Le trottoir d'Apple Taïwan a été le théâtre d'une manifestation de salariés de Wintek (vidéo), un important fabricant mondial d'écrans plats qui a la Pomme mais aussi Nokia et HTC comme clients. Un peu moins de cinquante d'entre eux sont venus réclamer qu'Apple fasse pression sur son fournisseur après le licenciement sans préavis de 700 employés à la mi-décembre. À cela se sont ajoutées aussi des accusations d'heures supplémentaires non payées. L'un des manifestants tenait un MacBook Pro affichant "Responsabilité" sur son écran.
Wintek dans une longue réponse a fait savoir que les licenciements, imposés par la crise économique, s'étaient déroulés dans le strict respect de la loi, et que par ailleurs les codes de bonne conduite de ses clients étaient observés dans ses usines. Il dit aussi avoir été l'objet de vérification de la part des autorités sur la mise en oeuvre de ces départs.
Et enfin, que des négociations avec les syndicats avaient permis soit de revoir à la hausse certaines indemnités de départ au vu des efforts consentis par les salariés, soit de réintégrer certains personnels (des femmes enceintes par exemple ou des personnes proches de la retraite).
Outre Taïwan, ce mouvement démarré depuis plusieurs mois (7000 de ses salariés s'étaient déjà mis en grève en avril dernier) entendait mettre en lumière des conditions similaires dans les usines chinoises de Wintek. Ce dernier a par ailleurs entamé des poursuites en justice pour diffamation auprès de syndicats ou personnes décrites comme extérieures à l'entreprise et qui auraient encouragé ces mouvements malgré les accords signés avec les représentants du personnel.
De son côté, Apple Taïwan a émis une réponse laconique, expliquant que l'entreprise s'engageait à chaque fois à faire respecter les plus hauts standards de responsabilité sociale chez ses fournisseurs (ndr : le document d'Apple indique par exemple 60 heures de travail maximum par semaine sauf situation exceptionnelle, 1 jour minimum de congé, etc.).
Wintek a par ailleurs laissé entendre que de nouveaux écrans tactiles et TFT développés en collaboration avec d'importants clients étrangers étaient entrés en phase de production avec peut-être à la clef des besoins en embauches.
Le nom de Wintek était apparu en mars dernier dans le cadre d'une rumeur sur la préparation d'un futur produit Apple équipé d'un écran tactile de 10 pouces. Wintek est l'un des gros fournisseurs d'écran et en particulier ceux de téléphones.
En 2006 une situation un peu similaire avait impliqué Foxconn (archives), géant mondial de l'assemblage de produits électroniques. Les conditions de travail dans ses usines avaient été décriées par le journal China Business News (Foxconn avait porté plainte contre ses journalistes, avant de faire machine arrière). Apple, embarrassée par cette affaire qui jetait une lumière crue sur les conditions de fabrication des iPod avait dû intervenir auprès de son fournisseur et édicter de nouvelles règles (voir également l'article Les Mac de la honte).
Wintek dans une longue réponse a fait savoir que les licenciements, imposés par la crise économique, s'étaient déroulés dans le strict respect de la loi, et que par ailleurs les codes de bonne conduite de ses clients étaient observés dans ses usines. Il dit aussi avoir été l'objet de vérification de la part des autorités sur la mise en oeuvre de ces départs.
Et enfin, que des négociations avec les syndicats avaient permis soit de revoir à la hausse certaines indemnités de départ au vu des efforts consentis par les salariés, soit de réintégrer certains personnels (des femmes enceintes par exemple ou des personnes proches de la retraite).
Outre Taïwan, ce mouvement démarré depuis plusieurs mois (7000 de ses salariés s'étaient déjà mis en grève en avril dernier) entendait mettre en lumière des conditions similaires dans les usines chinoises de Wintek. Ce dernier a par ailleurs entamé des poursuites en justice pour diffamation auprès de syndicats ou personnes décrites comme extérieures à l'entreprise et qui auraient encouragé ces mouvements malgré les accords signés avec les représentants du personnel.
De son côté, Apple Taïwan a émis une réponse laconique, expliquant que l'entreprise s'engageait à chaque fois à faire respecter les plus hauts standards de responsabilité sociale chez ses fournisseurs (ndr : le document d'Apple indique par exemple 60 heures de travail maximum par semaine sauf situation exceptionnelle, 1 jour minimum de congé, etc.).
Wintek a par ailleurs laissé entendre que de nouveaux écrans tactiles et TFT développés en collaboration avec d'importants clients étrangers étaient entrés en phase de production avec peut-être à la clef des besoins en embauches.
Le nom de Wintek était apparu en mars dernier dans le cadre d'une rumeur sur la préparation d'un futur produit Apple équipé d'un écran tactile de 10 pouces. Wintek est l'un des gros fournisseurs d'écran et en particulier ceux de téléphones.
En 2006 une situation un peu similaire avait impliqué Foxconn (archives), géant mondial de l'assemblage de produits électroniques. Les conditions de travail dans ses usines avaient été décriées par le journal China Business News (Foxconn avait porté plainte contre ses journalistes, avant de faire machine arrière). Apple, embarrassée par cette affaire qui jetait une lumière crue sur les conditions de fabrication des iPod avait dû intervenir auprès de son fournisseur et édicter de nouvelles règles (voir également l'article Les Mac de la honte).