Il y a 20 ans et un jour, Apple dévoilait son premier ordinateur portable. Le Macintosh Portable était bien né puisqu'il pesait plus de 7 kg.
Cet ordinateur qui d'aspect ressemblait davantage à un Apple II qu'à un Macintosh, était vendu dans sa version de base plus de 40 000 francs H.T., soit un peu plus de 6000 euros. Cet ordinateur était doté d'un processeur 68000 à 16 MHz, d'un bus système 16 bits à 16 MHz, de 1 Mo de mémoire vive (extensible à 8 Mo), d'un lecteur de disquettes 3,5", d'un port SCSI, de deux ports séries, d'un port ADB (qu'Apple remplaça par l'USB avec le premier iMac), d'un port DB-19 (pour un lecteur de disquette externe), une sortie vidéo HFI-15 et une sortie son stéréo 8 bits. Le disque dur interne de 40 Mo était lui proposé en option.
À l'époque, l'écran était présenté comme une très grande réussite technologique. C'était un écran à cristaux liquides et à matrice active (une première) : des transistors pilotent indépendamment l'affichage de chaque point. Très contrasté et 50% plus grand que les écrans 9 pouces des Macs "classiques", il affichait en 640x400 au lieu de 512x342 pixels.
Si ces caractéristiques actuelles prêtent à sourire, il y a un point sur lequel ce portable n'a rien à envier aux modèles d'aujourd'hui, c'est son autonomie. Le Macintosh Portable pouvait tenir entre 10 et 12 heures avant de devoir faire le plein. En hibernation, le Portable pouvait tenir un mois.
Le premier modèle sorti en 1989 nécessitait l'utilisation d'une souris. La deuxième version lancée en 1991, comprenait un trackball. Le tout était entièrement personnalisable : on pouvait le remplacer par un pavé numérique (en ayant raccordé une souris au port ADB), placer le pavé numérique ou le trackpad à gauche ou à droite du clavier (pratique pour les gauchers !)...
Si techniquement le Macintosh Portable avait quelques qualités, sur le plan commercial ce fut un échec. En octobre 91, il fut remplacé par le PowerBook qui d'aspect ressemble beaucoup plus à un ordinateur portable tel qu'on le connait aujourd'hui.
À noter que le Macintosh Portable a embarqué dans la Navette Columbia en 1993. Il était accompagné d'une tablette graphique et d'un lecteur optique. Les disques optiques contenaient les plans et photos du module Spacelab ainsi que le détail des expériences à réaliser. Comme le montre la vidéo ci-dessous, l'éjection d'une disquette était un processus délicat.
Sur le même sujet :
- Le Mac Portable sur l'Aventure Apple
Cet ordinateur qui d'aspect ressemblait davantage à un Apple II qu'à un Macintosh, était vendu dans sa version de base plus de 40 000 francs H.T., soit un peu plus de 6000 euros. Cet ordinateur était doté d'un processeur 68000 à 16 MHz, d'un bus système 16 bits à 16 MHz, de 1 Mo de mémoire vive (extensible à 8 Mo), d'un lecteur de disquettes 3,5", d'un port SCSI, de deux ports séries, d'un port ADB (qu'Apple remplaça par l'USB avec le premier iMac), d'un port DB-19 (pour un lecteur de disquette externe), une sortie vidéo HFI-15 et une sortie son stéréo 8 bits. Le disque dur interne de 40 Mo était lui proposé en option.
À l'époque, l'écran était présenté comme une très grande réussite technologique. C'était un écran à cristaux liquides et à matrice active (une première) : des transistors pilotent indépendamment l'affichage de chaque point. Très contrasté et 50% plus grand que les écrans 9 pouces des Macs "classiques", il affichait en 640x400 au lieu de 512x342 pixels.
Si ces caractéristiques actuelles prêtent à sourire, il y a un point sur lequel ce portable n'a rien à envier aux modèles d'aujourd'hui, c'est son autonomie. Le Macintosh Portable pouvait tenir entre 10 et 12 heures avant de devoir faire le plein. En hibernation, le Portable pouvait tenir un mois.
Le premier modèle sorti en 1989 nécessitait l'utilisation d'une souris. La deuxième version lancée en 1991, comprenait un trackball. Le tout était entièrement personnalisable : on pouvait le remplacer par un pavé numérique (en ayant raccordé une souris au port ADB), placer le pavé numérique ou le trackpad à gauche ou à droite du clavier (pratique pour les gauchers !)...
Si techniquement le Macintosh Portable avait quelques qualités, sur le plan commercial ce fut un échec. En octobre 91, il fut remplacé par le PowerBook qui d'aspect ressemble beaucoup plus à un ordinateur portable tel qu'on le connait aujourd'hui.
À noter que le Macintosh Portable a embarqué dans la Navette Columbia en 1993. Il était accompagné d'une tablette graphique et d'un lecteur optique. Les disques optiques contenaient les plans et photos du module Spacelab ainsi que le détail des expériences à réaliser. Comme le montre la vidéo ci-dessous, l'éjection d'une disquette était un processus délicat.
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