Lancé en fanfare en début d’année, Apple TV ne connait pas le même succès que les autres produits de la gamme Apple. Forbes qui consacre une longue enquête sur le boitier d’Apple qu’elle qualifie «d’iFlop» estime que Cupertino en a vendu dans le meilleur des cas 250 000. On est loin des projections optimistes des analystes qui tablaient sur des ventes supérieures au million pour cette année.
Il est vrai qu’à l’occasion de la conférence D5 fin mai, Steve Jobs avait déjà pris du recul quand il avait évoqué son périphérique qu’il avait présenté comme un hobby alors que le Macintosh, la musique et la téléphonie étaient pour lui les trois véritables business d’Apple. Quoi qu’il en soit, Apple n’a pas fait grand-chose pour faire décoller les ventes de son appareil, si ce n’est une mise à jour lui ouvrant les portes de YouTube.
Pour Scott Woolley, plusieurs facteurs expliquent l’échec commercial d’Apple TV. Tout d’abord, Apple s’est heurtée à Hollywood qui ne veut pas reproduire les mêmes erreurs que les majors, et être à la merci d’une compagnie high-tech. Steve Jobs qui a voulu imposer sa tarification pour les films, n’est pas parvenu à convaincre les studios. Résultat, iTunes dispose d’un catalogue limité de films.
Pour ne rien arranger, les équipes d’Apple ont commis plusieurs fautes lors de sa conception. Afin peut-être de ne pas se mettre à dos les studios, Steve Jobs a refusé de doter son appareil de fonctions d’enregistrement. Il s’est aussi opposé dans un premier temps à ce qu’Apple TV puisse être compatible avec YouTube. Ces choix malheureux ont sans doute pesé lourd dans la balance.
Ironie du sort, Apple TV rencontre un succès plus que limité alors que c’est l’un des produits où les marges d’Apple sont les plus minces. Selon une enquête d’iSupply, rien qu’en composants, Apple TV vaut 237 $ alors qu’il est vendu 299 $. Espérons qu’Apple revoit sa copie et propose une révision de son boitier qui révolutionne vraiment la manière dont nous regardons la télévision.
Il est vrai qu’à l’occasion de la conférence D5 fin mai, Steve Jobs avait déjà pris du recul quand il avait évoqué son périphérique qu’il avait présenté comme un hobby alors que le Macintosh, la musique et la téléphonie étaient pour lui les trois véritables business d’Apple. Quoi qu’il en soit, Apple n’a pas fait grand-chose pour faire décoller les ventes de son appareil, si ce n’est une mise à jour lui ouvrant les portes de YouTube.
Pour Scott Woolley, plusieurs facteurs expliquent l’échec commercial d’Apple TV. Tout d’abord, Apple s’est heurtée à Hollywood qui ne veut pas reproduire les mêmes erreurs que les majors, et être à la merci d’une compagnie high-tech. Steve Jobs qui a voulu imposer sa tarification pour les films, n’est pas parvenu à convaincre les studios. Résultat, iTunes dispose d’un catalogue limité de films.
Pour ne rien arranger, les équipes d’Apple ont commis plusieurs fautes lors de sa conception. Afin peut-être de ne pas se mettre à dos les studios, Steve Jobs a refusé de doter son appareil de fonctions d’enregistrement. Il s’est aussi opposé dans un premier temps à ce qu’Apple TV puisse être compatible avec YouTube. Ces choix malheureux ont sans doute pesé lourd dans la balance.
Ironie du sort, Apple TV rencontre un succès plus que limité alors que c’est l’un des produits où les marges d’Apple sont les plus minces. Selon une enquête d’iSupply, rien qu’en composants, Apple TV vaut 237 $ alors qu’il est vendu 299 $. Espérons qu’Apple revoit sa copie et propose une révision de son boitier qui révolutionne vraiment la manière dont nous regardons la télévision.