beaucoup plus simple d'utilisation, mais également moins souple. Papakipos prend d'ailleurs ce type d'utilisation en exemple : c'est ce que Google cherche à faire avec le navigateur. En rendant l'utilisation du navigateur aussi simple et directe que celle d'une console de jeu, la chose peut être moins polyvalente qu'un ordinateur classique, mais pas moins efficace.
Rapprocher le Web du monde offline
L'approche de Chrome OS avec les webapps pose quelques questions : comment gérer les documents et les applications qui les ouvrent par défaut ? Comment gérer quel service web ouvrira les images, et comment ouvrir Gmail lorsqu'on clique sur une adresse email ? Comment éviter les conflits tels qu'on peut les connaître sur Windows ? L'équipe de Chrome OS réfléchit à toutes ces questions, pour l'heure la seule chose qui semble acquise c'est que les webapps s'afficheront dans des onglets du navigateur, et que Google n'a pas l'intention de les différencier d'autres sites web. Il est toutefois possible de transformer un site internet en application dans Chrome OS, elle dispose d'une icône sur le bureau et se voit débarrassée de l'interface du navigateur, à la manière de ce que propose Fluid. Naturellement, Google compte tirer parti de Native Client dans Chrome OS pour offrir plus de puissance et de réactivité aux webapps, mais il reste encore beaucoup à faire pour l'intégrer à son système d’exploitation.
Il est également question d'offrir un accès aux périphériques. Google indique qu'elle œuvre à offrir cet accès via JavaScript (elle travaille à intégrer de telles fonctions dans HTML 5), mais également via C++ dans Native Client. Naturellement, tout ceci va prendre beaucoup de temps et d'énergie, et Google a bien du travail en perspective pour venir à bout de toutes ces questions.
Et ça n'est pas les problèmes qui manqueront, puisque se posera également la question des privilèges et autorisations pour les webapps. Selon Matthew Papakipos, c'est une pente glissante et donner un accès à certains privilèges pour les webapps équivaudrait à ouvrir la boîte de Pandore : « Vous ne devriez rien pouvoir faire de mal dans une application web », déclare-t-il. Cependant, il s'agit d'un juste équilibre à trouver : à l'inverse, trop de fenêtres de confirmations peuvent s'avérer plus dangereuses encore. Il prend l'exemple des smartphones qui affichent une fenêtre de confirmation lorsque certains sites en HTML 5 demandent l'accès à la géolocalisation, demandant encore et encore l'accord de l'utilisateur, jusqu'à ce que celui finisse, de guerre lasse, par valider à l'aveugle sans plus y prêter attention. À tel point que les enfants de Papakipos l'appellent le bouton « ouais, peu importe », un syndrome trop bien connu par les utilisateurs de Windows Vista et ses sempiternelles demandes de confirmation.
Si les ingénieurs de Google semblent avoir pleine conscience de tous les éléments d'une telle problématique, pour l'heure ils sont encore dans l'expectative : « On essaye de trouver une solution, et ce que je dirais c'est que nous essayons de conserver une simplicité certaine, tout en nous assurant que l'utilisateur sache toujours ce qui se passe. Mais nous n'avons pas encore de réponse définitive. » Pour l'heure le développement s'oriente vers des barres d'information passives plutôt que des fenêtres modales qui bloquent l'utilisation.
Concernant l'extensibilité de Chrome OS, pour l'heure il est encore trop tôt pour envisager d'ouvrir le système à différentes apparences et à des outils complémentaires, à la manière de ce qui se fait pour le navigateur Chrome, mais Google n'exclut encore rien à ce sujet. La méthode employée consiste à observer ce que les quelque 200 testeurs utilisent le plus, semaine après semaine, pour peaufiner l'environnement et l'ajuster directement en fonction de sa popularité.
Fromage ou dessert ?
Mais Chrome OS pose également la question de ce qu'est fondamentalement une application native, et les raisons pour lesquelles les utilisateurs pourraient les préférer aux web apps. Il y a bien entendu de nombreuses notions qui entourent cette question, ne serait-ce qu'en matière de confort et d'interface : le simple fait d'avoir à conserver un onglet ouvert durant l'upload de données implique nécessairement toute une réflexion pour rendre les web apps plus conformes à l'expérience utilisateur hors ligne, de même que pour les systèmes d'alerte et de processus en tâche de fond : par exemple, nombre d'utilisateurs préfèrent se servir d'une application native pour Twitter, qui tourne en tâche de fond et les alerte en cas de nouveaux messages, plutôt que d'avoir à scruter une page web périodiquement.
Vers un nouveau choc Google-Apple ?
Enfin, Google travaille actuellement à intégrer un lecteur multimédia dans Chrome, afin de permettre non seulement le support des tags spécifiques au HTML 5, mais également de permettre la consultation de documents audiovisuels au sein de Gmail, ou encore à partir d'une clé USB en dehors de tout contexte relatif au web. Tout en n'oubliant pas que Google entend supporter Flash dans Chrome OS.
On retrouve dans les questionnements de Google les étapes par lesquelles Apple est passée en sortant l'iPhone, qui a simplifié à outrance l'utilisation de l'outil informatique au-delà de ce qu'elle a fait avec le Mac : avec iPhone OS, il n'y a pas à proprement parler de navigateur de fichiers, il y a également un lecteur multimédia qui sert à travers tout le système et dans les applications, et qui fait partie des rares processus qui ont droit au multitâche, etc.
Il se pourrait bien d'ailleurs que la tablette soit en concurrence frontale avec les netbooks dédiés à Chrome OS. Il reste à voir les réponses qu'Apple aura apportées à certaines de ces problématiques, des réponses qui seront d'autant plus intéressantes que Chrome OS ne sera pas disponible sur le marché avant le second semestre 2010.
La genèse de Chrome OS
Si l'on pensait de longue date que Google finirait tôt ou tard par lancer son propre système d'exploitation, Chrome OS est arrivé plus tôt que prévu, grâce notamment aux Netbooks. Ceux-ci portaient assez mal leur nom, puisque rien ne les destine à l'utilisation d'Internet plus particulièrement que n'importe quel ordinateur portable, si ce n'est leurs faibles capacités : difficile de faire quoi que ce soit d'autre qu'utiliser Internet sur ces machines, personne ne fait de réelle production au-delà des tâches bureautiques ou ne joue à Call of Duty sur ces machines d'appoint.
Mais elles présentent un avantage de taille avec leur très faible consommation : les Netbooks peuvent fonctionner pendant huit ou dix heures sur une seule charge, sans surchauffer vos cuisses, et certains n'ont pas même de ventilateur. Les ordinateurs portables n'ont pas cet avantage et il faut sans cesse les rebrancher sur le secteur pour s'en servir, ce qui retire quelque peu l'intérêt de leur portabilité.
Un nouveau paradigme
Il y a cependant un écueil à surmonter : nombre des acheteurs de Netbooks ont fini par rendre leurs machines en s'apercevant qu'elles ne fonctionnaient pas sur Windows, et donc qu'ils ne pouvaient utiliser aucun de leurs logiciels existants. Le défi pour Google consistera à faire en sorte que les consommateurs comprennent bien que leurs machines ne fonctionnent pas sur Windows, et ce que cela implique pour eux.
On apprend également que Google ne procède pas suivant les canons du marketing, en déterminant une « cible » pour ses produits : les équipes mettent sur pied un service, et regardent ce que cela donne directement, en espérant que les gens, quelle que soit leur catégorie socioprofessionnelle, y trouveront leur compte et adopteront ses produits. Google, à l'image de sa matière première, est mené par les données : la société fait des tentatives et en mesure les résultats directement.
SmartPhone ou NetBook, il faut choisir
Le Netbook rend de fiers services au quotidien, pour le tout-venant : vous cherchez le nom de cet acteur qui passe à l'écran alors que vous regardez la télévision, c'est fait en un clin d'œil. On pourrait d'ailleurs en dire autant d'un iPhone. Les responsables de Google trouvent cependant plus de confort dans l'utilisation d'un Netbook : il dispose d'un vrai clavier et d'un écran plus confortable, et il s'avère plus pratique lorsqu'il s'agit d'exhumer un email de sa boîte de réception. Et à l'aide de Google Voice, il peut même faire office de téléphone si le besoin s'en fait sentir. Les deux appareils ne répondent tout simplement pas aux mêmes besoins.
Et puisqu'il est question de smartphones, concernant une éventuelle fusion d'Android et de Chrome OS, ou un remplacement du premier par le second, bien que la question ait été évoquée par Sergey Brin, les ingénieurs de Google n'y réfléchissent pas vraiment pour l'heure, sachant que toute leur attention se porte sur le moment sur la première version de Chrome OS. Il n'est d'ailleurs pas question d'intégrer la machine virtuelle Dalvik à Chrome OS (celle-ci permet l'exécution d'applications sous Android).
Un pour tous, tout-en-un ?
Si on constate une convergence autour de certaines technologies comme HTML 5, Matthew Papakipos se montre plus sceptique quant à l'avènement d'un appareil unique qui comblerait tous les besoins et toutes les utilisations. Pour l'heure chaque appareil, que ce soit l'ordinateur de bureau, le portable, le netbook ou encore le smartphone, remplit une fonction propre avec peu d'interchangeabilité. La famille s'agrandira peut-être avec une tablette, et on peut également compter les consoles, un autre type d'ordinateur beaucoup plus simple d'utilisation, mais également moins souple. Papakipos prend d'ailleurs ce type d'utilisation en exemple : c'est ce que Google cherche à faire avec le navigateur. En rendant l'utilisation du navigateur aussi simple et directe que celle d'une console de jeu, la chose peut être moins polyvalente qu'un ordinateur classique, mais pas moins efficace.
Rapprocher le Web du monde offline
L'approche de Chrome OS avec les webapps pose quelques questions : comment gérer les documents et les applications qui les ouvrent par défaut ? Comment gérer quel service web ouvrira les images, et comment ouvrir Gmail lorsqu'on clique sur une adresse email ? Comment éviter les conflits tels qu'on peut les connaître sur Windows ? L'équipe de Chrome OS réfléchit à toutes ces questions, pour l'heure la seule chose qui semble acquise c'est que les webapps s'afficheront dans des onglets du navigateur, et que Google n'a pas l'intention de les différencier d'autres sites web. Il est toutefois possible de transformer un site internet en application dans Chrome OS, elle dispose d'une icône sur le bureau et se voit débarrassée de l'interface du navigateur, à la manière de ce que propose Fluid. Naturellement, Google compte tirer parti de Native Client dans Chrome OS pour offrir plus de puissance et de réactivité aux webapps, mais il reste encore beaucoup à faire pour l'intégrer à son système d’exploitation.
Il est également question d'offrir un accès aux périphériques. Google indique qu'elle œuvre à offrir cet accès via JavaScript (elle travaille à intégrer de telles fonctions dans HTML 5), mais également via C++ dans Native Client. Naturellement, tout ceci va prendre beaucoup de temps et d'énergie, et Google a bien du travail en perspective pour venir à bout de toutes ces questions.
Et ça n'est pas les problèmes qui manqueront, puisque se posera également la question des privilèges et autorisations pour les webapps. Selon Matthew Papakipos, c'est une pente glissante et donner un accès à certains privilèges pour les webapps équivaudrait à ouvrir la boîte de Pandore : « Vous ne devriez rien pouvoir faire de mal dans une application web », déclare-t-il. Cependant, il s'agit d'un juste équilibre à trouver : à l'inverse, trop de fenêtres de confirmations peuvent s'avérer plus dangereuses encore. Il prend l'exemple des smartphones qui affichent une fenêtre de confirmation lorsque certains sites en HTML 5 demandent l'accès à la géolocalisation, demandant encore et encore l'accord de l'utilisateur, jusqu'à ce que celui finisse, de guerre lasse, par valider à l'aveugle sans plus y prêter attention. À tel point que les enfants de Papakipos l'appellent le bouton « ouais, peu importe », un syndrome trop bien connu par les utilisateurs de Windows Vista et ses sempiternelles demandes de confirmation.
Si les ingénieurs de Google semblent avoir pleine conscience de tous les éléments d'une telle problématique, pour l'heure ils sont encore dans l'expectative : « On essaye de trouver une solution, et ce que je dirais c'est que nous essayons de conserver une simplicité certaine, tout en nous assurant que l'utilisateur sache toujours ce qui se passe. Mais nous n'avons pas encore de réponse définitive. » Pour l'heure le développement s'oriente vers des barres d'information passives plutôt que des fenêtres modales qui bloquent l'utilisation.
Concernant l'extensibilité de Chrome OS, pour l'heure il est encore trop tôt pour envisager d'ouvrir le système à différentes apparences et à des outils complémentaires, à la manière de ce qui se fait pour le navigateur Chrome, mais Google n'exclut encore rien à ce sujet. La méthode employée consiste à observer ce que les quelque 200 testeurs utilisent le plus, semaine après semaine, pour peaufiner l'environnement et l'ajuster directement en fonction de sa popularité.
Fromage ou dessert ?
Mais Chrome OS pose également la question de ce qu'est fondamentalement une application native, et les raisons pour lesquelles les utilisateurs pourraient les préférer aux web apps. Il y a bien entendu de nombreuses notions qui entourent cette question, ne serait-ce qu'en matière de confort et d'interface : le simple fait d'avoir à conserver un onglet ouvert durant l'upload de données implique nécessairement toute une réflexion pour rendre les web apps plus conformes à l'expérience utilisateur hors ligne, de même que pour les systèmes d'alerte et de processus en tâche de fond : par exemple, nombre d'utilisateurs préfèrent se servir d'une application native pour Twitter, qui tourne en tâche de fond et les alerte en cas de nouveaux messages, plutôt que d'avoir à scruter une page web périodiquement.
Vers un nouveau choc Google-Apple ?
Enfin, Google travaille actuellement à intégrer un lecteur multimédia dans Chrome, afin de permettre non seulement le support des tags spécifiques au HTML 5, mais également de permettre la consultation de documents audiovisuels au sein de Gmail, ou encore à partir d'une clé USB en dehors de tout contexte relatif au web. Tout en n'oubliant pas que Google entend supporter Flash dans Chrome OS.
On retrouve dans les questionnements de Google les étapes par lesquelles Apple est passée en sortant l'iPhone, qui a simplifié à outrance l'utilisation de l'outil informatique au-delà de ce qu'elle a fait avec le Mac : avec iPhone OS, il n'y a pas à proprement parler de navigateur de fichiers, il y a également un lecteur multimédia qui sert à travers tout le système et dans les applications, et qui fait partie des rares processus qui ont droit au multitâche, etc.
Il se pourrait bien d'ailleurs que la tablette soit en concurrence frontale avec les netbooks dédiés à Chrome OS. Il reste à voir les réponses qu'Apple aura apportées à certaines de ces problématiques, des réponses qui seront d'autant plus intéressantes que Chrome OS ne sera pas disponible sur le marché avant le second semestre 2010.