Avec l’émergence des sites «web 2.0», le JavaScript est devenu un enjeu majeur pour les éditeurs de navigateurs web. Depuis des mois, Apple, Opera, la fondation Mozilla et depuis peu Google, se sont lancés dans une course effrénée à la performance. Dans ce domaine, Apple vient de frapper un grand coup en annonçant en fin de semaine dernière SquirrelFish Extreme, lequel se montre particulièrement performant.
En juin dernier, Apple levait le voile sur SquirrelFish (lire : Safari : un coup de turbo pour JavaScript), une réécriture complète de son moteur JavaScript. Les différents tests publiés sur le web à l’époque montraient qu’il était alors le plus rapide. Mais la concurrence n’a pas tardé à réagir. Mozilla avec TraceMonkey (lire : Firefox 3.1 sera plus rapide en JavaScript), qui sera intégré à Firefox 3.1 et V8 de Chrome ont chipé entre temps la pole position à Apple dans ce domaine.
D’après SunSpider (lire : SunSpider : le testeur de JavaScript), l’outil mis au point par Apple pour mesurer les performances d’un moteur JavaScript, SquirrelFish Extreme distance à nouveau ses concurrents.
D’autres séries de tests réalisés avec Dromaeo confirment cet avantage. Mais l’essentiel est ailleurs. Ce qui surprend le plus, c’est la fantastique progression des moteurs JavaScript en si peu de temps. SquirrelFish Extreme est environ douze fois plus rapide que le moteur de Safari 3.0, déjà parmi les plus performants à sa sortie.
Du reste, les développeurs d'Apple indiquent que leur moteur dispose encore d'une marge de progression, puisqu'il n’est optimisé que pour les architectures x86 32 bits. D’autres architectures seront prises en compte. Le 64 bits d’Intel et l’iPhone pourraient figurer parmi les priorités.
Quel que soit le gain exact de performances, il est suffisamment net pour ouvrir au web de nouvelles perspectives. Un moteur JavaScript plus robuste permet une exécution plus rapide de services comme Gmail, Facebook, NetVibes ou encore MobileMe. De tels gains de performances entrouvrent également de nouvelles possibilités. Sur son blog, Mike Schroepfer, l’ancien Vice-président de l'ingénierie de Mozilla Corporation qui a récemment rejoint Facebook, montre qu’avec Firefox 3.1 et TraceMonkey, il est possible de modifier dans de bonnes conditions la luminosité ou le contraste sur une image, chose nettement plus difficile avec la 3.0.
Le web va-t-il changer profondément à court et à moyen terme ? Tout dépendra, en fait, d’Internet Explorer et des ses utilisateurs. La version 8 encore en bêta est très à la traîne en terme de JavaScript. Cela pourra certes précipiter une désaffection massive du navigateur de Microsoft, mais tout aussi bien modérer les ardeurs des développeurs de sites, qui pourront craindre de se couper de la majorité des internautes.
Il est possible d’ores et déjà de tester SquirrelFish Extreme et d’avoir un avant-goût de ses performances en téléchargeant les dernières nighlty builds de WebKit.
En juin dernier, Apple levait le voile sur SquirrelFish (lire : Safari : un coup de turbo pour JavaScript), une réécriture complète de son moteur JavaScript. Les différents tests publiés sur le web à l’époque montraient qu’il était alors le plus rapide. Mais la concurrence n’a pas tardé à réagir. Mozilla avec TraceMonkey (lire : Firefox 3.1 sera plus rapide en JavaScript), qui sera intégré à Firefox 3.1 et V8 de Chrome ont chipé entre temps la pole position à Apple dans ce domaine.
D’après SunSpider (lire : SunSpider : le testeur de JavaScript), l’outil mis au point par Apple pour mesurer les performances d’un moteur JavaScript, SquirrelFish Extreme distance à nouveau ses concurrents.
D’autres séries de tests réalisés avec Dromaeo confirment cet avantage. Mais l’essentiel est ailleurs. Ce qui surprend le plus, c’est la fantastique progression des moteurs JavaScript en si peu de temps. SquirrelFish Extreme est environ douze fois plus rapide que le moteur de Safari 3.0, déjà parmi les plus performants à sa sortie.
Du reste, les développeurs d'Apple indiquent que leur moteur dispose encore d'une marge de progression, puisqu'il n’est optimisé que pour les architectures x86 32 bits. D’autres architectures seront prises en compte. Le 64 bits d’Intel et l’iPhone pourraient figurer parmi les priorités.
Quel que soit le gain exact de performances, il est suffisamment net pour ouvrir au web de nouvelles perspectives. Un moteur JavaScript plus robuste permet une exécution plus rapide de services comme Gmail, Facebook, NetVibes ou encore MobileMe. De tels gains de performances entrouvrent également de nouvelles possibilités. Sur son blog, Mike Schroepfer, l’ancien Vice-président de l'ingénierie de Mozilla Corporation qui a récemment rejoint Facebook, montre qu’avec Firefox 3.1 et TraceMonkey, il est possible de modifier dans de bonnes conditions la luminosité ou le contraste sur une image, chose nettement plus difficile avec la 3.0.
Le web va-t-il changer profondément à court et à moyen terme ? Tout dépendra, en fait, d’Internet Explorer et des ses utilisateurs. La version 8 encore en bêta est très à la traîne en terme de JavaScript. Cela pourra certes précipiter une désaffection massive du navigateur de Microsoft, mais tout aussi bien modérer les ardeurs des développeurs de sites, qui pourront craindre de se couper de la majorité des internautes.
Il est possible d’ores et déjà de tester SquirrelFish Extreme et d’avoir un avant-goût de ses performances en téléchargeant les dernières nighlty builds de WebKit.