Après trois mois d'investigation, Apple a publié les premiers résultats de son enquête interne sur l'octroi de ses stocks options. Au cours de cette enquête menée par un comité spécial du conseil d'administration d'Apple avec l'aide d'avocats et de comptables indépendants, plus de 650 000 courriels et documents ont été étudiés et une quarantaine de personnes ont été interrogées.
Il s'avère qu'Apple a bel et bien procédé une quinzaine de fois à l'attribution de stocks options irrégulières entre 1997 et 2002. La date d'attribution de ces dernières était antérieure à celle de leur autorisation. Cette pratique a pour objectif de maximiser les plus-values, une pratique tolérée alors par la SEC (le gendarme de la Bourse américaine) à condition que cela soit fait de manière transparente. Le rapport d'Apple précise que Steve Jobs a eu connaissance de certains versements, mais qu'il en ignorait les implications comptables. D'autre part, il n'a jamais bénéficié de stock options attribuées de manières irrégulières. Dans le communiqué de presse paru hier, le patron d'Apple a présenté ses excuses aux actionnaires et aux employés pour ces problèmes.
Si l'enquête disculpe Steve Jobs, elle a déjà fait ses premières victimes. Fred Anderson, directeur financier d'Apple de 1996 à 2004, a démissionné du Conseil d'Administration. Il a déclaré que "c'était dans l'intérêt d'Apple". D'autre part, le rapport évoque deux anciens cadres qui auraient joué un rôle clé dans l'attribution irrégulière de stocks options. La firme de Cupertino refuse de divulguer leurs noms, mais les transmettra à la SEC. On ignore si Fred Anderson est l'un d'eux. Il est à noter, selon ce rapport, qu'aucun dirigeant actuel ne serait impliqué dans cette affaire. Enfin, Apple a fait savoir qu'elle allait devoir probablement revoir ses résultats publiés par le passé. La marque à la pomme avait récemment expliqué que toutes ses publications financières depuis le 29 septembre 2002 ne pouvaient être considérées comme fiables.
Les analystes n'ont pas tardé à réagir à cette annonce. Ces derniers ont tendance à minimiser l'affaire et affirment que le plus important est que Steve Jobs n'ait pas joué un rôle majeur dans l'attribution de stock options. Ils estiment également que le nouveau calcul des résultats financiers d'Apple devrait avoir des répercussions limitées. À ce propos, rappelons qu'Apple publiera ses résultats trimestriels le 18 octobre.
Il s'avère qu'Apple a bel et bien procédé une quinzaine de fois à l'attribution de stocks options irrégulières entre 1997 et 2002. La date d'attribution de ces dernières était antérieure à celle de leur autorisation. Cette pratique a pour objectif de maximiser les plus-values, une pratique tolérée alors par la SEC (le gendarme de la Bourse américaine) à condition que cela soit fait de manière transparente. Le rapport d'Apple précise que Steve Jobs a eu connaissance de certains versements, mais qu'il en ignorait les implications comptables. D'autre part, il n'a jamais bénéficié de stock options attribuées de manières irrégulières. Dans le communiqué de presse paru hier, le patron d'Apple a présenté ses excuses aux actionnaires et aux employés pour ces problèmes.
Si l'enquête disculpe Steve Jobs, elle a déjà fait ses premières victimes. Fred Anderson, directeur financier d'Apple de 1996 à 2004, a démissionné du Conseil d'Administration. Il a déclaré que "c'était dans l'intérêt d'Apple". D'autre part, le rapport évoque deux anciens cadres qui auraient joué un rôle clé dans l'attribution irrégulière de stocks options. La firme de Cupertino refuse de divulguer leurs noms, mais les transmettra à la SEC. On ignore si Fred Anderson est l'un d'eux. Il est à noter, selon ce rapport, qu'aucun dirigeant actuel ne serait impliqué dans cette affaire. Enfin, Apple a fait savoir qu'elle allait devoir probablement revoir ses résultats publiés par le passé. La marque à la pomme avait récemment expliqué que toutes ses publications financières depuis le 29 septembre 2002 ne pouvaient être considérées comme fiables.
Les analystes n'ont pas tardé à réagir à cette annonce. Ces derniers ont tendance à minimiser l'affaire et affirment que le plus important est que Steve Jobs n'ait pas joué un rôle majeur dans l'attribution de stock options. Ils estiment également que le nouveau calcul des résultats financiers d'Apple devrait avoir des répercussions limitées. À ce propos, rappelons qu'Apple publiera ses résultats trimestriels le 18 octobre.