A moins d'une semaine du lancement de Leopard et juste avant l'annonce des résultats financiers d'Apple (ce lundi dans la soirée, heure française), Steve Jobs est Steve Jobs, dans le New York Times (inscription gratuite), sur la suite de Leopard et la révolution de l'iPhone.
Concernant l'avenir de Mac OS X, Jobs a laissé entendre que Leopard serait suivi de nouvelles mises à jour ces dix prochaines années selon une cadence relativement soutenue “Je suis assez satisfait par ce rythme d'un nouveau système tous les 12 à 18 mois que l'on devrait maintenir pour l'avenir proche. Nous avons sorti des mises à jour majeures en moyenne tous les ans, ce qui nous a permis de peaufiner et de peaufiner encore le système pour l'améliorer à chaque fois".
Le New York Times rappelle au passage que le prochain système de Microsoft - nom de code Windows 7 - pourrait ne pas arriver avant 2010, laissant ainsi à Apple les coudées larges pour amener un voire deux nouveaux Mac OS dans l'intervalle.
S'il ne s'est pas attardé sur Vista, Jobs a toutefois ressorti sa banderille favorite en moquant la grille tarifaire compliquée de Vista et de ses multiples déclinaisons "Avec Leopard, tout le monde aura l'Edition Ultime pour 129 $. Pour avoir l'équivalent avec Vista il vous en coûte 250 €".
Si les méthodes des deux frères ennemis divergent, ils font face toutefois, selon le New York Times, au même défi : donner une nouvelle impulsion à une industrie informatique où les progrès ne sont que des évolutions de technologies existantes.
L'occasion pour Jobs de revenir sur l'interface tactile - multitouch - inaugurée avec l'iPhone et déclinée depuis sur l'iPod touch. Le patron d'Apple s'est dit impressionné par l'accueil réservé à cette nouvelle forme d'interaction. Mais qui selon lui n'a pas encore révélé tout son potentiel.
"Les gens n'ont pas encore compris que nous avons inventé une toute nouvelle forme d'interface". Et de dresser un parallèle avec les interfaces pilotées par stylet promues par Microsoft sur ses tablettes qui, par essence, n'impliquent pas un rapport avec l'ordinateur foncièrement différent de ce que l'on connaît depuis le milieu des années 80 (ndr : période de sortie du Mac).
Pour Jobs, le multitouch simplifie de manière radicale l'utilisation d'un ordinateur. Il n'y a pas de "verbes" dans l'interface de l'iPhone explique-t'il. Là où un fonctionnement par stylet implique un jeu permanent entre l'utilisateur et une série de commandes à valider sur l'écran.
Une nouvelle approche qui n'a pas été facile à mettre en oeuvre pour autant, les ingénieurs d'Apple, raconte Jobs, ont souvent craint, pendant la création de l'iPhone, que ce concept ne tienne pas ses promesses. "On avait tous à l'esprit ce dessin de Gary Trudeau qui s'était moqué du Newton. Du coup, il fallait que ça marche".
Concernant l'avenir de Mac OS X, Jobs a laissé entendre que Leopard serait suivi de nouvelles mises à jour ces dix prochaines années selon une cadence relativement soutenue “Je suis assez satisfait par ce rythme d'un nouveau système tous les 12 à 18 mois que l'on devrait maintenir pour l'avenir proche. Nous avons sorti des mises à jour majeures en moyenne tous les ans, ce qui nous a permis de peaufiner et de peaufiner encore le système pour l'améliorer à chaque fois".
Le New York Times rappelle au passage que le prochain système de Microsoft - nom de code Windows 7 - pourrait ne pas arriver avant 2010, laissant ainsi à Apple les coudées larges pour amener un voire deux nouveaux Mac OS dans l'intervalle.
S'il ne s'est pas attardé sur Vista, Jobs a toutefois ressorti sa banderille favorite en moquant la grille tarifaire compliquée de Vista et de ses multiples déclinaisons "Avec Leopard, tout le monde aura l'Edition Ultime pour 129 $. Pour avoir l'équivalent avec Vista il vous en coûte 250 €".
Si les méthodes des deux frères ennemis divergent, ils font face toutefois, selon le New York Times, au même défi : donner une nouvelle impulsion à une industrie informatique où les progrès ne sont que des évolutions de technologies existantes.
L'occasion pour Jobs de revenir sur l'interface tactile - multitouch - inaugurée avec l'iPhone et déclinée depuis sur l'iPod touch. Le patron d'Apple s'est dit impressionné par l'accueil réservé à cette nouvelle forme d'interaction. Mais qui selon lui n'a pas encore révélé tout son potentiel.
"Les gens n'ont pas encore compris que nous avons inventé une toute nouvelle forme d'interface". Et de dresser un parallèle avec les interfaces pilotées par stylet promues par Microsoft sur ses tablettes qui, par essence, n'impliquent pas un rapport avec l'ordinateur foncièrement différent de ce que l'on connaît depuis le milieu des années 80 (ndr : période de sortie du Mac).
Pour Jobs, le multitouch simplifie de manière radicale l'utilisation d'un ordinateur. Il n'y a pas de "verbes" dans l'interface de l'iPhone explique-t'il. Là où un fonctionnement par stylet implique un jeu permanent entre l'utilisateur et une série de commandes à valider sur l'écran.
Une nouvelle approche qui n'a pas été facile à mettre en oeuvre pour autant, les ingénieurs d'Apple, raconte Jobs, ont souvent craint, pendant la création de l'iPhone, que ce concept ne tienne pas ses promesses. "On avait tous à l'esprit ce dessin de Gary Trudeau qui s'était moqué du Newton. Du coup, il fallait que ça marche".