L’affaire sur les conditions de travail à Foxconn, le sous-traitant en charge de la fabrication d'iPod, continue à faire des remous. Le rapport d'Apple n'a pas convaincu les organisations syndicales qui lui reprochent de ne pas avoir été mené par une équipe indépendante. Janek Kuczkiewicz, l'un de ses dirigeants, explique ainsi qu'interroger une centaine d'ouvriers sur plus de trente mille, sans dire d'ailleurs dans quelles conditions ont eu lieu ces rencontres, cela laisse planer des doutes sur le sérieux de l'enquête.
Dans cette histoire, Apple n'est pas vraiment aidé par son partenaire. Foxconn, estimant avoir été lésé, a décidé d'assigner les deux journalistes chinois qui ont révélé l'affaire. La firme taïwanaise réclame respectivement à Wang You et Weng Bao 20 millions de yuan (soit 2 millions d’euros de dédommagement), et 10 millions de yuan (soit 1 million d’euros). Ce n'est pas la première fois que Foxconn agit de la sorte. En 2004, la société avait attaqué un journaliste taïwanais, mais avait dû faire marche arrière, suite à la pression médiatique.
La nouvelle n'est pas passée inaperçue. Reporters Sans Frontières a écrit à Apple pour qu'elle se saisisse du dossier et qu'elle fasse pression sur son fournisseur pour qu'il abandonne ses poursuites judiciaires. La firme de Cupertino n'a pas tardé à réagir et a déclaré jouer les médiateurs en coulisse afin de régler l'affaire. On ne peut espérer, que comme par le passé, Foxconn fasse machine arrière.
Quoi qu'il en soit, l'addition est lourde pour Apple en terme d'image. D'autant qu'outre les conditions de travail de ses sous-traitants, sa politique en matière de stock options entre 1997 et 2001 est également pointée du doigt. À défaut d'avoir des répercussions commerciales importantes, ces deux scandales pourraient sérieusement ternir l'image de chouchou d'Apple auprès des médias et de la communauté Wall Street. Il est loin l'époque du "Think Different"…
Dans cette histoire, Apple n'est pas vraiment aidé par son partenaire. Foxconn, estimant avoir été lésé, a décidé d'assigner les deux journalistes chinois qui ont révélé l'affaire. La firme taïwanaise réclame respectivement à Wang You et Weng Bao 20 millions de yuan (soit 2 millions d’euros de dédommagement), et 10 millions de yuan (soit 1 million d’euros). Ce n'est pas la première fois que Foxconn agit de la sorte. En 2004, la société avait attaqué un journaliste taïwanais, mais avait dû faire marche arrière, suite à la pression médiatique.
La nouvelle n'est pas passée inaperçue. Reporters Sans Frontières a écrit à Apple pour qu'elle se saisisse du dossier et qu'elle fasse pression sur son fournisseur pour qu'il abandonne ses poursuites judiciaires. La firme de Cupertino n'a pas tardé à réagir et a déclaré jouer les médiateurs en coulisse afin de régler l'affaire. On ne peut espérer, que comme par le passé, Foxconn fasse machine arrière.
Quoi qu'il en soit, l'addition est lourde pour Apple en terme d'image. D'autant qu'outre les conditions de travail de ses sous-traitants, sa politique en matière de stock options entre 1997 et 2001 est également pointée du doigt. À défaut d'avoir des répercussions commerciales importantes, ces deux scandales pourraient sérieusement ternir l'image de chouchou d'Apple auprès des médias et de la communauté Wall Street. Il est loin l'époque du "Think Different"…