Le Wall Street Journal, USA Today et le New York Times ont eu la primeur de l'iPhone 3G. Leurs trois journalistes technophiles l'ont utilisé pendant 15 jours et ils livrent aujourd'hui leurs impressions en avant-première. Aucun n'a pu tester l'App Store mais tous insistent sur le potentiel de cette boutique en ligne d'applications pour accroitre encore l'intérêt de l'appareil. A noter qu'aucun non plus ne s'est essayé à ôter les deux fameuses vis apparues à la base de l'iPhone 3G pour en observer l'intérieur. Ce n'est pas le genre de la maison de ces trois grands quotidiens qui s'adressent à un lectorat pas forcément branché technique mais parions aussi que cela faisait partie des conditions de prêts imposées par Apple.
Walt Mossberg du Wall Street Journal
Mossberg liste quelques une des différences esthétiques, mais sans s'attarder sur la facture du plastique qui a remplacé l'aluminium au dos de l'appareil.
Autonomie
Lors d'un essai en appels, avec le Wi-Fi activé (mais jamais sollicité) et la 3G active elle aussi son iPhone a tenu 4h27 (Apple suggère 5h) soit 3h de moins qu'avec l'iPhone EDGE. Les mêmes conditions de test avec des accès Internet (via la 3G uniquement) ont donné une autonomie de 5h49.
En utilisation quotidienne, toujours avec la 3G activé, il remarqué que sa jauge de batterie descendait en dessous des 20% de capacité vers le début de l'après-midi et qu'elle était parfois vide au bout d'une seule journée. D'où son recours plus régulier aux connexions Wi-Fi lorsque c'était possible pour surfer, et à l'option pour éteindre la 3G. Il estime néanmoins que sur cette question de l'autonomie, les produits concurrents ne font pas mieux ou tout au moins jeu égal avec l'iPhone.
Audio
La qualité audio des petits hauts parleurs externes a été largement améliorée ce qui se traduit par un volume plus élevé, que ce soit pour l'écoute de musique (sans casque) ou pour le haut parleurs lors des conversations téléphoniques. Mossberg a néanmoins observé un effet d'écho avec le système Bluetooh intégré à sa voiture.
Compatibilité Exchange
Il a également testé la synchronisation Exchange avec l'intranet de son journal sans rencontrer de problèmes que ce soit dans la configuration ou dans l'utilisation quotidienne. Par contre, il mentionne un problème plutôt ennuyeux, alors que l'on peut utiliser simultanément ses comptes de courriers personnels et professionnels Exchange, les répertoires et agenda d'Exchange écrasent les données des calendriers et carnet d'adresses personnels.
Il a testé la compatibilité nouvelle avec les fichiers PowerPoint reçus en pièce jointe pour noter que les gros fichiers dans ce format avaient tendance à faire planter l'iPhone.
La qualité de réception dans des zones où l'iPhone EDGE peinait parfois à capter un signal était parfois nettement meilleure avec le 3G, lorsque cette dernière était activée. Il mentionne néanmoins quelques cas où la communication était brutalement stoppée à plusieurs reprises lors d'appels, alors que d'autres téléphones fonctionnaient sans heurts dans les mêmes circonstances.
Sur le GPS Mossberg se borne à signaler son existence.
Conclusion, l'iPhone 3G est un bon cru pour qui n'avait pu s'offrir le premier modèle. Les utilisateurs du modèle EDGE qui cherchent des vitesses de transferts plus élevées devraient aussi y trouver leur compte. Toutefois, un iPhone EDGE utilisé avec des accès Wi-Fi reste une solution tout à fait viable selon lui. Son conseil pour ceux qui hésitent à changer d'iPhone, tester d'abord les nouveautés du firmware 2.0 puisqu'elles seront offertes à tous gratuitement et ensuite seulement d'évaluer si le changement de combiné vaut le coup.
Pour Edward Baig de USA Today, l'ajout du GPS aux atouts précédents de l'iPhone (messagerie vocale visuelle, fonction iPod et excellent navigateur web) font de cette "merveille" un produit sans équivalent parmi les smartphones orientés grand public.
Le nouveau design avec son dos plus arrondi sur les côtés rend la prise en main "parfaite".
Il a lui aussi utilisé l'iPhone avec l'intranet de son journal (il ne cite pas explicitement Exchange) et n'émet pas de critiques sur son fonctionnement, notant que les fonctions de push marchent sans accrocs.
En utilisation Internet il a noté des améliorations de vitesse en 3G "des sites populaires s'affichaient entre 10 et 30 secondes et si parfois l'iPhone EDGE démarrait l'affichage des pages en premier, le 3G terminait toujours avant lui avec un avantage de 30 secondes voire plus." Mais comme Mossberg il souligne qu'en cas de présence d'un accès Wi-Fi c'est ce moyen de connexion qui surpasse toujours les autres.
Il s'est dit étonné par la précision du GPS lors d'un essai en voiture, mais il déplore l'absence d'un système audio qui donnerait les directions comme le font d'autres téléphones.
Il souligne l'absence d'évolution autour de l'appareil photo, pas de zoom ni de flash, mais concède que l'iPhone reste un petit appareil photo très agréable. D'autant qu'avec le GPS les photos peuvent maintenant inclure des coordonnées géographiques utilisées ensuite sur certains sites (comme Flickr) ou diverses applications.
Comme ses collègues il note une vraie amélioration dans la qualité audio des haut parleurs de l'appareil.
Même remarque que pour Mossberg sur l'autonomie avec la 3G activée, son iPhone faisait état d'une charge faible vers la fin d'une journée "bien remplie".
Il regrette en revanche l'absence de caméra vidéo, d'audio stéréo en Bluetooth ou de numérotation par la voix. Parmi ses autres désidératas : Java (à ce sujet voir l'article Java sur l'iPhone est toujours dans les limbes), Flash, Windows Media, une batterie amovible et un logement pour carte mémoire.
Conclusion, toutes les évolutions espérées ne se sont pas retrouvées dans ce nouveau modèle, mais Apple a relevé la barre et le journaliste émet un avis positif et enthousiaste.
David Pogue du New York Times tresse des lauriers à la qualité sonore du nouvel iPhone "un gigantesque pas en avant".
Il apprécie aussi le confort de prise en main du nouveau boitier plus bombé sur les côtés. Comme Edward Baig il souligne que l'adaptateur secteur a encore réduit de taille pour ressembler à un petit cube de 2 cm.
Il est plus critique sur le GPS qui se contente d'indiquer votre position sur la carte, mais sans informations de navigation et sur ses aptitudes en réception. La réception des informations était parfois bloquée. Mais le test a été réalisé en plein milieu des gratte-ciels de Manhattan à New York.
Bonus de la 3G, on peut désormais recevoir des appels téléphoniques tout en étant connecté à Internet (ndr : avec le premier iPhone l'appelant tombe sur la messagerie si l'on est en train de surfer via la connexion EDGE).
Parmi les oublis, il déplore l'absence de numérotation vocale, de copier-coller des données, de stéréo en Bluetooth, de logement pour cartes mémoire, de MMS et de batterie amovible (sauf à passer par le SAV d'Apple).
En conclusion pour lui, l'iPhone 3G est une belle évolution du précédent modèle, mais il ne rend pas obsolète, loin de là, le premier modèle. À la fois grâce au firmware 2.0 qui sera proposé à tous gratuitement et du fait aussi des applications promises par l'App Store. Les pionniers de l'iPhone ne seront pas défavorisés.
Walt Mossberg du Wall Street Journal
Mossberg liste quelques une des différences esthétiques, mais sans s'attarder sur la facture du plastique qui a remplacé l'aluminium au dos de l'appareil.
Autonomie
Lors d'un essai en appels, avec le Wi-Fi activé (mais jamais sollicité) et la 3G active elle aussi son iPhone a tenu 4h27 (Apple suggère 5h) soit 3h de moins qu'avec l'iPhone EDGE. Les mêmes conditions de test avec des accès Internet (via la 3G uniquement) ont donné une autonomie de 5h49.
En utilisation quotidienne, toujours avec la 3G activé, il remarqué que sa jauge de batterie descendait en dessous des 20% de capacité vers le début de l'après-midi et qu'elle était parfois vide au bout d'une seule journée. D'où son recours plus régulier aux connexions Wi-Fi lorsque c'était possible pour surfer, et à l'option pour éteindre la 3G. Il estime néanmoins que sur cette question de l'autonomie, les produits concurrents ne font pas mieux ou tout au moins jeu égal avec l'iPhone.
Audio
La qualité audio des petits hauts parleurs externes a été largement améliorée ce qui se traduit par un volume plus élevé, que ce soit pour l'écoute de musique (sans casque) ou pour le haut parleurs lors des conversations téléphoniques. Mossberg a néanmoins observé un effet d'écho avec le système Bluetooh intégré à sa voiture.
Compatibilité Exchange
Il a également testé la synchronisation Exchange avec l'intranet de son journal sans rencontrer de problèmes que ce soit dans la configuration ou dans l'utilisation quotidienne. Par contre, il mentionne un problème plutôt ennuyeux, alors que l'on peut utiliser simultanément ses comptes de courriers personnels et professionnels Exchange, les répertoires et agenda d'Exchange écrasent les données des calendriers et carnet d'adresses personnels.
Il a testé la compatibilité nouvelle avec les fichiers PowerPoint reçus en pièce jointe pour noter que les gros fichiers dans ce format avaient tendance à faire planter l'iPhone.
La qualité de réception dans des zones où l'iPhone EDGE peinait parfois à capter un signal était parfois nettement meilleure avec le 3G, lorsque cette dernière était activée. Il mentionne néanmoins quelques cas où la communication était brutalement stoppée à plusieurs reprises lors d'appels, alors que d'autres téléphones fonctionnaient sans heurts dans les mêmes circonstances.
Sur le GPS Mossberg se borne à signaler son existence.
Conclusion, l'iPhone 3G est un bon cru pour qui n'avait pu s'offrir le premier modèle. Les utilisateurs du modèle EDGE qui cherchent des vitesses de transferts plus élevées devraient aussi y trouver leur compte. Toutefois, un iPhone EDGE utilisé avec des accès Wi-Fi reste une solution tout à fait viable selon lui. Son conseil pour ceux qui hésitent à changer d'iPhone, tester d'abord les nouveautés du firmware 2.0 puisqu'elles seront offertes à tous gratuitement et ensuite seulement d'évaluer si le changement de combiné vaut le coup.
Pour Edward Baig de USA Today, l'ajout du GPS aux atouts précédents de l'iPhone (messagerie vocale visuelle, fonction iPod et excellent navigateur web) font de cette "merveille" un produit sans équivalent parmi les smartphones orientés grand public.
Le nouveau design avec son dos plus arrondi sur les côtés rend la prise en main "parfaite".
Il a lui aussi utilisé l'iPhone avec l'intranet de son journal (il ne cite pas explicitement Exchange) et n'émet pas de critiques sur son fonctionnement, notant que les fonctions de push marchent sans accrocs.
En utilisation Internet il a noté des améliorations de vitesse en 3G "des sites populaires s'affichaient entre 10 et 30 secondes et si parfois l'iPhone EDGE démarrait l'affichage des pages en premier, le 3G terminait toujours avant lui avec un avantage de 30 secondes voire plus." Mais comme Mossberg il souligne qu'en cas de présence d'un accès Wi-Fi c'est ce moyen de connexion qui surpasse toujours les autres.
Il s'est dit étonné par la précision du GPS lors d'un essai en voiture, mais il déplore l'absence d'un système audio qui donnerait les directions comme le font d'autres téléphones.
Il souligne l'absence d'évolution autour de l'appareil photo, pas de zoom ni de flash, mais concède que l'iPhone reste un petit appareil photo très agréable. D'autant qu'avec le GPS les photos peuvent maintenant inclure des coordonnées géographiques utilisées ensuite sur certains sites (comme Flickr) ou diverses applications.
Comme ses collègues il note une vraie amélioration dans la qualité audio des haut parleurs de l'appareil.
Même remarque que pour Mossberg sur l'autonomie avec la 3G activée, son iPhone faisait état d'une charge faible vers la fin d'une journée "bien remplie".
Il regrette en revanche l'absence de caméra vidéo, d'audio stéréo en Bluetooth ou de numérotation par la voix. Parmi ses autres désidératas : Java (à ce sujet voir l'article Java sur l'iPhone est toujours dans les limbes), Flash, Windows Media, une batterie amovible et un logement pour carte mémoire.
Conclusion, toutes les évolutions espérées ne se sont pas retrouvées dans ce nouveau modèle, mais Apple a relevé la barre et le journaliste émet un avis positif et enthousiaste.
David Pogue du New York Times tresse des lauriers à la qualité sonore du nouvel iPhone "un gigantesque pas en avant".
Il apprécie aussi le confort de prise en main du nouveau boitier plus bombé sur les côtés. Comme Edward Baig il souligne que l'adaptateur secteur a encore réduit de taille pour ressembler à un petit cube de 2 cm.
Il est plus critique sur le GPS qui se contente d'indiquer votre position sur la carte, mais sans informations de navigation et sur ses aptitudes en réception. La réception des informations était parfois bloquée. Mais le test a été réalisé en plein milieu des gratte-ciels de Manhattan à New York.
Bonus de la 3G, on peut désormais recevoir des appels téléphoniques tout en étant connecté à Internet (ndr : avec le premier iPhone l'appelant tombe sur la messagerie si l'on est en train de surfer via la connexion EDGE).
Parmi les oublis, il déplore l'absence de numérotation vocale, de copier-coller des données, de stéréo en Bluetooth, de logement pour cartes mémoire, de MMS et de batterie amovible (sauf à passer par le SAV d'Apple).
En conclusion pour lui, l'iPhone 3G est une belle évolution du précédent modèle, mais il ne rend pas obsolète, loin de là, le premier modèle. À la fois grâce au firmware 2.0 qui sera proposé à tous gratuitement et du fait aussi des applications promises par l'App Store. Les pionniers de l'iPhone ne seront pas défavorisés.