Quelles sont les raisons, les contraintes ou les opportunités qui ont conduit Apple à faire avec son prochain système d'exploitation - Snow Leopard - ce qu'aucun autre éditeur n'avait osé ? À savoir, laisser de côté l'accumulation de nouveaux boutons au profit d'un nettoyage et d'une optimisation des fondations. Une démarche totalement inverse à celle qui prévaut en général. On rappellera les "300 nouveautés" et plus de Leopard !
Sans surprise, Apple s'est excusée de ne pouvoir nous offrir d'explications… Restent les développeurs tiers et des familiers de l'entreprise, mais qui préfèrent s'exprimer de façon anonyme. Si la raison de l'abandon du PowerPC découle d'une certaine logique, celle du choix d'un OS qui privilégie le fond à la forme est sujette à différentes théories. Gageons que chacune a contribué à la définition du futur Mac OS X.
PowerPC : un doublon devenu boulet
Snow Leopard exigera un Mac Intel pour s'installer. Apple ne l'a pas dit officiellement, mais c'est un fait acquis chez ses concepteurs et des indices l'ont plus que confirmé. Une décision qui s'explique aisément pour certains de nos interlocuteurs, des anciens d'Apple, qui en appellent à des raisons autant commerciales que techniques.
Commercialement d'abord, le PowerPC a (bien) vécu. Cette puce a disparu de la gamme depuis déjà un certain temps tandis que les processeurs Intel se multiplient à toute vitesse (Apple écoule presque 2 millions de Mac Intel par trimestre). Des processeurs avec de plus en plus de coeurs en leur sein (8 dans les Mac Pro) et les opportunités que cela ouvre aux développeurs d'applications. Enfin Mac OS X a atteint une véritable maturité depuis Tiger et plus encore Leopard.
Ces deux OS fonctionnent parfaitement sur PowerPC, ainsi qu’iLife ou iWork 08, la Creative Suite 3, le nouvel Office 2008, Final Cut Studio et même le tout prochain XPress 8 qui accepte autant Tiger que les G4. En clair, on peut lâcher le PowerPC sans que ses utilisateurs ne s'estiment trop lésés. Un sondage réalisé il y a peu sur MacGeneration allait justement dans ce sens, 65% des 6500 votants comprenaient voir encouragaient cette évolution.
Viennent ensuite les difficultés posées par le support de ces deux familles de processeurs "C'est trop de code à maintenir sur deux plateformes explique un ancien cadre d'Apple, et d'énumérer : pour la sécurité tout doit être réécrit en double, même topo pour les librairies d'optimisation multimédia et à la fin les tests à effectuer aussi deux fois. Pendant ce temps on ne développe pas de fonctionnalités, on n'optimise pas les performances et on ne peut pas passer une partie de l'équipe sur OS X Mobile… Or sur OS X Mobile, les besoins sont importants et un ingénieur de développement à la Apple c'est long à former."
Ces lourdeurs d'un double développement sont aussi pointées du doigt par un ingénieur d'Apple. Même s'il estime à 20% seulement la part de Mac OS X (du kernel jusqu'aux applications incluses) qui contient un code spécifique à un processeur.
Néanmoins plus on a de puces plus on passe du temps à s'en occuper, ce développeur chez Apple leur impute une grande partie du retard et des difficultés rencontrées dans la mise au point de Leopard. "Les utilisateurs ne l'ont pas vécu comme ça mais pour nous, préparer la version Intel de Tiger ça a été comme de produire un vrai nouvel OS. On avait déjà commencé à travailler sur Leopard à cette époque et ça a rendu le travail plus laborieux."
Bien sûr, comme suggéré précédemment, l'iPhone entre aussi en ligne de compte. Son processeur est encore différent de ceux des Mac et Steve Jobs n'a pas fait mystère que le rachat de PA Semi allait se traduire par des puces inédites pour le téléphone. En conservant le PowerPC Apple se retrouvait avec trois environnements matériels.
Un gaspillage d'énergie selon un autre proche d'Apple "Il y a encore beaucoup d'opportunités pour accélérer OS X, et plutôt que de continuer à gérer un processeur ancien il est beaucoup plus intéressant d'avoir les ressources d'ingénierie nécessaires pour améliorer les performances pour Intel et pour l'iPhone […] Je pense que différentes optimisations souhaitées par l'équipe iPhone vont être, pendant les prochaines années, ce qui va donner les directions d'OS X en général. Core Animation par exemple a été développé pour l'iPhone avant d'arriver sur Mac avec Leopard."
Mac OS X victime de l'iPhone ?
Justement, parmi les théories avancées pour justifier de l'absence de nouvelles fonctions utilisateur dans Snow Leopard on entend souvent celle d'un manque de moyens. L'iPhone aurait siphonné les équipes de développement de Mac OS X.
D'ailleurs, Steve Jobs n'avait-il pas publiquement fait porter le chapeau des six mois de retard du 10.5 à la finalisation du nouveau téléphone ? Par conséquent, pour reprendre le sentiment d'un développeur indépendant "Apple n'a pas les ressources nécessaires pour lancer un OS rempli de nouveautés."
Notre ingénieur chez Apple tempère cette assertion, "C'est exagéré, on n'a pas vu par exemple des équipes réduites du tiers ou de la moitié pour aller travailler sur OS X Mobile. Mais dans chacune il y a effectivement pu y avoir une ou deux personnes détachées pour préparer l'adaptation d'une technologie puisque les deux systèmes ont une base commune."
Alors que l'iPhone était encore inconnu du public ainsi que du plus grand nombre chez Apple, certains ingénieurs faisaient la navette entre les étages, depuis leur bureau habituel vers un second, secret, pour plancher discrètement sur l'iPhone (il y aurait jusqu'à trois niveaux de sécurité chez Apple pour la circulation dans les bâtiments, selon le degré de confidentialité de votre travail).
Mais une fois l'iPhone mis sur les rails, une véritable équipe a été constituée, pilotée par Scott Forstall. Et si des transferts de ressources humaines ont bien eu lieu, il a fallu aussi embaucher. D'autant que certaines technologies comme le multi-touch n'existaient pas côté Mac OS X. Par conséquent, les pertes pour Mac OS X n'auraient pas été aussi massives qu'on l'entend dire.
Mac OS X sommé d'évoluer plus vite
Seconde raison avancée pour Snow Leopard, une stratégie de mises à jour plus fréquentes. Avant tout il est intéressant de voir comment naît un système chez Apple.
Après chaque sortie d'un Mac OS X les équipes d'ingénieurs entrent pendant deux à trois mois dans une période un peu flottante, mélange de repos, de travail sur les mises à jour et de réflexion. Ils sont invités à cogiter librement sur de nouvelles fonctions pour l'OS suivant. Chacun y va de sa marotte et le résultat fait parfois l'objet de concours de démos. C'est dans ce cadre que serait apparue la fonction Exposé, idée brillante d'un développeur malin.
Chaque équipe, par la voie de son responsable, fait ensuite l'article de ses projets auprès du "Program Office". Il s'agit d'une instance méconnue du grand public, mais incontournable chez Apple. Ce groupe de quelques personnes a la haute main sur le choix de ce qui finira dans l'OS, sur l'élaboration de son profil technique et sur sa date de sortie. ll est au croisement des équipes d'ingénierie, du marketing et des hautes instances dirigeantes de la société.
C'est ce Program Office, avec Steve Jobs et Bertrand Serlet, le patron du logiciel chez Apple, qui trace les grandes lignes directrices du futur OS. Celles que l'on retrouvera en tête de gondole sur le site d'Apple, comme ce fut le cas de la sauvegarde de données Time Machine pour Leopard.
À la suite de Leopard, le Program Office a annoncé aux équipes que le prochain Mac OS X s'appellerait "Snow Leopard" et qu'il serait un système à "zéro nouveauté". Steve Jobs ne s'en est pas caché, dès octobre dernier, Leopard tout juste sorti, il souhaitait publiquement qu'Apple retrouve une cadence plus soutenue pour ses successeurs. Et de suggérer un rythme d'un grand OS tous les 12 à 18 mois "Nous avons sorti des mises à jour majeures en moyenne tous les ans, ce qui nous a permis de peaufiner et de peaufiner encore le système pour l'améliorer à chaque fois". Snow Leopard est prévu dans "à peu près un an", soit quelques 18 mois après Leopard…
Une opportunité nommée Windows
Un discours officiel qui ne convainc qu'à moitié un autre éditeur de logiciels pour Mac "Les équipes de développement savent pertinemment que sortir une révision majeure pour le public tous les 18 mois est une mission quasi impossible. Le cycle est bien trop court… à moins d'y mettre très peu de fonctions ou bien de sortir un OS en beta. Je pense qu'avec Snow Leopard ils vont gagner du temps pour le prochain véritable OS à destination du public. Ainsi, Snow Leopard sera à peu près dans les clous et sera un compromis où l'on expliquera à l'utilisateur final que l'essentiel est pour les développeurs. Ça ne mange pas de pain et Apple gagne ainsi 18 mois supplémentaires pour réaliser une vraie évolution ciblée cette fois utilisateur final."
Cette décision "d'appuyer sur le bouton pause", pour reprendre l'expression de Bertrand Serlet, aurait en outre bénéficé d'un petit coup de pouce inattendu. Pendant ce laps de temps où Snow Leopard va être mis au point, Microsoft va ficher une paix royale à Apple. Vista se déploie mais sans ferveur, XP joue les prolongations et leur successeur - "Seven" - ne verra pas le jour avant le début 2010. Soit six mois au moins après la sortie de Snow Leopard. Face à un Windows plus agressif est-ce qu'Apple aurait suivi la même route ? Ce qui est certain c'est qu'à ce niveau de la compétition une pareille occasion ne se présente pas tous les dix-huit mois…
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Sans surprise, Apple s'est excusée de ne pouvoir nous offrir d'explications… Restent les développeurs tiers et des familiers de l'entreprise, mais qui préfèrent s'exprimer de façon anonyme. Si la raison de l'abandon du PowerPC découle d'une certaine logique, celle du choix d'un OS qui privilégie le fond à la forme est sujette à différentes théories. Gageons que chacune a contribué à la définition du futur Mac OS X.
PowerPC : un doublon devenu boulet
Snow Leopard exigera un Mac Intel pour s'installer. Apple ne l'a pas dit officiellement, mais c'est un fait acquis chez ses concepteurs et des indices l'ont plus que confirmé. Une décision qui s'explique aisément pour certains de nos interlocuteurs, des anciens d'Apple, qui en appellent à des raisons autant commerciales que techniques.
Commercialement d'abord, le PowerPC a (bien) vécu. Cette puce a disparu de la gamme depuis déjà un certain temps tandis que les processeurs Intel se multiplient à toute vitesse (Apple écoule presque 2 millions de Mac Intel par trimestre). Des processeurs avec de plus en plus de coeurs en leur sein (8 dans les Mac Pro) et les opportunités que cela ouvre aux développeurs d'applications. Enfin Mac OS X a atteint une véritable maturité depuis Tiger et plus encore Leopard.
Ces deux OS fonctionnent parfaitement sur PowerPC, ainsi qu’iLife ou iWork 08, la Creative Suite 3, le nouvel Office 2008, Final Cut Studio et même le tout prochain XPress 8 qui accepte autant Tiger que les G4. En clair, on peut lâcher le PowerPC sans que ses utilisateurs ne s'estiment trop lésés. Un sondage réalisé il y a peu sur MacGeneration allait justement dans ce sens, 65% des 6500 votants comprenaient voir encouragaient cette évolution.
Viennent ensuite les difficultés posées par le support de ces deux familles de processeurs "C'est trop de code à maintenir sur deux plateformes explique un ancien cadre d'Apple, et d'énumérer : pour la sécurité tout doit être réécrit en double, même topo pour les librairies d'optimisation multimédia et à la fin les tests à effectuer aussi deux fois. Pendant ce temps on ne développe pas de fonctionnalités, on n'optimise pas les performances et on ne peut pas passer une partie de l'équipe sur OS X Mobile… Or sur OS X Mobile, les besoins sont importants et un ingénieur de développement à la Apple c'est long à former."
Ces lourdeurs d'un double développement sont aussi pointées du doigt par un ingénieur d'Apple. Même s'il estime à 20% seulement la part de Mac OS X (du kernel jusqu'aux applications incluses) qui contient un code spécifique à un processeur.
Néanmoins plus on a de puces plus on passe du temps à s'en occuper, ce développeur chez Apple leur impute une grande partie du retard et des difficultés rencontrées dans la mise au point de Leopard. "Les utilisateurs ne l'ont pas vécu comme ça mais pour nous, préparer la version Intel de Tiger ça a été comme de produire un vrai nouvel OS. On avait déjà commencé à travailler sur Leopard à cette époque et ça a rendu le travail plus laborieux."
Bien sûr, comme suggéré précédemment, l'iPhone entre aussi en ligne de compte. Son processeur est encore différent de ceux des Mac et Steve Jobs n'a pas fait mystère que le rachat de PA Semi allait se traduire par des puces inédites pour le téléphone. En conservant le PowerPC Apple se retrouvait avec trois environnements matériels.
Un gaspillage d'énergie selon un autre proche d'Apple "Il y a encore beaucoup d'opportunités pour accélérer OS X, et plutôt que de continuer à gérer un processeur ancien il est beaucoup plus intéressant d'avoir les ressources d'ingénierie nécessaires pour améliorer les performances pour Intel et pour l'iPhone […] Je pense que différentes optimisations souhaitées par l'équipe iPhone vont être, pendant les prochaines années, ce qui va donner les directions d'OS X en général. Core Animation par exemple a été développé pour l'iPhone avant d'arriver sur Mac avec Leopard."
Mac OS X victime de l'iPhone ?
Justement, parmi les théories avancées pour justifier de l'absence de nouvelles fonctions utilisateur dans Snow Leopard on entend souvent celle d'un manque de moyens. L'iPhone aurait siphonné les équipes de développement de Mac OS X.
D'ailleurs, Steve Jobs n'avait-il pas publiquement fait porter le chapeau des six mois de retard du 10.5 à la finalisation du nouveau téléphone ? Par conséquent, pour reprendre le sentiment d'un développeur indépendant "Apple n'a pas les ressources nécessaires pour lancer un OS rempli de nouveautés."
Notre ingénieur chez Apple tempère cette assertion, "C'est exagéré, on n'a pas vu par exemple des équipes réduites du tiers ou de la moitié pour aller travailler sur OS X Mobile. Mais dans chacune il y a effectivement pu y avoir une ou deux personnes détachées pour préparer l'adaptation d'une technologie puisque les deux systèmes ont une base commune."
Alors que l'iPhone était encore inconnu du public ainsi que du plus grand nombre chez Apple, certains ingénieurs faisaient la navette entre les étages, depuis leur bureau habituel vers un second, secret, pour plancher discrètement sur l'iPhone (il y aurait jusqu'à trois niveaux de sécurité chez Apple pour la circulation dans les bâtiments, selon le degré de confidentialité de votre travail).
Mais une fois l'iPhone mis sur les rails, une véritable équipe a été constituée, pilotée par Scott Forstall. Et si des transferts de ressources humaines ont bien eu lieu, il a fallu aussi embaucher. D'autant que certaines technologies comme le multi-touch n'existaient pas côté Mac OS X. Par conséquent, les pertes pour Mac OS X n'auraient pas été aussi massives qu'on l'entend dire.
Mac OS X sommé d'évoluer plus vite
Seconde raison avancée pour Snow Leopard, une stratégie de mises à jour plus fréquentes. Avant tout il est intéressant de voir comment naît un système chez Apple.
Après chaque sortie d'un Mac OS X les équipes d'ingénieurs entrent pendant deux à trois mois dans une période un peu flottante, mélange de repos, de travail sur les mises à jour et de réflexion. Ils sont invités à cogiter librement sur de nouvelles fonctions pour l'OS suivant. Chacun y va de sa marotte et le résultat fait parfois l'objet de concours de démos. C'est dans ce cadre que serait apparue la fonction Exposé, idée brillante d'un développeur malin.
Chaque équipe, par la voie de son responsable, fait ensuite l'article de ses projets auprès du "Program Office". Il s'agit d'une instance méconnue du grand public, mais incontournable chez Apple. Ce groupe de quelques personnes a la haute main sur le choix de ce qui finira dans l'OS, sur l'élaboration de son profil technique et sur sa date de sortie. ll est au croisement des équipes d'ingénierie, du marketing et des hautes instances dirigeantes de la société.
C'est ce Program Office, avec Steve Jobs et Bertrand Serlet, le patron du logiciel chez Apple, qui trace les grandes lignes directrices du futur OS. Celles que l'on retrouvera en tête de gondole sur le site d'Apple, comme ce fut le cas de la sauvegarde de données Time Machine pour Leopard.
À la suite de Leopard, le Program Office a annoncé aux équipes que le prochain Mac OS X s'appellerait "Snow Leopard" et qu'il serait un système à "zéro nouveauté". Steve Jobs ne s'en est pas caché, dès octobre dernier, Leopard tout juste sorti, il souhaitait publiquement qu'Apple retrouve une cadence plus soutenue pour ses successeurs. Et de suggérer un rythme d'un grand OS tous les 12 à 18 mois "Nous avons sorti des mises à jour majeures en moyenne tous les ans, ce qui nous a permis de peaufiner et de peaufiner encore le système pour l'améliorer à chaque fois". Snow Leopard est prévu dans "à peu près un an", soit quelques 18 mois après Leopard…
Une opportunité nommée Windows
Un discours officiel qui ne convainc qu'à moitié un autre éditeur de logiciels pour Mac "Les équipes de développement savent pertinemment que sortir une révision majeure pour le public tous les 18 mois est une mission quasi impossible. Le cycle est bien trop court… à moins d'y mettre très peu de fonctions ou bien de sortir un OS en beta. Je pense qu'avec Snow Leopard ils vont gagner du temps pour le prochain véritable OS à destination du public. Ainsi, Snow Leopard sera à peu près dans les clous et sera un compromis où l'on expliquera à l'utilisateur final que l'essentiel est pour les développeurs. Ça ne mange pas de pain et Apple gagne ainsi 18 mois supplémentaires pour réaliser une vraie évolution ciblée cette fois utilisateur final."
Cette décision "d'appuyer sur le bouton pause", pour reprendre l'expression de Bertrand Serlet, aurait en outre bénéficé d'un petit coup de pouce inattendu. Pendant ce laps de temps où Snow Leopard va être mis au point, Microsoft va ficher une paix royale à Apple. Vista se déploie mais sans ferveur, XP joue les prolongations et leur successeur - "Seven" - ne verra pas le jour avant le début 2010. Soit six mois au moins après la sortie de Snow Leopard. Face à un Windows plus agressif est-ce qu'Apple aurait suivi la même route ? Ce qui est certain c'est qu'à ce niveau de la compétition une pareille occasion ne se présente pas tous les dix-huit mois…
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