Le lancement de l'iPhone a bouleversé le marché des smartphones. Palm est dans une situation périlleuse alors que Research In Motion, le fabricant des BlackBerry, cherche à profiter de l'engouement du grand public pour les smartphones.
La situation actuelle de Palm rappelle à bien des égards celle d'Apple à la fin des années 90. Reste à savoir si la société a son Steve Jobs. Malgré le recrutement de plusieurs anciens d'Apple qui ont participé au sauvetage d'Apple, Palm n'arrive pas à sortir la tête de l'eau. L'entreprise a fait savoir hier que son chiffre d'affaires pour les fêtes de fin d'année serait moins bon que celui escompté. La faute à un retard de livraison sur certains nouveaux produits et des coûts de réparation plus importants que prévus. Les pertes devraient être de l'ordre de 8 à 10 cents par action alors que les investisseurs tablaient initialement sur un léger bénéfice. C'est la deuxième année de suite que pareille mésaventure arrive au fabricant de PDA. Dans un communiqué de presse, Ed Colligan applique la méthode Coué et affirme pour sa part que sa société travaille à améliorer sa situation sur le long terme.
La situation chez Research In Motion (RIM) est bien différente. La société canadienne s'est fixé comme objectif pour 2008 d'orienter davantage son offre vers le grand public avec notamment un BlackBerry tactile en préparation. Si RIM regarde le marché grand public avec gourmandise, Apple pourrait quant à elle lorgner vers le marché des pros, ces derniers ne sont pas insensibles aux charmes de l'iPhone. Dernière preuve en date : SAP qui a décidé d'adapter son nouveau produit de gestion de clientèle en priorité à l'iPhone.
D'un point de vue professionnel, l'iPhone est encore loin d'être parfait, par exemple avec le courrier électronique. Reste que la mise à disposition d'un véritable SDK en févier pourrait changer la donne. En attendant, Research In Motion est devant en terme de ventes, mais l'écart n'est pas si grand que cela. Lors du dernier trimestre, RIM a vendu un peu plus de 3 millions d'appareils. À titre de comparaison, il a fallu à Apple un peu plus de 70 jours pour dépasser le cap du million d'iPhone et la firme devrait en écouler le double pendant le trimestre en cours. L'écart n'est pas si grand surtout lorsque l'on sait que l'iPhone n'est officiellement en vente que dans quatre pays.
La situation actuelle de Palm rappelle à bien des égards celle d'Apple à la fin des années 90. Reste à savoir si la société a son Steve Jobs. Malgré le recrutement de plusieurs anciens d'Apple qui ont participé au sauvetage d'Apple, Palm n'arrive pas à sortir la tête de l'eau. L'entreprise a fait savoir hier que son chiffre d'affaires pour les fêtes de fin d'année serait moins bon que celui escompté. La faute à un retard de livraison sur certains nouveaux produits et des coûts de réparation plus importants que prévus. Les pertes devraient être de l'ordre de 8 à 10 cents par action alors que les investisseurs tablaient initialement sur un léger bénéfice. C'est la deuxième année de suite que pareille mésaventure arrive au fabricant de PDA. Dans un communiqué de presse, Ed Colligan applique la méthode Coué et affirme pour sa part que sa société travaille à améliorer sa situation sur le long terme.
La situation chez Research In Motion (RIM) est bien différente. La société canadienne s'est fixé comme objectif pour 2008 d'orienter davantage son offre vers le grand public avec notamment un BlackBerry tactile en préparation. Si RIM regarde le marché grand public avec gourmandise, Apple pourrait quant à elle lorgner vers le marché des pros, ces derniers ne sont pas insensibles aux charmes de l'iPhone. Dernière preuve en date : SAP qui a décidé d'adapter son nouveau produit de gestion de clientèle en priorité à l'iPhone.
D'un point de vue professionnel, l'iPhone est encore loin d'être parfait, par exemple avec le courrier électronique. Reste que la mise à disposition d'un véritable SDK en févier pourrait changer la donne. En attendant, Research In Motion est devant en terme de ventes, mais l'écart n'est pas si grand que cela. Lors du dernier trimestre, RIM a vendu un peu plus de 3 millions d'appareils. À titre de comparaison, il a fallu à Apple un peu plus de 70 jours pour dépasser le cap du million d'iPhone et la firme devrait en écouler le double pendant le trimestre en cours. L'écart n'est pas si grand surtout lorsque l'on sait que l'iPhone n'est officiellement en vente que dans quatre pays.