À l’occasion de la conférence des développeurs (WWDC) du début juin, Apple s’apprête sur tous les plans à lancer l’iPhone dans une nouvelle phase. Nouveau système d’exploitation, nouvelle plate-forme de distribution permettant de télécharger et d’acheter des logiciels, nouveau modèle (?), et nouvelle politique commerciale. Alors que l’iPhone fêtera le mois prochain sa première bougie, les dirigeants d’Apple ont semble-t-il décidé de revoir leur copie en profondeur.
En effet, si la politique d’exclusivité avec AT&T a donné des résultats positifs aux États-Unis, elle ne s’est pas avérée concluante en Europe. Le fait que le téléphone d’Apple ne supporte pas la 3G et nécessite de s’engager pendant une période de deux ans chez un opérateur tout en le payant au prix fort en a découragé plus d’un. Pour ne rien arranger, l’exclusivité posait dans plus d’un pays des problèmes au niveau juridique.
Après avoir voulu imposer absolument ses règles, Apple a semble-t-il décidé de rentrer en partie dans le rang. Les ventes de l’iPhone ont enfin décollé en Angleterre à partir du moment où la société californienne a laissé les opérateurs subventionner son appareil (lire l’article : Les stocks d'iPhone se vident en Angleterre).

L’annonce de Vodafone de commercialiser le téléphone d’Apple dans dix pays, dont quelques uns de véritables poids lourds (l'Australie, la Tchéquie, l’Égypte, la Grèce, l’Italie, l’Inde, le Portugal, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud et la Turquie) est un autre indice.
Dans certains pays, Apple a décidé de jouer la carte de la concurrence. Ainsi, les Italiens auront toute liberté de choisir entre prendre un iPhone chez Telecom Italia ou chez Vodafone.
Dans une note, Mark Abramsky un analyste de RBC, estime que par ces changements pour l’iPhone 3G, Apple sera largement en mesure de dépasser ses objectifs de vente. Avec une telle politique, Cupertino pourrait écouler 14 millions d’appareils en 2008, soit 40 % de plus que prévu initialement.
L’analyste est bien conscient que si Apple opte pour un tel business-modèle dans certains pays, elle perdra en grande partie voire totalement les revenus récurrents que les opérateurs s’étaient engagés à lui reverser. Pour compenser, Apple vendrait son téléphone à ses partenaires un peu plus cher. De plus, les opportunités entre l’App Store et d’éventuels partenariats publicitaires avec Google et Yahoo, pour rendre l’iPhone encore plus rentable, ne manquent pas.
[MAJ] le continent sud-américain est désormais lui aussi concerné par la distribution de l'iPhone.
En effet, si la politique d’exclusivité avec AT&T a donné des résultats positifs aux États-Unis, elle ne s’est pas avérée concluante en Europe. Le fait que le téléphone d’Apple ne supporte pas la 3G et nécessite de s’engager pendant une période de deux ans chez un opérateur tout en le payant au prix fort en a découragé plus d’un. Pour ne rien arranger, l’exclusivité posait dans plus d’un pays des problèmes au niveau juridique.
Après avoir voulu imposer absolument ses règles, Apple a semble-t-il décidé de rentrer en partie dans le rang. Les ventes de l’iPhone ont enfin décollé en Angleterre à partir du moment où la société californienne a laissé les opérateurs subventionner son appareil (lire l’article : Les stocks d'iPhone se vident en Angleterre).

L’annonce de Vodafone de commercialiser le téléphone d’Apple dans dix pays, dont quelques uns de véritables poids lourds (l'Australie, la Tchéquie, l’Égypte, la Grèce, l’Italie, l’Inde, le Portugal, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud et la Turquie) est un autre indice.
Dans certains pays, Apple a décidé de jouer la carte de la concurrence. Ainsi, les Italiens auront toute liberté de choisir entre prendre un iPhone chez Telecom Italia ou chez Vodafone.
Dans une note, Mark Abramsky un analyste de RBC, estime que par ces changements pour l’iPhone 3G, Apple sera largement en mesure de dépasser ses objectifs de vente. Avec une telle politique, Cupertino pourrait écouler 14 millions d’appareils en 2008, soit 40 % de plus que prévu initialement.
L’analyste est bien conscient que si Apple opte pour un tel business-modèle dans certains pays, elle perdra en grande partie voire totalement les revenus récurrents que les opérateurs s’étaient engagés à lui reverser. Pour compenser, Apple vendrait son téléphone à ses partenaires un peu plus cher. De plus, les opportunités entre l’App Store et d’éventuels partenariats publicitaires avec Google et Yahoo, pour rendre l’iPhone encore plus rentable, ne manquent pas.
[MAJ] le continent sud-américain est désormais lui aussi concerné par la distribution de l'iPhone.