Avec le succès d'iPod, certains ont pris l'habitude de définir Apple comme un fabricant de baladeurs qui vend aussi des ordinateurs. Il va bientôt falloir être plus précis. Si Apple est en effet toujours un groupe informatique, il accroît trimestre après trimestre sa dépendance à un seul segment de sa gamme: les ordinateurs portables. Durant les trois premiers mois de l'année, Apple en a vendu presque deux fois plus que l'an dernier (+79%). Certes, début 2006, le MacBook Pro venait d'être présenté, tandis que le MacBook se faisait encore attendre. Il n'empêche, c'est bien cette gamme qui dope ses ventes d'ordinateurs de 36%. Sur les 1,5 million de Mac vendus, 891.000 sont des portables. En comparaison, la gamme de bureau se traine, avec des ventes quasi stables (+2%).
L'autre pilier d'Apple, c'est évidemment l'iPod. Les ventes ont été divisées par deux après l'euphorie de Noël, soit 10,5 millions de baladeurs vendus. Mais la comparaison plus favorable avec la même période l'an dernier renvoie une hausse de 24%. Ces bonnes performances agrégées permettent à Apple d'enregistrer le meilleur début d'année de son histoire, souligne le directeur financier Peter Oppenheimer. Son chiffre d'affaires s'établit à 5,26 milliards de dollars, contre 4,36 milliards un an plus tôt. Surtout, son bénéfice net est quasi doublé, à 770 millions de dollars (+88%), davantage que les prévisions des analystes. Dans le détail, l'Europe et les États-Unis se portent bien, tandis que les Apple Store impressionnent toujours, avec une croissance de leur chiffre d'affaires de 34%.
Pour le troisième trimestre, Apple, mentionne comme à son habitude la sortie prochaine de produits prometteurs, dont l'iPhone. Côté chiffre, les ventes devraient atteindre 5,1 milliards de dollars, contre 4,3 milliards il y a un an. Dans les transactions électroniques hors séance, le titre grimpait déjà de plus de 7%, franchissant la barre des 100 dollars ! Mais à vrai dire, ces résultats étaient aussi importants que le soutien apporté quelques heures plus tôt à Steve Jobs par l'ensemble des membres du conseil d'administration. Suite aux accusations de Fred Anderson, ex-directeur financier d'Apple, ils réaffirment leur confiance en l'intégrité de Steve Jobs, et en sa capacité à diriger l'entreprise. Ces résultats trimestriels ne pouvaient pas être meilleur argument.
Retrouvez dès jeudi le compte-rendu de la conférence de publication des résultats et les premiers commentaires des analystes.
L'autre pilier d'Apple, c'est évidemment l'iPod. Les ventes ont été divisées par deux après l'euphorie de Noël, soit 10,5 millions de baladeurs vendus. Mais la comparaison plus favorable avec la même période l'an dernier renvoie une hausse de 24%. Ces bonnes performances agrégées permettent à Apple d'enregistrer le meilleur début d'année de son histoire, souligne le directeur financier Peter Oppenheimer. Son chiffre d'affaires s'établit à 5,26 milliards de dollars, contre 4,36 milliards un an plus tôt. Surtout, son bénéfice net est quasi doublé, à 770 millions de dollars (+88%), davantage que les prévisions des analystes. Dans le détail, l'Europe et les États-Unis se portent bien, tandis que les Apple Store impressionnent toujours, avec une croissance de leur chiffre d'affaires de 34%.
Pour le troisième trimestre, Apple, mentionne comme à son habitude la sortie prochaine de produits prometteurs, dont l'iPhone. Côté chiffre, les ventes devraient atteindre 5,1 milliards de dollars, contre 4,3 milliards il y a un an. Dans les transactions électroniques hors séance, le titre grimpait déjà de plus de 7%, franchissant la barre des 100 dollars ! Mais à vrai dire, ces résultats étaient aussi importants que le soutien apporté quelques heures plus tôt à Steve Jobs par l'ensemble des membres du conseil d'administration. Suite aux accusations de Fred Anderson, ex-directeur financier d'Apple, ils réaffirment leur confiance en l'intégrité de Steve Jobs, et en sa capacité à diriger l'entreprise. Ces résultats trimestriels ne pouvaient pas être meilleur argument.
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