Une fois la frénésie du moment retombée, il est temps de regarder les annonces d'iPhone OS 3.0 sous un autre angle et d'analyser ce qu'elles impliquent.
Au delà des détails, presque anecdotiques, tels que le copier-coller, il est un élément fondamental qui ressort : avec 30 millions d'appareils, le système d'exploitation dispose d'un vivier conséquent et permet de nouvelles approches. iPhone OS 3.0 s'assume en tant que plate-forme d'avenir, sur plusieurs axes, qui vont révolutionner la façon même de s'en servir et l'approche que ses utilisateurs en ont.
iPhone, la révolution sociale?
Avec la connexion de point à point, Apple renoue avec une fonctionnalité qu'elle avait initiée avec le Newton MessagePad : en effet, celui-ci en son temps permettait déjà d'échanger des données à l'aide de son port infrarouge. Hélas, eu égard à la rareté de l'appareil, cette fonctionnalité n'a guère pu être mise à profit par ses utilisateurs (Palm avait déjà à l'époque suivi Apple sur ce point avec le Pilot et a connu une meilleure fortune). Il en va tout autrement de l'iPhone, et on imagine sans mal le nombre d'applications qu'une telle fonctionnalité apportera. Certes, il était déjà possible d'envoyer un email pour transmettre des données, mais il est autrement plus simple, rapide, et ludique de sélectionner le ou les appareils à portée de Bluetooth, détectés via Bonjour, pour envoyer des données qui seront directement rangées à leur place. Les enfants, pour les plus gâtés d'entre eux, pourront s'échanger des tamagotchis dans la cour de l'école, les businessmen s'échangeront leurs cartes de visite, les membres d'une famille s'échangeront leurs photos, etc. La chose donne d'autant plus de valeur au contenu de l'iPhone qu'il en devient un bien échangeable et partageable, l'objet d'un troc en devenant par nature une marchandise. Au delà de l'échange de données, il devient possible de mettre en commun plusieurs appareils pour une même tâche : jouer à plusieurs, collaborer à un document, et bien d'autres choses. Mais ce nouveau moyen d'interagir pourra également faire un effet boule de neige, puisque pour participer à ce partage, faut-il encore faire partie du club des utilisateurs d'iPhone. Peut-être l'effet d'exclusion poussera-t-il des utilisateurs potentiels à y remédier, ajoutant ainsi à l'attraction de la plate-forme iPhone jusqu'à ce qu'elle atteigne sa masse critique.
iPhone, symbiote technologique
Mais plus encore que cet aspect social, Apple réalise un véritable coup de maître avec la mise à disposition de l'iPhone comme interface technologique pour tous types d'appareils : si jusqu'ici l'iPhone pouvait prendre le contrôle d'autres appareils via le wifi, il devient désormais possible d'en faire autant par le port dock et le Bluetooth. Apple donne ainsi à tous les industriels qui le souhaitent un moyen bon marché de piloter leurs appareils, de quelque nature qu'ils soient, comme on l'a vu lors de la démonstration de Johnsson & Johnsson. Demain, l'iPhone se transformera, à mesure des machines auxquelles il se connectera, en écran de contrôle d'appareils hifi, élécro-ménagers, médicaux, et bien d'autres. Mieux encore,les capteurs de proximité et de lumière, l'accéléromètre, le micro, le haut-parleur, la connexion wifi/bluetooth/3G, le disque dur et la caméra vidéo pourront être mis à profit par ces périphériques d'un nouveau genre. Ainsi, Apple fait coup double en proposant cette solution : les industriels font de substantielles économies sur le coût de développement et de fabrication de leurs appareils, bénéficiant d'un vivier potentiel de 30 millions d'utilisateurs, et la multiplications des appareils compatibles avec l'iPhone n'en rendront l'acquisition que d'autant plus attrayante pour le consommateur. En effet, cette symbiose mutualisera le coût des appareils en question : ainsi amputés de leur interface, puisqu'elle sera assumée par l'iPhone, ils verront leur prix d'achat baisser d'autant, et tout le monde y trouvera son compte, Apple, comme les fabricants, ainsi que les utilisateurs finaux. Avec ces seules deux nouveautés dans la mise à jour d'iPhone OS, pourtant d'apparence anodine, Apple est en mesure de propulser sa plate-forme en standard universel. Si hier l'iPhone était un terminal de poche révolutionnaire, demain, il sera potentiellement la clé donnant l'accès à tout un pan de la technologie.
Un déploiement progressif
En jettant un coup d'œil dans le rétroviseur, on constate qu'Apple mesurait dès le départ le formidable potentiel de l'iPhone, et qu'elle n'a surtout pas voulu le galvauder en s'enfermant dans des schémas trop restreint. Malgré sa réputation d'exigence et la défense farouche de ses valeurs dont elle est coutumière, Apple a su faire preuve d'une certaine humilité vis-à-vis d'un marché sur lequel elle partait de zéro. Il lui a fallu inventer de nouvelles stratégies, et surtout s'adapter au marché en devenir qu'elle créait. Ainsi n'est-elle pas restée campée sur des positions dogmatiques quant à la possibilité de créer des logiciels pour iPhone, et comme l'histoire le lui a démontré, bien lui en a pris. Cependant, cette progression pourrait malgré tout se faire à un certain prix : ainsi, alors qu'elle ajoute des fonctionnalités à l'iPhone, Apple doit composer avec ses choix précédents. En matière d'interface utilisateur, si l'écran multi-touch brille par sa simplicité d'accès, il est aussi limitatif quant aux façons d'interagir avec lui. Ici, pas de clic droit possible, pas de "rollover" de la souris, toute action doit être directe et prêter le moins possible à confusion. Apple est bien placée pour savoir que la frustration est l'ennemi juré de toute interface digne de ce nom. Or, en ajoutant certaines fonctionnalités essentielles au fur et à mesure tel que le copier-coller, il devient difficile de les intégrer harmonieusement avec les précédents acquis. Comment par exemple copier l'URL d'un lien hypertexte dans une page HTML? Comment copier une image si celle-ci débouche sur un lien après un clic? Autant de questions épineuses auxquelles il reste encore à voir quelles réponses Apple leur a données.
Un éco-système qui se développe
Et puisqu'on parlait à l'instant de son business-model, Apple enfonce un peu plus le clou alors que toute l'industrie se jette avec gourmandise sur le concept de l'App Store. Ainsi, il devient possible aux développeurs de proposer du contenu additionnel contre de la monnaie sonnante et trébuchante, ce que la licence de l'App Store leur interdisait de faire par eux-mêmes jusqu'ici. Les utilisateurs pourront donc, à l'aide de leur compte iTunes, acheter qui un arsenal pour tel jeu, qui une carte routière pour tel logiciel de navigation, qui des niveaux supplémentaires pour tel autre jeu, etc. La chose n'est cependant pas sans risque, car les utilisateurs risquent de se sentir quelque peu traits comme des vaches à lait, devant bourse délier pour espérer affronter leurs adversaires à armes égales dans leur jeu favori. Certains contenus pourraient également faire des mécontents, s'estimant lésés par la promesse d'un tarif plus élevé que la valeur qu'ils attribuent au contenu une fois acheté. De même, les micro-achats pourraient bien s'amonceler pour qui ne fait guère attention, à moins de proposer un récapitulatif des derniers achats. Il faudra qu'Apple soit prudente si elle veut éviter la polémique et les cris d'orfraie. L'expérience devrait lui servir : certaines tentatives comme "I am rich" n'ont pas manqué de défrayer la chronique (voir notre article 8 acheteurs pour l'application iPhone à 800 €). Apple a toutefois mis comme garde-fou que les applications gratuites ne pourront proposer des contenus payants. En revanche, si les choses se déroulent sans trop de heurts, l'initiative promet d'attirer encore plus de développeurs et de générer encore plus d'argent, pour ceux-ci comme pour Apple.
OS 3.0, Matériel 2,1
En annonçant les nouveautés d'iPhone OS 3.0, Apple n'a cependant fait que lever un coin du voile sur ce qui nous attend dans une poignée de mois. Il semble acquis que la firme à la pomme nous gratifiera d'un nouvel iPhone prochainement, probablement à l'occasion de la WWDC, la dernière grand-messe à laquelle elle consent encore à sacrifier, et durant laquelle elle avait dévoilé l'iPhone Edge et l'iPhone 3G précédemment. A noter un autre point fort de la plate-forme, hormis la stéréo sur bluetooth et les MMS sur le premier modèle, toutes les autres nouveautés seront disponibles pour les anciens iPhones, preuve que le logiciel prend le pas sur le matériel. Un "iPhone 2,1" a déjà été repéré récemment (voir notre article un iPhone 2,1 en vadrouille sur le net ?"). Difficile de tirer des conclusions sur le matériel avec ce qu'Apple a révélé d'iPhone OS 3.0, mais il semble probable que de nouvelles applications en standard verront le jour. La possibilité d'envoyer un flux vidéo à partir de l'iPhone , nouveauté du dernier système, semble par exemple trop belle pour qu'Apple ne la mette pas à profit pour ses propres besoins. Reste à voir de quelle façon Apple entend renouveler son offre avec cette nouvelle version, qu'on annonce majeure.
Toujours est-il qu'Apple démontre, avec cette nouvelle mouture de son OS, qu'elle continue de s'offrir les moyens de ses ambitions. Si les nouvelles fonctions ne payent pas nécessairement de mine, c'est plus sur leur portée à moyen terme qu'Apple mise, afin d'asseoir son avance et rendre ses appareils incontournables. Il est clair qu'Apple compte bien tout faire pour imposer l'iPhone comme un véritable standard, et de poursuivre son déploiement pour distancer la concurrence.
Au delà des détails, presque anecdotiques, tels que le copier-coller, il est un élément fondamental qui ressort : avec 30 millions d'appareils, le système d'exploitation dispose d'un vivier conséquent et permet de nouvelles approches. iPhone OS 3.0 s'assume en tant que plate-forme d'avenir, sur plusieurs axes, qui vont révolutionner la façon même de s'en servir et l'approche que ses utilisateurs en ont.
iPhone, la révolution sociale?
Avec la connexion de point à point, Apple renoue avec une fonctionnalité qu'elle avait initiée avec le Newton MessagePad : en effet, celui-ci en son temps permettait déjà d'échanger des données à l'aide de son port infrarouge. Hélas, eu égard à la rareté de l'appareil, cette fonctionnalité n'a guère pu être mise à profit par ses utilisateurs (Palm avait déjà à l'époque suivi Apple sur ce point avec le Pilot et a connu une meilleure fortune). Il en va tout autrement de l'iPhone, et on imagine sans mal le nombre d'applications qu'une telle fonctionnalité apportera. Certes, il était déjà possible d'envoyer un email pour transmettre des données, mais il est autrement plus simple, rapide, et ludique de sélectionner le ou les appareils à portée de Bluetooth, détectés via Bonjour, pour envoyer des données qui seront directement rangées à leur place. Les enfants, pour les plus gâtés d'entre eux, pourront s'échanger des tamagotchis dans la cour de l'école, les businessmen s'échangeront leurs cartes de visite, les membres d'une famille s'échangeront leurs photos, etc. La chose donne d'autant plus de valeur au contenu de l'iPhone qu'il en devient un bien échangeable et partageable, l'objet d'un troc en devenant par nature une marchandise. Au delà de l'échange de données, il devient possible de mettre en commun plusieurs appareils pour une même tâche : jouer à plusieurs, collaborer à un document, et bien d'autres choses. Mais ce nouveau moyen d'interagir pourra également faire un effet boule de neige, puisque pour participer à ce partage, faut-il encore faire partie du club des utilisateurs d'iPhone. Peut-être l'effet d'exclusion poussera-t-il des utilisateurs potentiels à y remédier, ajoutant ainsi à l'attraction de la plate-forme iPhone jusqu'à ce qu'elle atteigne sa masse critique.
iPhone, symbiote technologique
Mais plus encore que cet aspect social, Apple réalise un véritable coup de maître avec la mise à disposition de l'iPhone comme interface technologique pour tous types d'appareils : si jusqu'ici l'iPhone pouvait prendre le contrôle d'autres appareils via le wifi, il devient désormais possible d'en faire autant par le port dock et le Bluetooth. Apple donne ainsi à tous les industriels qui le souhaitent un moyen bon marché de piloter leurs appareils, de quelque nature qu'ils soient, comme on l'a vu lors de la démonstration de Johnsson & Johnsson. Demain, l'iPhone se transformera, à mesure des machines auxquelles il se connectera, en écran de contrôle d'appareils hifi, élécro-ménagers, médicaux, et bien d'autres. Mieux encore,les capteurs de proximité et de lumière, l'accéléromètre, le micro, le haut-parleur, la connexion wifi/bluetooth/3G, le disque dur et la caméra vidéo pourront être mis à profit par ces périphériques d'un nouveau genre. Ainsi, Apple fait coup double en proposant cette solution : les industriels font de substantielles économies sur le coût de développement et de fabrication de leurs appareils, bénéficiant d'un vivier potentiel de 30 millions d'utilisateurs, et la multiplications des appareils compatibles avec l'iPhone n'en rendront l'acquisition que d'autant plus attrayante pour le consommateur. En effet, cette symbiose mutualisera le coût des appareils en question : ainsi amputés de leur interface, puisqu'elle sera assumée par l'iPhone, ils verront leur prix d'achat baisser d'autant, et tout le monde y trouvera son compte, Apple, comme les fabricants, ainsi que les utilisateurs finaux. Avec ces seules deux nouveautés dans la mise à jour d'iPhone OS, pourtant d'apparence anodine, Apple est en mesure de propulser sa plate-forme en standard universel. Si hier l'iPhone était un terminal de poche révolutionnaire, demain, il sera potentiellement la clé donnant l'accès à tout un pan de la technologie.
Un déploiement progressif
En jettant un coup d'œil dans le rétroviseur, on constate qu'Apple mesurait dès le départ le formidable potentiel de l'iPhone, et qu'elle n'a surtout pas voulu le galvauder en s'enfermant dans des schémas trop restreint. Malgré sa réputation d'exigence et la défense farouche de ses valeurs dont elle est coutumière, Apple a su faire preuve d'une certaine humilité vis-à-vis d'un marché sur lequel elle partait de zéro. Il lui a fallu inventer de nouvelles stratégies, et surtout s'adapter au marché en devenir qu'elle créait. Ainsi n'est-elle pas restée campée sur des positions dogmatiques quant à la possibilité de créer des logiciels pour iPhone, et comme l'histoire le lui a démontré, bien lui en a pris. Cependant, cette progression pourrait malgré tout se faire à un certain prix : ainsi, alors qu'elle ajoute des fonctionnalités à l'iPhone, Apple doit composer avec ses choix précédents. En matière d'interface utilisateur, si l'écran multi-touch brille par sa simplicité d'accès, il est aussi limitatif quant aux façons d'interagir avec lui. Ici, pas de clic droit possible, pas de "rollover" de la souris, toute action doit être directe et prêter le moins possible à confusion. Apple est bien placée pour savoir que la frustration est l'ennemi juré de toute interface digne de ce nom. Or, en ajoutant certaines fonctionnalités essentielles au fur et à mesure tel que le copier-coller, il devient difficile de les intégrer harmonieusement avec les précédents acquis. Comment par exemple copier l'URL d'un lien hypertexte dans une page HTML? Comment copier une image si celle-ci débouche sur un lien après un clic? Autant de questions épineuses auxquelles il reste encore à voir quelles réponses Apple leur a données.
Un éco-système qui se développe
Et puisqu'on parlait à l'instant de son business-model, Apple enfonce un peu plus le clou alors que toute l'industrie se jette avec gourmandise sur le concept de l'App Store. Ainsi, il devient possible aux développeurs de proposer du contenu additionnel contre de la monnaie sonnante et trébuchante, ce que la licence de l'App Store leur interdisait de faire par eux-mêmes jusqu'ici. Les utilisateurs pourront donc, à l'aide de leur compte iTunes, acheter qui un arsenal pour tel jeu, qui une carte routière pour tel logiciel de navigation, qui des niveaux supplémentaires pour tel autre jeu, etc. La chose n'est cependant pas sans risque, car les utilisateurs risquent de se sentir quelque peu traits comme des vaches à lait, devant bourse délier pour espérer affronter leurs adversaires à armes égales dans leur jeu favori. Certains contenus pourraient également faire des mécontents, s'estimant lésés par la promesse d'un tarif plus élevé que la valeur qu'ils attribuent au contenu une fois acheté. De même, les micro-achats pourraient bien s'amonceler pour qui ne fait guère attention, à moins de proposer un récapitulatif des derniers achats. Il faudra qu'Apple soit prudente si elle veut éviter la polémique et les cris d'orfraie. L'expérience devrait lui servir : certaines tentatives comme "I am rich" n'ont pas manqué de défrayer la chronique (voir notre article 8 acheteurs pour l'application iPhone à 800 €). Apple a toutefois mis comme garde-fou que les applications gratuites ne pourront proposer des contenus payants. En revanche, si les choses se déroulent sans trop de heurts, l'initiative promet d'attirer encore plus de développeurs et de générer encore plus d'argent, pour ceux-ci comme pour Apple.
OS 3.0, Matériel 2,1
En annonçant les nouveautés d'iPhone OS 3.0, Apple n'a cependant fait que lever un coin du voile sur ce qui nous attend dans une poignée de mois. Il semble acquis que la firme à la pomme nous gratifiera d'un nouvel iPhone prochainement, probablement à l'occasion de la WWDC, la dernière grand-messe à laquelle elle consent encore à sacrifier, et durant laquelle elle avait dévoilé l'iPhone Edge et l'iPhone 3G précédemment. A noter un autre point fort de la plate-forme, hormis la stéréo sur bluetooth et les MMS sur le premier modèle, toutes les autres nouveautés seront disponibles pour les anciens iPhones, preuve que le logiciel prend le pas sur le matériel. Un "iPhone 2,1" a déjà été repéré récemment (voir notre article un iPhone 2,1 en vadrouille sur le net ?"). Difficile de tirer des conclusions sur le matériel avec ce qu'Apple a révélé d'iPhone OS 3.0, mais il semble probable que de nouvelles applications en standard verront le jour. La possibilité d'envoyer un flux vidéo à partir de l'iPhone , nouveauté du dernier système, semble par exemple trop belle pour qu'Apple ne la mette pas à profit pour ses propres besoins. Reste à voir de quelle façon Apple entend renouveler son offre avec cette nouvelle version, qu'on annonce majeure.
Toujours est-il qu'Apple démontre, avec cette nouvelle mouture de son OS, qu'elle continue de s'offrir les moyens de ses ambitions. Si les nouvelles fonctions ne payent pas nécessairement de mine, c'est plus sur leur portée à moyen terme qu'Apple mise, afin d'asseoir son avance et rendre ses appareils incontournables. Il est clair qu'Apple compte bien tout faire pour imposer l'iPhone comme un véritable standard, et de poursuivre son déploiement pour distancer la concurrence.