Les disques à base de mémoire flash (Solid State Drive, SSD) ont la cote. Pas tant pour leur poids sur le marché des supports de stockage, il est quasi nul. Mais pour le potentiel qu'on leur prête à moyen terme (60% des portables en seraient équipés d'ici 2010 selon une étude) et sur la rumeur qui bat le fer d'un ultra-portable chez Apple annoncé en janvier prochain et équipé précisément d'un tel support.
Les disques SSD s'appuient sur des composants mémoire de type flash (comme les iPod touch ou nano) et sont enfermés au sein de boitiers de même format (2,5 pouces ou moins) que ceux des disques durs des portables. Les plus grosses capacités aujourd'hui sont de 32, 64 et 128 Go. Pour comparaison, les MacBook et MacBook Pro d'entrée de gamme sont livrés avec 80 et 120 Go. Autant dire qu'avec 128 Go on peut espérer emporter toute son iLife sur sa machine.
Les SSD de par leur nature - des puces électroniques et non plus des plateaux en rotation survolés par une tête de lecture - ont tout pour plaire. Pas de pièces mécaniques en mouvement donc pas de bruit, une fiabilité accrue et des besoins en énergie réduits qui se répercutent positivement sur l'autonomie. Pas de friction entre des pièces donc un dégagement de chaleur quasi nul et au final des vitesses globalement supérieures dans les échanges de données. Enfin un poids pouvant être divisé par deux par rapport à un disque dur classique.
Document Samsung
Même les machines existantes peuvent profiter de ces supports. Ils rentrent comme dans du beurre à la place du disque SATA. En témoigne le test réalisé en photo et vidéo par Engadget avec un MacBook Pro et un module 64 Go de Samsung (notre dépêche). Dans son compte rendu Engadget notait une absence totale de bruit (au point de s'en inquiéter au début) et des performances intéressantes. Les démarrages étaient jusqu'à trois fois plus rapides, les temps d'accès moyens aux données 20 à 33 fois plus courts. C'est seulement lors de copies de gros fichiers que le disque dur à 5400 t/mn mis en compétition se révélait un peu meilleur.
Sur YouTube les comparaisons entre des portables équipés de disques durs standards et leurs jumeaux embarquant des SSD fleurissent (ci-dessous) et Samsung s'est fendu d'une vidéo de la même teneur sur son mini site SSD avec plusieurs opérations (notre dépêche).
Le vrai gros problème avec les SSD est ailleurs et il tape là où ça fait mal : la bourse. Dell propose depuis avril dernier aux Etats-unis du SSD en option sur quelques portables et PC de bureau. Sur un portable Latitude D630 vendu à la base avec un disque dur classique de 60 Go, l'option SSD à 32 Go fait grimper la note de 650$ (440€).
Mieux (ou pire) il faut compter 1000 $ (680€) de plus pour l'option SSD 64 Go sur un Dell XPS M1330 vendu au départ 999$ avec 120 Go de disque dur. Ou encore, 1250 € pour 2x64 Go de SSD sur certains PC du texan.
Dernier exemple avec un ultra portable de Sony, le VAIO TZ190N/BC pré-équipé en SSD 32 Go. Il emmène aussi 2 Go de RAM, un Core 2 Duo à 1,2 GHz, un petit écran 11,1 pouces (1366x768) avec webcam intégrée et un graveur DVD. Le tout dans un volume de 1,2 kg. Une belle machine nomade vendue… 3000 $ (2050€) soit le double du premier MacBook 13 pouces à 2 GHz et 80 Go de disque dur ! En résumé, avec le SSD vous payez plus pour stocker moins.…
En attendant les inévitables économies d'échelle, si Apple prend le chemin d'un ultra-portable, nul doute que le SSD sera un candidat de choix pour toutes les qualités citées précedemment et qui doivent sonner comme une musique aux oreilles des gens du design et du marketing à Cupertino.
Apple adoptera peut-être la même tactique employée avec le disque dur de 5 Go du premier iPod (une rareté à l'époque). A savoir un achat massif pour s'assurer une bonne disponibilité (tout en gênant l'approvisionnement de ses concurrents) et afin d'obtenir une jolie remise. Mais les confortables marges tenant lieu d'assurance vie pour Apple, il y a fort à parier que cet hypothétique ultra-portable jouera la carte de miniaturisation sur tous les plans, sauf sur l'étiquette.
Crédit photo d'introduction : Ryan Block
Les disques SSD s'appuient sur des composants mémoire de type flash (comme les iPod touch ou nano) et sont enfermés au sein de boitiers de même format (2,5 pouces ou moins) que ceux des disques durs des portables. Les plus grosses capacités aujourd'hui sont de 32, 64 et 128 Go. Pour comparaison, les MacBook et MacBook Pro d'entrée de gamme sont livrés avec 80 et 120 Go. Autant dire qu'avec 128 Go on peut espérer emporter toute son iLife sur sa machine.
Les SSD de par leur nature - des puces électroniques et non plus des plateaux en rotation survolés par une tête de lecture - ont tout pour plaire. Pas de pièces mécaniques en mouvement donc pas de bruit, une fiabilité accrue et des besoins en énergie réduits qui se répercutent positivement sur l'autonomie. Pas de friction entre des pièces donc un dégagement de chaleur quasi nul et au final des vitesses globalement supérieures dans les échanges de données. Enfin un poids pouvant être divisé par deux par rapport à un disque dur classique.
Document Samsung
Même les machines existantes peuvent profiter de ces supports. Ils rentrent comme dans du beurre à la place du disque SATA. En témoigne le test réalisé en photo et vidéo par Engadget avec un MacBook Pro et un module 64 Go de Samsung (notre dépêche). Dans son compte rendu Engadget notait une absence totale de bruit (au point de s'en inquiéter au début) et des performances intéressantes. Les démarrages étaient jusqu'à trois fois plus rapides, les temps d'accès moyens aux données 20 à 33 fois plus courts. C'est seulement lors de copies de gros fichiers que le disque dur à 5400 t/mn mis en compétition se révélait un peu meilleur.
Sur YouTube les comparaisons entre des portables équipés de disques durs standards et leurs jumeaux embarquant des SSD fleurissent (ci-dessous) et Samsung s'est fendu d'une vidéo de la même teneur sur son mini site SSD avec plusieurs opérations (notre dépêche).
Le vrai gros problème avec les SSD est ailleurs et il tape là où ça fait mal : la bourse. Dell propose depuis avril dernier aux Etats-unis du SSD en option sur quelques portables et PC de bureau. Sur un portable Latitude D630 vendu à la base avec un disque dur classique de 60 Go, l'option SSD à 32 Go fait grimper la note de 650$ (440€).
Mieux (ou pire) il faut compter 1000 $ (680€) de plus pour l'option SSD 64 Go sur un Dell XPS M1330 vendu au départ 999$ avec 120 Go de disque dur. Ou encore, 1250 € pour 2x64 Go de SSD sur certains PC du texan.
Dernier exemple avec un ultra portable de Sony, le VAIO TZ190N/BC pré-équipé en SSD 32 Go. Il emmène aussi 2 Go de RAM, un Core 2 Duo à 1,2 GHz, un petit écran 11,1 pouces (1366x768) avec webcam intégrée et un graveur DVD. Le tout dans un volume de 1,2 kg. Une belle machine nomade vendue… 3000 $ (2050€) soit le double du premier MacBook 13 pouces à 2 GHz et 80 Go de disque dur ! En résumé, avec le SSD vous payez plus pour stocker moins.…
En attendant les inévitables économies d'échelle, si Apple prend le chemin d'un ultra-portable, nul doute que le SSD sera un candidat de choix pour toutes les qualités citées précedemment et qui doivent sonner comme une musique aux oreilles des gens du design et du marketing à Cupertino.
Apple adoptera peut-être la même tactique employée avec le disque dur de 5 Go du premier iPod (une rareté à l'époque). A savoir un achat massif pour s'assurer une bonne disponibilité (tout en gênant l'approvisionnement de ses concurrents) et afin d'obtenir une jolie remise. Mais les confortables marges tenant lieu d'assurance vie pour Apple, il y a fort à parier que cet hypothétique ultra-portable jouera la carte de miniaturisation sur tous les plans, sauf sur l'étiquette.
Crédit photo d'introduction : Ryan Block