Plus d'un an et demi après la mise sur le marché du premier iPhone, Nokia a dévoilé son nouveau mobile à écran tactile. Exit le nom de code "Tube" place au "Nokia 5800 XpressMusic" (ouf), motorisé par l'OS maison Symbian S60. Tactile mais pas multi-touch, c'est la première grosse différence avec les iPhone. Il devrait être proposé à 333 euros TTC (hors subventions opérateurs). Il arrivera dans les prochaines semaines.
Un air d'iPhone
Qui dit interface sans clavier dit grand écran et le design de ce modèle suit les canons du genre. Il avait d'ailleurs été largement défloré au fil des rumeurs (Gizmodo le montre sous toutes les coutures en photos et vidéo).
Sous l'écran on compte trois boutons de contrôle. L'interface de l'écran d'accueil n'est pas sans rappeler celle de l'iPhone avec ses rangées d'icônes et une "media bar" pour un accès direct aux applications clefs. Il est doté de 8 Go de mémoire extensible à 16 Go sur une carte externe microSD, d'un écran de 3,2 pouces en 640x360 (3,5 pouces mais 480x320 sur l'iPhone), de puces 3G, Wi-Fi, GPS et d'une sortie TV. L'OS embarque un lecteur Flash dans son navigateur web. Autres différences sur l'iPhone, un appareil photo (sans vidéo) de 3,2 mpx avec optique Carl Zeiss et un flash.
Les premiers avis divergent sur le toucher de cet écran (résistif). Parmi les journalistes présents à l'annonce de Nokia, d'aucuns l'ont trouvé nettement moins précis que celui de l'iPhone d'autres presque autant… La vidéo produite par Gizmodo semble donner raison aux premiers. Et la présence d'un stylet n'est pas anodine. Nokia la justifie pour ses clients asiatiques.
Nokia a également dans sa besace un service de musique en ligne - Comes With Music - mais il ne sera pas mis en route avant le début 2009. Le principe est celui d'un téléchargement illimité et gratuit pendant un an, un service fourni avec des téléphones vendus dès lors à un prix plus élevé.
Un oeil sur la concurrence
Peu avant cette présentation, Olli-Pekka Kallasvuo, le patron de Nokia, avait livré ses impressions sur les changements intervenus sur le marché de l'Internet mobile. Avec un mot de félicitation pour chacun de ses concurrents, nouveaux venus pour certains.
"Tout d'un coup vous avez parmi vos concurrents certaines des plus puissantes sociétés au monde, c'est assez ahurissant" a-t-il expliqué. Et de se dire impressionné par la stratégie de RIM qui est parvenu à vendre non seulement ses terminaux les BlackBerry, mais également tout un ensemble de services autour.
Kallasvuo a indiqué que Nokia allait "multiplier ce que RIM avait fait jusque-là" en offrant des services de push e-mail non plus uniquement aux professionnels, mais aussi au grand public ainsi qu'à ces utilisateurs qui se situent entre ces deux segments, les "prosumer". Nokia qui écoule environ 400 millions de téléphones par an là où RIM en avance 19 millions, promet un client mail supérieur à celui des Blackberry d'ici quelques mois.
Changements de stratégie
S'agissant de la manière d'aborder le grand public, Nokia a entamé le rachat d'OZ Communications. Cette entreprise de Montréal propose aux opérateurs et aux fabricants de mobiles des solutions clef en main de logiciels de chat (AIM, ICQ, MSN et Yahoo), d'accès au courrier électronique (Yahoo Mail, Hotmail, Gmail…) ou à des services de réseaux sociaux comme Flickr, MySpace ou Facebook.
Pour les professionnels, plutôt que de continuer à réinventer la roue, Nokia va désormais privilégier le recours à des technologies déjà existantes chez Microsoft (par exemple avec une licence Exchange qu'il a déjà prise), IBM ou encore Cisco plutôt que de se reposer sur celles développées en interne.
Apple a relevé la barre
Kallasvuo a enchaîné sur Apple, soulignant sa contribution à l'industrie de la téléphonie mobile depuis l'arrivée de l'iPhone, qualifiant cette initiative "grande faveur". "Nous avons un nouveau et crédible concurrent sur ce marché. Je leur tire mon chapeau" et de concéder que l'iPhone avait relevé la barre au niveau des attentes des utilisateurs sur leur téléphone mobile "bien sûr nous devons être capables de répondre à n'importe lequel de nos concurrents et nous le ferons."
Google et son Android n'ont pas été oubliés, mais le commentaire est resté prudent "C'est un nouveau venu. Il est encore trop tôt pour juger de ce qu'ils amènent de neuf." Kallasvuo a estimé que ce que Google avait annoncé il y a un an avec son système d'exploitation dirigé vers l'Internet mobile, Nokia au vu de ses propres efforts dans ce domaine, "aurait pu le faire il y a dix ans."
Un air d'iPhone
Qui dit interface sans clavier dit grand écran et le design de ce modèle suit les canons du genre. Il avait d'ailleurs été largement défloré au fil des rumeurs (Gizmodo le montre sous toutes les coutures en photos et vidéo).
Sous l'écran on compte trois boutons de contrôle. L'interface de l'écran d'accueil n'est pas sans rappeler celle de l'iPhone avec ses rangées d'icônes et une "media bar" pour un accès direct aux applications clefs. Il est doté de 8 Go de mémoire extensible à 16 Go sur une carte externe microSD, d'un écran de 3,2 pouces en 640x360 (3,5 pouces mais 480x320 sur l'iPhone), de puces 3G, Wi-Fi, GPS et d'une sortie TV. L'OS embarque un lecteur Flash dans son navigateur web. Autres différences sur l'iPhone, un appareil photo (sans vidéo) de 3,2 mpx avec optique Carl Zeiss et un flash.
Les premiers avis divergent sur le toucher de cet écran (résistif). Parmi les journalistes présents à l'annonce de Nokia, d'aucuns l'ont trouvé nettement moins précis que celui de l'iPhone d'autres presque autant… La vidéo produite par Gizmodo semble donner raison aux premiers. Et la présence d'un stylet n'est pas anodine. Nokia la justifie pour ses clients asiatiques.
Nokia a également dans sa besace un service de musique en ligne - Comes With Music - mais il ne sera pas mis en route avant le début 2009. Le principe est celui d'un téléchargement illimité et gratuit pendant un an, un service fourni avec des téléphones vendus dès lors à un prix plus élevé.
Un oeil sur la concurrence
Peu avant cette présentation, Olli-Pekka Kallasvuo, le patron de Nokia, avait livré ses impressions sur les changements intervenus sur le marché de l'Internet mobile. Avec un mot de félicitation pour chacun de ses concurrents, nouveaux venus pour certains.
"Tout d'un coup vous avez parmi vos concurrents certaines des plus puissantes sociétés au monde, c'est assez ahurissant" a-t-il expliqué. Et de se dire impressionné par la stratégie de RIM qui est parvenu à vendre non seulement ses terminaux les BlackBerry, mais également tout un ensemble de services autour.
Kallasvuo a indiqué que Nokia allait "multiplier ce que RIM avait fait jusque-là" en offrant des services de push e-mail non plus uniquement aux professionnels, mais aussi au grand public ainsi qu'à ces utilisateurs qui se situent entre ces deux segments, les "prosumer". Nokia qui écoule environ 400 millions de téléphones par an là où RIM en avance 19 millions, promet un client mail supérieur à celui des Blackberry d'ici quelques mois.
Changements de stratégie
S'agissant de la manière d'aborder le grand public, Nokia a entamé le rachat d'OZ Communications. Cette entreprise de Montréal propose aux opérateurs et aux fabricants de mobiles des solutions clef en main de logiciels de chat (AIM, ICQ, MSN et Yahoo), d'accès au courrier électronique (Yahoo Mail, Hotmail, Gmail…) ou à des services de réseaux sociaux comme Flickr, MySpace ou Facebook.
Pour les professionnels, plutôt que de continuer à réinventer la roue, Nokia va désormais privilégier le recours à des technologies déjà existantes chez Microsoft (par exemple avec une licence Exchange qu'il a déjà prise), IBM ou encore Cisco plutôt que de se reposer sur celles développées en interne.
Apple a relevé la barre
Kallasvuo a enchaîné sur Apple, soulignant sa contribution à l'industrie de la téléphonie mobile depuis l'arrivée de l'iPhone, qualifiant cette initiative "grande faveur". "Nous avons un nouveau et crédible concurrent sur ce marché. Je leur tire mon chapeau" et de concéder que l'iPhone avait relevé la barre au niveau des attentes des utilisateurs sur leur téléphone mobile "bien sûr nous devons être capables de répondre à n'importe lequel de nos concurrents et nous le ferons."
Google et son Android n'ont pas été oubliés, mais le commentaire est resté prudent "C'est un nouveau venu. Il est encore trop tôt pour juger de ce qu'ils amènent de neuf." Kallasvuo a estimé que ce que Google avait annoncé il y a un an avec son système d'exploitation dirigé vers l'Internet mobile, Nokia au vu de ses propres efforts dans ce domaine, "aurait pu le faire il y a dix ans."