Pour la première fois depuis bien longtemps, les ventes de Macintosh ont reculé aux États-Unis au premier trimestre. Ce recul est de 1,2 % selon Gartner et de 1,1 % selon IDC. Par rapport à la concurrence, Apple est dans la moyenne. L'industrie du PC a ainsi reculé de 0,3 % selon Gartner et de 3,1 % selon IDC. La société californienne ne surclasse plus largement ses concurrents comme ce fut le cas par le passé.
Plus inquiétant même, dans le top 5, Apple est avec Dell, le seul constructeur à enregistrer une régression de ses ventes. Ce qui ne l'empêche pas selon IDC de gagner des parts de marché : 7,6 % sur le premier trimestre contre 7,4 % il y a un an. De son côté, Gartner confère à Apple une part de marché de 7,4 % en recul de 0,1 point. Quel que soit l'institut, Apple pointe à la quatrième place au classement des constructeurs informatiques.
Dell : la principale victime
Les ventes se tassent donc, et, sans doute, faut-il y voir un effet de la crise économique. Dell en est la principale victime. Sa part de marché est passée de 30,4 % à 26,3 %, alors que ses ventes ont reculé de 4,6 millions d'unités à 3,9 millions, soit une baisse de 16,2 % ! Conséquence de cette contre-performance, Dell cède à HP sa première place aux États-Unis. Au niveau mondial, Dell (13,1 %) est talonné de très près par Acer (13 %).
Concernant la firme de Cupertino, outre la crise économique, Apple a sans doute été pénalisée par le renouvellement tardif de sa gamme d'ordinateurs de bureau. Intervenue début mars (lire : Tous nouveaux : iMac, Mac mini, Mac Pro), elle n'aura pas permis à Apple d'inverser la tendance.
La crise a favorisé les constructeurs qui proposent des machines meilleur marché, ce qui n'est le fort ni de Dell ni d'Apple. Bien que cette dernière s'en tire à meilleur compte, l'inflexion des ventes pourrait cependant être un signe que sa stratégie mise en place il y a quelques années, commence à s'essouffler aux États-Unis. Autre explication : les clients potentiels d'Apple préfèrent attendre la sortie de Snow Leopard avant de s'équiper. Quoi qu'il en soit, malgré ce léger recul, Apple réalise sur cette période son deuxième meilleur score en matière de vente d'ordinateurs aux États-Unis.
Globalement, le marché de l'informatique résiste plutôt bien à la crise, plus particulièrement aux États-Unis où les ventes ont baissé de 3 % contre 7 % au niveau mondial, des chiffres moins mauvais que ce que prévoyaient les analystes. Concernant le marché international, Apple ne parvient toujours pas à se hisser dans le top 5 avec des ventes estimées entre 2 millions et 2,4 millions d'unités, loin derrière la cinquième place occupée par Toshiba avec 3,44 millions de ventes.
Si Apple avait plutôt bien résisté à la crise jusque-là, ce n'est plus le cas. Il lui faudra s'adapter ou innover pour se maintenir. Voilà qui pourrait la convaincre d'entrer sur le marché des netbooks, qui font office de locomotives dans ce marché en berne.
Plus inquiétant même, dans le top 5, Apple est avec Dell, le seul constructeur à enregistrer une régression de ses ventes. Ce qui ne l'empêche pas selon IDC de gagner des parts de marché : 7,6 % sur le premier trimestre contre 7,4 % il y a un an. De son côté, Gartner confère à Apple une part de marché de 7,4 % en recul de 0,1 point. Quel que soit l'institut, Apple pointe à la quatrième place au classement des constructeurs informatiques.
Dell : la principale victime
Les ventes se tassent donc, et, sans doute, faut-il y voir un effet de la crise économique. Dell en est la principale victime. Sa part de marché est passée de 30,4 % à 26,3 %, alors que ses ventes ont reculé de 4,6 millions d'unités à 3,9 millions, soit une baisse de 16,2 % ! Conséquence de cette contre-performance, Dell cède à HP sa première place aux États-Unis. Au niveau mondial, Dell (13,1 %) est talonné de très près par Acer (13 %).
Concernant la firme de Cupertino, outre la crise économique, Apple a sans doute été pénalisée par le renouvellement tardif de sa gamme d'ordinateurs de bureau. Intervenue début mars (lire : Tous nouveaux : iMac, Mac mini, Mac Pro), elle n'aura pas permis à Apple d'inverser la tendance.
La crise a favorisé les constructeurs qui proposent des machines meilleur marché, ce qui n'est le fort ni de Dell ni d'Apple. Bien que cette dernière s'en tire à meilleur compte, l'inflexion des ventes pourrait cependant être un signe que sa stratégie mise en place il y a quelques années, commence à s'essouffler aux États-Unis. Autre explication : les clients potentiels d'Apple préfèrent attendre la sortie de Snow Leopard avant de s'équiper. Quoi qu'il en soit, malgré ce léger recul, Apple réalise sur cette période son deuxième meilleur score en matière de vente d'ordinateurs aux États-Unis.
Globalement, le marché de l'informatique résiste plutôt bien à la crise, plus particulièrement aux États-Unis où les ventes ont baissé de 3 % contre 7 % au niveau mondial, des chiffres moins mauvais que ce que prévoyaient les analystes. Concernant le marché international, Apple ne parvient toujours pas à se hisser dans le top 5 avec des ventes estimées entre 2 millions et 2,4 millions d'unités, loin derrière la cinquième place occupée par Toshiba avec 3,44 millions de ventes.
Si Apple avait plutôt bien résisté à la crise jusque-là, ce n'est plus le cas. Il lui faudra s'adapter ou innover pour se maintenir. Voilà qui pourrait la convaincre d'entrer sur le marché des netbooks, qui font office de locomotives dans ce marché en berne.